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De la poésie fraîche et physique

 De la poésie physique
celle qui craque les articulations
et noue le ventre
celle qui bégaie dès le coup de balai passé
De la poésie fraîche
sur le devant de la fenêtre
à la retombée des géraniums
accablés par la gelée printanière
Assassinat lent
de la poésie replète
celle des oxymorons
des passages suspects
en la beauté surfaite
des bulles de plaisir
dites et redites à merci
Accablement de cette vie à nulle autre pareille
hors le souvenir de mes amis partis
en la froidure de la Terre promise
Il est des fenêtres ouvertes
catimini-ում
pour laisser siffler la buée pressurée
de la cocotte minute des convenances
Fermons la
et vivons cachés
mon cachou d'amour.


093

La Paix

Ne faites plus la guerre .

Soyez sage en vos demandes .

Vous n’avez pas à gagner ou à perdre. Vous avez humblement à être immuable et éternel .

Si de bonnes ou de mauvaises pensées vous assaillent et que par activisme de la vie, vous tentez d’accumuler plus de bonnes pensées que de mauvaises pensées, afin que la lumière puisse vaincre les forces du mal ; nul doute que votre expérience de la vie s’en trouvera accrue. Mais de ce combat, vous ne recueillerez que des cimetières, avec plein de bonnes et mauvaises personnes ensevelies qui ne feront qu’enrichir votre histoire de l’humanité. On vous rendra les honneurs car vous aurez, par devoir de mémoire, assumé la continuité du passé .

Mais vous, où serez-vous lorsque le vent de l’Histoire aura effacé votre Être ?

Vous avez à dire : “stop à ce qui se déroule à votre insu, à l’emballement instinctuel de votre mental, à cette propension que vous avez d’obstruer les canaux d’énergie de votre vitalité profonde .

 Alors vous découvrirez le doux relâchement du silence entre les pensées, car il y a une présence entre les pensées, et cette présence nous pouvons la reconnaître car elle est qui nous sommes .

On nous a appris à croireje pense donc je suisalors que la vérité estje suis et, par conséquent, je pense. On nous a appris à suivre la transe des pensées conditionnées fondées sur un passé chargé d’envies et d’aversion .

Peut-on penser la présence ?

Non !

Et cette réponse provoque un relâchement, un soulagement, une libération hors du monde envahissant et illusoire de la pensée .

Plongés que nous sommes dans le bain existentiel de la vie quotidienne subie, cette quête apparemment insatiable à réinventer continuellemnt le “moi” n’est qu’une pensée à laquelle nous réajoutons une autre pensée reformulée, et puis encore une autre, et ainsi de suite. Jusqu’à ce qu’unstopfasse s’écrouler le château de cartes des automatismes régurgiteurs de données autoréfléchies instillées par notre pensée mémoire-perroquet plus apte à enfouir sa tête dans le connu qu’à nous faire contacter ce qui ne peut être pensé, au tout autre, et pourtant si proche de nous, à notre mental confronté au silence .

Ne faîtes rien, accueillez simplement la pensée ou l’émotion qui surgit. Permettez à la détente naturelle, à la vérité naturelle de celui ou celle que vous êtes, de prendre le pas sur la pensée .

Peu importe qui vous vous imaginez être, la vérité de celui ou celle que vous êtes est plus profonde que le rôle que socialement vous assumez .

Devenez l’existence elle-même, devenez cette conscience, cette scène sur laquelle les acteurs agissent, cet écran sur lequel le film de votre vie est projeté, devenez cette force qui vous anime bien au-delà des rôles que vous endosser .

Հենց այստեղ, il ne s’agit pas de ce que vous pourrez devenir un jour mais juste maintenant de ce que vous êtes et avez toujours été. Et ceci passe par la soumission du mental au silence .

Soyez vous-même le véritable enseignant vivant en chacun de vous, et qui se révèle dans chaque chose entreprise, que celle-ci soit aussi bien à l’extérieur de vous, immergé que vous êtes dans le bain social qu’à l’intérieur de vous par cette faculté que vous avez de pouvoir direstopà votre mental galopant .

