Բոլոր գրառումները՝ Գաել Ջերարդ

L’importance du don

 L’attention portée aux autres que ce don appelle .

Une normalité du don et de l’attention et non une conformité à une règle morale .

Une attention qui va de pair avec le respect .

Et puis il y a l’humilité …  Comme le sable qui glisse entre les doigts et n’est jamais acquise .

Réveil en nous de cette nostalgie des valeurs qui parfois s’estompent .

014

La sérénité

Etre simplement là, dans son corps, նրբագեղորեն. Respirer l’air présent.

Et voir. Ressentir tout son être se dissoudre face à ce qui est devant soi.

Et qu’importe si la limite entre moi et ce que je me donne à voir est émergente, mouvante, floutée et semblant alors animée par une énergie sans source ni destination.

Pour de longues minutes, attendre ou ne pas attendre, qu’importe puisque je suis tout autant l’origine que la fin du monde, et que le temps pulse hors le temps qui passe une musique si insistante que je calque ma pensée et mes mots sur le présent mystère.

Que seule l’alouette me sorte de cette rêverie pour me dire qu’il est tard et qu’il va falloir que je rentre.

010

Le calme est DÉJÀ là

  Le calme est déjà là, en moi, à demeure si je puis dire.

Si je le cherche ailleurs, je lui suis infidèle.

Etre dans le dépouillement c’est être totalement soi, totalement nu, pour laisser éclater cette joie qui est déjà présente en nous, cette joie qui nous précède même.

Nul besoin d’aller le chercher pour qu’il vienne. Il est déjà là.

009

Autant le succès que l’échec sont des notions égoïstes

Mais ils sont inévitables.

Par moment on a le sentiment d’un échec total. A d’autres moments et de manière beaucoup plus dangereuse on a le sentiment d’avoir réussi.

Ces sentiments doivent être pris pour ce qu’ils sont : des jugements de l’ego sur ce que l’ego n’est pas qualifié pour juger.

007

Mon pavillon possède quatre entrées

    Celle de l’écrit qui inscrit le concept en rompant le mystère du rhapsode,

Celle du blanc ligneux chargé de la sueur ouvrière,

Celle de la trame tissée qui fait émerger le palimpseste de l’empilement des connaissances

Et celle blanche de la fin de course, blanche puisqu’ouverte en vacuité à ce qui sera.

005

Chaque visage

  Chaque visage est un texte à déchiffrer .
Si j'observe le visage de l'autre sans
le réduire à ce que je crois en connaître,
alors une ouverture peut se produire dans
ma conscience et c'est ainsi que Dieu
me vient à l'idée .

Le visage de l'autre reconnu dans son altérité
est de l'ordre de l'insaisissable et de
l'infini .

Le visage est un continent qu'on a jamais
fini d'explorer, une terre sans limite,
un océan sans fond.

Ses traits, son relief comme celui de
l'écorce terrestre, gardent l'empreinte de
toutes les grandes et petites secousses
qui l'ont marqué .

Lire entre les lignes du visage suppose une
" claire voyance " qui vient du cœur, va droit
au cœur et qui s'appelle l'Amour.
Le visage, cette icône de l'invisible, est bien
plus fine, plus précieuse et plus belle encore,
quand l'être qui l'a peinte par son vécu, est
passé par l'épreuve.

La relation avec le visage se produit comme
bonté .

Regarder le visage d'une personne, c'est mettre
son ego de côté, c'est tenter de s'oublier,
ինքն իրեն ; c'est se laisser contempler par le visage de
l'autre, de ce prochain qui est là, en face de
soi et nous oblige, nécessairement et tendrement,
à faire de l'étranger son frère le plus proche.

" En te regardant ton bon sourire m'envahit ...
Suis-je encore de ce monde ? "
" Merci marraine . Merci ma bonne fée . "


004