
Ce que j'ai Grande oreille avenante L'ai habité Sans le garder. je me tais Le silence mettant un peu d'ordre Par nature Sur ce qui se détache de l'œuvre. Point d'exhibitionnisme Juste une pincée d'illusion Sur ce qui donne à voir Bien plus que de raison. Ne pas revenir sur ce qu'on a été Convient au manieur de rêves De laisser distance compassée Alors que le roc est dur et ardent. Se donner en promenade Apparaître dans le chant de l'alouette Permet d'accueillir la traversée En bonne compagnie. Trouver des interrogations Il me semble Qu'elles parlent tout autour D'activités cachées. D'amblée parler doucement Devant la bougie Rend les êtres hybrides et composites Aléas de passage. Ne plus penser se dérober à la douleur Brumes dentellières Fenêtre ouverte Laisse entrer la lueur. Parler semble mensonge Gaspillage des forces qui nous restent Quand aiguillonné par la paresse S'engager en démesure. Se tenir légitime En bordure de méprise Augure du rembobinage des effets Au temps venu des sources douces. Tenter d'intervenir Prend de court Le désir d'être de l'artisan d'art Prompt à la démesure. A quel moment se rebeller Contre son adolescence Cette lumière vive Apte à l'effacement. ( Жан-Клод Геррерогийн бүтээл ) 1231