092

Le réel voilé de Bernard d’espagnat

   Le réel en soi est inatteignable par le scientifique. Pour Bernard d’Espagnat il est en faitvoilé”.

La visée de la physique classique est de lever le voile des apparences afin de découvrir et de décrire ce qui est sous ce voile, le réel en soi. On dit qu’elle est descriptive. Elle sert de fondement à la plupart des technologies. Elle tente de décrire la réalité telle qu’elle est. Ainsi il existe des corps matériels, des champs électriques et électromagnétiques auxquels on associe des symboles mathématiques qu’on dit obéir à certaines lois. Les philosophes disent qu’elle s’insère dans le cadre du réalisme ontologique. C’est une théorie qui vise à la connaissance de ce qui est .

Quand la mécanique quantique apparut, la notion des choses existant en elles-mêmes, dans l’espace, séparément les unes des autres, tendit à s’effacer au profit d’une certaine globalité qui ne se manifeste pas au regard mais se cache dans les équations. Pour cela il est inutile de faire du descriptif, il faut naturellement énoncer des axiomes constitutifs, qui dans l’ensemble se présentent comme des règles de prédiction de ce qui sera observé. La mécanique quantique est prédictive d’informations. Ses axiomes sont du type : si “վրա” a fait ceci, “վրա” observe cela ; dans lesquels le “վրա”, l’observateur humain en général, fait partie intégrante de l’énoncé .

Pour Bernard d’Espagnat, la richesse du contenu de la science ne réside pas dans les descriptions fluctuantes que celle-ci propose de la réalité mais bien dans son aptitude à nous fournir une synthèse rationnelle, donc éclairante pour l’esprit, des phénomènes observés ; ce qui signifie en particulier une synthèse de notre capacité à les prédire .

Le réel est bien là, mais il reste voilé. Il y a manifestement quelque chose qui nous résiste. Nous n’avons pas la connaissance de la chose en soi, mais nous avons au moins des accointances avec elle. Nous l’appréhendons comme de l’intérieur, en la vivant .

Cette vision du réel voilé a pour conséquence que si vraiment c’est notre esprit qui, du fait de sa structure propre, découpe les objets au sein du fond des choses, il devient impossible de se représenter l’esprit comme une émanation de tel ou tel de ces objets. On peut dire alors que l’esprit émane du fond des choses. Ni les objets ni les sensations ne sont des choses en soi et l’idée de coémergence des uns avec les autres paraît avoir quelque chose de juste .

Ce réel, ce fond des choses n’est pas une chose. Il est au-delà de l’espace et aussi sans doute du temps. Il est l’Être .

Il n’y aurait pas d’une part la science qualifiée pour atteindre le fond des choses et d’autre part l’art, la musique, la poésie, la spiritualitéconfinés au seul agrément. Les passionnés d’art, de musique ou de poésie ont le sentiment très fort que, par-delà le simple plaisir, les émotions ressenties en ces occasions les ouvrent sur unquelque chosed’essentiel, sur un domaine mystérieux qu’il ne nous est permis que d’entrevoir .

En ce qui concerne la quête de sens, il nous faut, à toute force, une explication que nous avons à aller chercher dans ce qui est plus élevé que nous-mêmes et qui nous est, par conséquent, mystérieux. C’est le réel, l’Être, le divin .

Confronté à la réalité et aux limites de la méthode scientifique empirique, l’individu doit faire face à un choix, où bien sombrer dans le désespoir et la résignation, ou bien faire un pas vers la transcendance que Jaspers appelle l’ “Englobant” .

L’esprit humain conserverait une sorte de vague souvenir de cet Être antérieur, de cet Englobant apparenté au réel voilé. Il y aurait alors d’énigmatiques appels de l’Être, sortes d’images évoquant des choses ressenties, à la fois incertaines et non tout à fait conceptualisables, մեծ մասը “possibles”, en ce sens que, dans la conception du réel voilé, elles ne sont pas exclues par les données qu’on a, alors qu’en physique classique, elles paraissaient l’être.

