Dinilaan ng mga dila ang baybayin ang mga ulap ay nagmumungkahi ng buhay na nagtatapon sa guwang ng malungkot na alon tunog ang fog horn .
Pulang tali sa leeg ng patay na baboy spin parade the boors the belching the monsters mga rebelde sa isip .
Mga mahilig sa isang nakakatawang kanta inaayos nila ang random na pagdurusa ng mga estamine ang takot ay umaakyat sa altar ng pang-aabuso yung galing sa ibang lugar yung purveyors ng nausea .
Inaawit ang pagsuko ng isip ils vont ils viennent les jeunes gens aux cadavres exquis les sans-lois à la foi obligée .
Passe la femme au visage offert la vivante hors des cloîtres écarquillant de ses mains suppliantes l'œil d'un soleil affligé .
Ne mâchons pas nos mots soyons de fermes appuis pour qu'aux rigoles de sang succède une énergie verte .
Sortent à potron-minet les rats de nos cités les lucioles hésitantes de nos rues désertées .
Le temps à rebrousse-nerfs effleure d'une attention soutenue les offenses éprouvées au marécage des compromissions .
Relève-toi émets le son claudiquant des pauvres gens les damnés aux sans-dents que l'or noir désespère .
Sois le verbe sur l'écritoire communal chauffe-toi au bois des sentences assassines économise tes jeux et tes pommades sors au grand jour et dis que l'homme est grand .
Invective les demeurants sois le fiel des seigneurs de l'esprit creuse la tombe des accaparés de la forme passe ton chemin devant l'illusion .
Et revient à l'oreille nous dire que la vie est désir sur un air de guitare en mal d'amour le muguet au revers .
Afin que vogue le bateau de papier au bassin des Tuileries un soir de décembre sur l'océan des vérités .
Enfant que nous sommes enfant que nous avons été pour nos enfants de toujours soyons le sel et le miel de la Terre .