Nos efforts de connaissance nous donnent des lueurs sur le réel en soi, en physique, en poésie, en mystique .

Le sérieux de l’homme ne consisterait-il pas à être orienté, en esprit, vers l’Être, vers l’ultime, et ce, sans la certitude de l’atteindre ? Cet ultime. Le Mystère .

091

L’éros et l’âme

Question : comment puis-je concevoir une autre personne comme un autre réel sans faire d’elle un objet de mes besoins? Comment puis-je intégrer une considération radicale de l’autre avec l’aspiration humaine profonde à l’expérience d’être-avec ?

     Réponse: par une notion qui intègre les deuxEros et son corollaire, la relation érotique.

Chercher à être relié au monde, être attiré par lui et poussé par lui, être curieux, chercher à accéder à des gens, à des pensées, à des créations, sont des exemples de la relation érotique au monde, une relation d’attention, de présence et de conscience.

Eros n’a pas l’intention de posséder, ni d’assimiler l’autre. Il vise une sorted’être aveccet autre par laquelle les différences individuelles se transforment en parties mutuellement complémentaires qui ensemble forme un tout qui est plus et autre chose que la somme de ses parties. Le tout, en retour, transforme les personnes impliquées.

A propos de l’âme engagée dans sa vie essentielle, il s’agit de l’âme érotique et non del’âme désirante.

որ désir cherche à consommer le monde, à transformer ce qui est autre en ce qui est mien.

Eros aime le monde et révère sa beauté. Il veut fusionner ou rejoindre la beauté de ses objets. Il ne les consomme pas.

Comme le désir, Eros commence parle manque, mais ce qu’il cherche n’est pas telle ou telle satisfaction. Il cherche àcompléter l’âme elle-même.

Personne ne peut réussir seul à compléter son âme. Cela nécessite la volonté de transcender son ego et de s’immerger dans la situation que l’on partage avec l’autre personne et plus largement avec le monde.

090

L’ÉROS et l’âme





Question : comment puis-je concevoir une autre personne comme un autre réel sans faire d’elle un objet de mes besoins? Comment puis-je intégrer une considération radicale de l’autre avec l’aspiration humaine profonde à l’expérience d’être-avec ?

     Réponse: par une notion qui intègre les deuxEros et son corollaire, la relation érotique.

Chercher à être relié au monde, être attiré par lui et poussé par lui, être curieux, chercher à accéder à des gens, à des pensées, à des créations, sont des exemples de la relation érotique au monde, une relation d’attention, de présence et de conscience.

Eros n’a pas l’intention de posséder, ni d’assimiler l’autre. Il vise une sorted’être aveccet autre par laquelle les différences individuelles se transforment en parties mutuellement complémentaires qui ensemble forme un tout qui est plus et autre chose que la somme de ses parties. Le tout, en retour, transforme les personnes impliquées.

A propos de l’âme engagée dans sa vie essentielle, il s’agit de l’âme érotique et non del’âme désirante.

որ désir cherche à consommer le monde, à transformer ce qui est autre en ce qui est mien.

Eros aime le monde et révère sa beauté. Il veut fusionner ou rejoindre la beauté de ses objets. Il ne les consomme pas.

Comme le désir, Eros commence parle manque, mais ce qu’il cherche n’est pas telle ou telle satisfaction. Il cherche àcompléter l’âme elle-même.

     Personne ne peut réussir seul à compléter son âme. Cela nécessite la volonté de transcender son ego et de s’immerger dans la situation que l’on partage avec l’autre personne et plus largement avec le monde.

090

Le chemin de la rose

 Ce parfum de rose
 cette gentillesse du regard
 cette bienveillance de la main tendue
 sont l'amour
 de cette porte ouverte
 où être en retrait sur le trop de soi
 où être de trop sur l'aller vers et voir
 faire le bilan
 dans le silence
 aller en profondeur et en paix
 vers son épanouissement hors les peurs
 hors la peur du manque
 hors la peur de la douleur
 hors la peur d'être agressé
 lâcher les protections
 faire le tour de notre être sourd et muet
 faire l'expérience de la mise à nu
 en tolérance
 dans la légèreté du mental assagi
 vers davantage de compassion
 dans la dessaisie de l'ego
 ne pas se perdre
 devant ces rencontres où la semence d'amour
 n'est que miroir et labyrinthe
 pour revenir en maîtrise de soi
 faire le voyage
 միայն
 à petits pas
 sur le chemin d'ombre et de lumière
 en donnant le change sans donner de leçon
 en se sachant frère et sœur
 pour joyeux et léger
 repartir
 à soulever l'éternelle nouveauté
 de la transmission de la tradition
 cette trace
 cette audace
 cet au-delà des mots
 ce sourire sur l'avenir
 cette obligation de confiance .


 089 

Այնքան քաղցր կյանք

 En pays cévenol
 de brumes et de forêts mêlées
 routes toutes en virage
 murettes de pierres sèches
 traces d'un soleil
 encalminé sous la frondaison
 d'automne en sa lumière
 faite de clins d’œil
 et fardée de brusques échancrures
 par le sourire grave des nuages
 d'hiver aux glisses traîtresses
 de neige ensevelissant le fossé
 d'un printemps aux décoctions de verts naissants
 d'été et sa brûlure
 saccageant d'un geste de la  faux
 le maquis pétillant de sécheresse
 sous le ferme assaut
 d'un vent rebelle
 que l'amour chafouin
 châtaignes sous la main
 et brusque retrait
 d'un regard soutenu
 accompagne d'un trait de plume
 notre montée vers le grandir de l'Être
 pour ensemble
 enchanter d'un pâle râle
 les moutons et les chèvres
 museaux tendus
 vers l'orage approchant
 faisant de l'arc-en-ciel
 le grand mystère
 des choses dissoutes
 au-delà des serres et des corniches
 par l'appel guttural du berger
 verbe
 à ne pas distraire
 de la contemplation
 sur cette voie obligée
 pleine de lumignons improvisés
 où cheminer le cœur en paix
 vers notre naissance
 à tous semblable .


 088 

Տոլտեկների չորս համաձայնագրեր

Սրանք խորհուրդներ են, որոնց պետք է հետևել՝ ավելի ներդաշնակ ապրելու համար, ներդաշնակ եղեք սեփական խորքերին և փորձարկեք փորձությունները՝ գիտակցության մեջ աճելու ավելի բարդ աշխարհում

Նրանք ձևավորում են վարքագծի կանոններ, որոնք ընդունակ են արագ փոխակերպեք մեր կյանքը ազատության փորձի, երջանկության և սիրո .

Նրանք գալիս են հին տոլտեկներից, որոնց իմաստունները տղամարդկանց և կանանց սովորեցրել են, թե ինչ է նշանակում ապրել հստակ և օրինակելիորեն որպես խաղաղ մարտիկներ .

     Առաջինը toltec համաձայնագիրն է : “թող քո խոսքն անբասիր լինի”

Խոսքը թույլ է տալիս արտահայտել մեր ուժը Ստեղծող. Դրա միջոցով է, որ մենք դրսևորում ենք իրերը. Խոսքը չէ պարզապես ձայն կամ գրավոր խորհրդանիշ. Դա ուժ է. Նա ներկայացնում է մեր շփվելու ունակություն, մտածելով, և հետևաբար ստեղծել մեր կյանքի իրադարձությունները. Խոսքն այնքան հզոր է, որ մեկ բառը կարող է փոխել կյանքը կամ ոչնչացնել այն: .

Յուրաքանչյուր մարդ կախարդ է. Մեր կողմից բառը, որ մենք կարող ենք կամ ինչ-որ մեկի վրա հմայել, կամ ազատիր նրան .

Տերմին “անբասիր” նշանակում է, համաձայն դրա ստուգաբանությունը, “առանց մեղքի”. Մեղքը մի բան է մենք կատարել ինքներս մեզ դեմ. Մեղքի հասկացությունն այստեղ փոխակերպվում է, դա չէ այլևս բարոյականության կամ կրոնի խնդիր չէ, դա ողջախոհության խնդիր է. որ մեղքը սկսվում է ինքնաբացարկից .

Դատավճիռ արտահայտեք դեմ ինչ-որ մեկը կարող է ունենալ սև մոգության ուժ, որը կոչվում է բամբասանք, կամ լուրեր տարածելը. Բամբասանքը դարձել է հիմնական ձևը մարդկային հասարակության հաղորդակցություն. Հին ժողովրդական արտահայտությունը դա ասում է “թշվառությունը ընկերություն է սիրում”, և այն մարդիկ, ովքեր դա անում են և տառապել չեմ ուզում մենակ լինել. Ասեկոսեներ տարածելն է համարժեք համակարգչային վիրուսի .

Մենք կարող ենք գնահատել անբասիրության աստիճանը մեր խոսքը դեպի լաստենի սիրո, որ մենք ունենք ինքներս մեզ համար .

     Երկրորդ Տոլտեկի պայմանագիրը դա է : “այն, ինչ տեղի է ունենում, մի գործարք կնքեք դրա հետ անձնական”

Անձամբ ընդունեք այն, ինչ ասվում է դրա մասին մենք, դա համաձայնվելն է մի դիտողության, որը կարող է նվաստացուցիչ լինել. Սկսած այդ ժամանակ թույնը կթափանցի մեր մեջ, և մենք կհայտնվենք թակարդում. Իսկ եթե անենք ծուղակ, այն է, որ մենք մեզ լուրջ ենք վերաբերվում և ամեն ինչ դարձնում բիզնես անձնական. Դա այն է, որ մենք մեզ կարևորություն ենք տալիս, ինչ է ա եսասիրության մեծ դրսևորում, քանի որ մենք սկսում ենք այն սկզբունքից, որ ամեն ինչ այն, ինչ տեղի է ունենում մեզ հետ, վերաբերում է մեզ. Մենք պատասխանատվություն չենք կրում այն ​​ամենի համար, ինչ մյուսներն անում են .

Եթե ​​ինչ-որ մեկը տա իր կարծիքը, եկեք ոչ մի դեպք, որովհետև այս մարդն իրականում կանգնած է իր սեփականի հետ զգացմունքներն ու համոզմունքները, չգտնել ավելի լավ բան, քան այն թափել սեփական անձնական բիզնես. Այս ամենի համար մենք դառնում ենք հեշտ զոհ գիշատիչներ, բոլոր նրանք, ովքեր սև մոգություն են անում իրենց խոսքով. Նրանք զարգացնել այն, ինչը հոգեվերլուծության մեջ կոչվում է պրոյեկցիա. Սա նկատեք անհրաժեշտ է հոգեկան մեխանիզմ, որը կարող է միայն վնասել մեզ .

Եթե ​​մեկը մեզ սիրով չվերաբերվի և հարգանք, ընդունեք որպես նվեր, որ նա մի օր թողնում է մեզ .

Վստահ եղեք այն կատարելու մեր ունակության վրա լավ ընտրություններ. Մենք պատասխանատվություն չենք կրում ուրիշների արարքների համար ; միայն ից ինքներս մեզ .

     որ երրորդ toltec պայմանագիրը : “ենթադրություններ մի արեք”

Մենք շատ բաներ ենք պատկերացնում և անում ենթադրություններ ամեն ինչի մասին. Լուրջն այն է, որ մենք հավատում ենք ապա որ նրանք ճշմարտություն են. Այն տխրությունն ու դրաման, որին բախվում ենք մեր կյանքում հանդիպող այս սովորությունից են գալիս գուշակություններ, մտադրություններ վերագրել ուրիշներին և վերցնել իրերը անձամբ .

Միշտ ավելի լավ է հարցեր տալ, քան տալ ենթադրություններ անել, քանի որ սրանք ծրագրում են մեզ տառապել .

Մենք ենթադրում ենք, որ բոլորը կյանքը տեսնում են որպես մենք տեսնում ենք նրան. Յուրաքանչյուր հարաբերություններում կարելի է անձնատուր լինել ենթադրելով դա մյուսները մեզ ճանաչում են, իմանալ, թե ինչ ենք մտածում՝ առանց ձևակերպելու Մեր կարիքները, և նրանք կանեն այն, ինչ անհրաժեշտ է . Իսկ եթե չանեն՝ մենք վիրավոր են !

Եթե ​​ուրիշները փոխվեն, դա այն պատճառով չէ որ մենք ունենք իշխանություն ; դա ավելի շուտ այն պատճառով է, որ նրանք ցանկանում են զարգանալ .

Մենք չպետք է արդարացնենք սերը ; սերը ներկա, թե ոչ. Իսկական սերը նման մարդկանց ընդունելն է որ նրանք չեն փորձում փոխել դրանք. Հստակ շփվելով, մեր հարաբերությունները կփոխվեն, ինչպես մեր գործընկերոջ, այնպես էլ բոլորի հետ .

Մենք բոլորս ունենք սովորություններ, որոնց մեջ նույնիսկ չկա տեղյակ. Ուստի նրանց գիտակցության բերելը առաջին քայլն է, որ պետք է անել: .

      որ չորրորդ տոլտեկ պայմանագիրն է : “միշտ արա քո լավագույնը”

ամեն ինչ կենդանի է, ամեն ինչ անընդհատ փոխվում է, կողմից հետևաբար, մեր լավագույնը երբեմն կլինի բարձր մակարդակի վրա, իսկ երբեմն էլ՝ ա ավելի ցածր մակարդակ .

Եթե ​​մենք պարզապես անենք մեր լավագույնը, մենք ինտենսիվ կապրի մեր գոյությունը. Մենք արդյունավետ և բարի կլինենք ինքներս մեզ, որովհետև մենք կտանք մեր ընտանիքը, մեր համայնքին, Կտեսնվենք բան .

Գործողության մեջ լինելը նշանակում է լիարժեք ապրել. Անգործությունը կյանքը ժխտելու միջոց է. Անգործություն, նստած մնալն է տարիներ շարունակ ամեն օր հեռուստացույցի դիմաց, որովհետև մենք վախենում ենք կենդանի լինել և ռիսկի դիմել՝ արտահայտելու մեր ով լինելը .

Այն ամենը, ինչ մենք սովորաբար գիտենք և անում ենք, մենք դա սովորեցինք կրկնելով. Մենք վարպետ ենք արվեստի մեջ քայլել, Վարել, խոսել, երգել կամ գրել, որովհետեւ մենք իրականացվում են .

Անձնական ազատության մեր որոնումներում և ինքնասիրության, մենք պետք է վեր կենանք և գործենք. Մենք այսպես կենթադրենք մեր մարդկությունը. Եկեք հարգենք այն տղամարդուն կամ կնոջը, որ կանք. հարգել մեր մարմինը վայելում է այն, մագնիսը, սնուցելով այն, լվանալով այն, խնամակալը. Եկեք զբաղվենք մեր մարմնի համար օգտակար գործունեությամբ. Սրանով է այնպես, որ մենք կդիպչենք մեզնից ավելի մեծ և կհաղորդվենք առեղծվածին .

Թող մեր յուրաքանչյուր գործողություն ծես դառնա երկրպագել այն, ինչ գերազանցում է մեզ և առաջնորդում մեզ .

Տոլտեկների չորս պայմանագրերի պահպանումը թույլ կտա դառնալ մարտիկ, որը կարող է հաղթահարել տառապանքը և ոչ երբեք չվերադառնալ. Նույնը վերաբերում է երջանկությանը. Միակ պատճառը որ մենք երջանիկ ենք, քանի որ մենք ընտրություն ենք կատարել. որ երջանկություն, ճիշտ այնպես, ինչպես ցավը, ընտրություն է .

087

Տառապանք





  Adhérer parfaitement à sa propre souffrance sans lui résister, c’est rendre possible qu’elle ne nous soit pas insupportable. Au fond du déchirement librement accepté nous pouvons trouver la paix et la sérénité qui dépassent toute compréhension .

Le refus de ce qui est représente toujours la tentative d’un mensonge, celle de se croire plus fort que la vérité .

Une des souffrances les plus grandes est d’être confronté aux mourants proches de nous. L’on sait que l’autre va mourir. L’on sait que ce passage est normal et naturel .

Avoir comme attitude l’acceptation sereine de la mort de l’autre, de ne pas trouver scandaleux son départ, de l’aider à réussir ce passage, nous rend simple, attentionné et humain dans la relation .

Le moment d’extrême souffrance vécue en conscience est aussi la possibilité qui nous est offerte de passer outre à notre égocentrisme, à ce qui nous aveugle, à ce montage de fausses protections qui n’est en fait qu’un amas de projections, d’introjections et d’évitements permanents .

Le travail en conscience de décryptage, de compréhension et d’expérimentation lucide de ces perturbations, qui colmatent peu ou prou la souffrance, peut conduire à l’effacement de l’identification à l’ego, et donc représenter la guérison d’un état plus ou moins halluciné .

Cet au-delà de la souffrance, tout en ne niant pas les vérités relatives qui sont sources de peur, nous invite à considérer la vérité absolue, celle de ne pas être cet ego limité mais d’êtreinfini” .

Il se peut que nous ayons peur de ce par quoi nous sommes attiré et fasciné d’une manière ou d’une autre, et à quoi nous résistons. Nous sommes captés par cet infini qui est en nous, par cet infini que nous sommes, cette grandeur, cette immensité, cette non-dépendance, cette liberté .

 La souffrance regardée en face et élevée au statut d’obligation de conscience est ce par quoi nous sommes convoqués à rejoindre, par l’infini approché dans la relation, l’oeuvre éminemment humaine de la rencontre avec son propre infini.

086

Le chemin

Le voyage initiatique vers le grandir de soi ne peut s’effectuer que
par l’expérimentation vigilante et tenace de soi en contact avec les épreuves
de la vie de tous les jours, sur notre chemin de conscience, vers davantage
d’ouverture à notre
être au monde. “

Ce chemin est fait d’allers et retours, d’évolutions et d’involutions où l’entropie le dispute à la néguentropie sur la scène du grand théâtre de la vie, de celui de l’homme debout en marche vers son accomplissement.

Dans cette aventure, la claire vision et la conscience des nécessaires morts et
renaissances au contact des épreuves que nous rencontrons tissent notre posture de sagesse ; posture toute à la fois faite du fruit de nos expériences accumulées, que du vide et de l’impermanente par le lâcher prise que nous devons avoir devant avoir par ces expériences.

La vie est devant nous, elle se décline en conscience, sans peur et sans reproche dans la pureté du jour à venir, toujours surprenante et joyeuse.

Ce travail d’éveil à ce qui est, effectué par paliers, fait d’avancées et de chutes, entraîne notre état de non conscience vers une existentialité agie de notre être au monde.

Et dans cette existentialité, dans l’esclavage intérieur de l’homme soumis, par introjections et modélisations, au mode consumériste ambiant, nous abandonnons trop rapidement notre libre-arbitre pour succomber aux chants des sirènes de notre environnement.

Dans ce combat que nous menons contre nos ombres, tentons de réduire nos prétentions et faux espoirs de chosification de l’homme, pour nous inscrire dans la quête de la dimension ontologique de l’être homme, afin de ne pas rester au stade del’individu”, mais de devenirանձ. “

085