Všechny příspěvky od Gael Gerard

Mír

Ne faites plus la guerre .

Soyez sage en vos demandes .

Vous n’avez pas à gagner ou à perdre. Vous avez humblement à être immuable et éternel .

Si de bonnes ou de mauvaises pensées vous assaillent et que par activisme de la vie, vous tentez d’accumuler plus de bonnes pensées que de mauvaises pensées, afin que la lumière puisse vaincre les forces du mal ; nul doute que votre expérience de la vie s’en trouvera accrue. Mais de ce combat, vous ne recueillerez que des cimetières, avec plein de bonnes et mauvaises personnes ensevelies qui ne feront qu’enrichir votre histoire de l’humanité. On vous rendra les honneurs car vous aurez, par devoir de mémoire, assumé la continuité du passé .

Mais vous, où serez-vous lorsque le vent de l’Histoire aura effacé votre Être ?

Vous avez à dire : “stop à ce qui se déroule à votre insu, à l’emballement instinctuel de votre mental, à cette propension que vous avez d’obstruer les canaux d’énergie de votre vitalité profonde .

 Alors vous découvrirez le doux relâchement du silence entre les pensées, car il y a une présence entre les pensées, et cette présence nous pouvons la reconnaître car elle est qui nous sommes .

On nous a appris à croireje pense donc je suisalors que la vérité estje suis et, podle následný, je pense. On nous a appris à suivre la transe des pensées conditionnées fondées sur un passé chargé d’envies et d’aversion .

Peut-on penser la présence ?

Non !

Et cette réponse provoque un relâchement, un soulagement, une libération hors du monde envahissant et illusoire de la pensée .

Plongés que nous sommes dans le bain existentiel de la vie quotidienne subie, cette quête apparemment insatiable à réinventer continuellemnt lemoin’est qu’une pensée à laquelle nous réajoutons une autre pensée reformulée, et puis encore une autre, et ainsi de suite. Jusqu’à ce qu’unstopfasse s’écrouler le château de cartes des automatismes régurgiteurs de données autoréfléchies instillées par notre pensée mémoire-perroquet plus apte à enfouir sa tête dans le connu qu’à nous faire contacter ce qui ne peut être pensé, au tout autre, et pourtant si proche de nous, à notre mental confronté au silence .

Ne faîtes rien, accueillez simplement la pensée ou l’émotion qui surgit. Permettez à la détente naturelle, à la vérité naturelle de celui ou celle que vous êtes, de prendre le pas sur la pensée .

Peu importe qui vous vous imaginez être, la vérité de celui ou celle que vous êtes est plus profonde que le rôle que socialement vous assumez .

Devenez l’existence elle-même, devenez cette conscience, cette scène sur laquelle les acteurs agissent, cet écran sur lequel le film de votre vie est projeté, devenez cette force qui vous anime bien au-delà des rôles que vous endosser .

Ici, il ne s’agit pas de ce que vous pourrez devenir un jour mais juste maintenant de ce que vous êtes et avez toujours été. Et ceci passe par la soumission du mental au silence .

Soyez vous-même le véritable enseignant vivant en chacun de vous, et qui se révèle dans chaque chose entreprise, que celle-ci soit aussi bien à l’extérieur de vous, immergé que vous êtes dans le bain social qu’à l’intérieur de vous par cette faculté que vous avez de pouvoir direstopà votre mental galopant .

092

Zahalená realita Bernarda d'Espagnat

   a skutečný sám o sobě je pro vědce nedosažitelný. Pro Bernarda d'Espagnat on je ve skutečnosti “plachta”.

Cílem klasická fyzika je pozvednout závoj zdání, aby bylo možné objevit a popsat, co je pod tímto závojem, skutečný sám o sobě. Říkají, že je popisný. Slouží jako základ pro většinu technologií. Ona se snaží popsat realitu takovou, jaká je. Takže existují hmotná těla, elektrická a elektromagnetická pole, ke kterým jsou symboly přiřazeny matematika, o které se říká, že se řídí určitými zákony. Filozofové to říkají zapadá do rámce ontologického realismu. Je to teorie, která má za cíl znalost toho, co je .

Když mechanici se objevilo kvantum, představa věcí existujících samy o sobě, v prostoru, odděleně od sebe, měl tendenci mizet ve prospěch určitého globalita, která se neprojevuje na pohled, ale skrývá se v rovnicích. K tomu je zbytečné dělat popis, je přirozeně nutné uvést konstitutivní axiomy, které se celkově prezentují jako pravidla předpověď toho, co bude pozorováno. Kvantová mechanika je prediktivní informace. Jeho axiomy jsou typu : a “na” udělal tohle, “na” Sleduj tohle ; ve kterém se “na”, pozorovatel člověk obecně, je nedílnou součástí prohlášení .

Pro Bernarda ze Španělska, bohatost obsahu vědy nespočívá v kolísavé popisy reality, které tento nabízí, ale dobře v ní schopnost poskytnout nám racionální syntézu, tak osvětlující pro mysl, pozorované jevy ; což znamená zejména syntézu naši schopnost je předvídat .

Skutečný je dobrý a, ale zůstává zahalená. Zjevně je tu něco, co nám vzdoruje. Nemáme žádné znalosti o věci samotné, ale máme minimálně spojení s ní. Vnímáme to jako zevnitř, v živobytí .

Tato vize zahalená realita má za následek, že pokud je to skutečně naše mysl, že, protože své vlastní struktury, vystřihuje předměty na pozadí věcí, on se stává nemožným reprezentovat mysl jako emanaci toho a toho těchto objektů. Můžeme tedy říci, že duch vychází ze dna věcí. Ani ten předměty ani vjemy jsou věcmi samy o sobě a myšlenkou společného vzniku zdá se, že spolu mají něco v pořádku .

Toto skutečné, toto pozadí věci nejsou věc. Je mimo prostor a také mimo pochybnosti čas. On je Bytost .

Nebylo by na jedné straně kvalifikovaná věda k tomu, aby si sáhla na dno věcí, a na druhé kromě umění, hudba, poezie, Duchovno … omezena na samotu schválení. Milovníci umění, hudby nebo poezie mají velmi pocit silnější než, nad pouhé potěšení, emoce pociťované při těchto příležitostech otevřete je na a “Něco” nezbytný, na doméně tajemné, které smíme pouze zahlédnout .

Jak se to týká hledání smyslu, potřebujeme, v plné síle, vysvětlení, které musíme hledat v tom, co je vyšší než my sami a co jsme my, podle následný, tajemný. Je to skutečné, bytost, božský .

Tváří v tvář realita a limity empirické vědecké metody, jednotlivec musí čelit volbě, kde propadnout zoufalství a rezignaci, Kde udělejte krok k transcendenci, kterou Jaspers nazývá’ “Zahrnující” .

Lidský duch zachovat jakousi nejasnou vzpomínku na toto předchozí Bytí, z toho Zahrnující vztahující se k zahalené realitě. Tam by pak byly záhadné hovory od bytost, druhy obrazů evokujících věci pociťované, oba nejisté a ne zcela konceptualizovatelné, většina “možný”, v tomto smyslu že, v pojetí zahalené reality, nejsou vyloučeny tím údaje, které máme, zatímco v klasické fyzice, zdálo se, že jsou.

Naše úsilí o znalosti nám dávají záblesky reality samo o sobě, ve fyzice, v poezie, v mystice .

Závažnost by člověk nespočíval v orientaci, v duchu, směrem k bytí, vůči konečný, A tohle, bez jistoty jeho dosažení ? Tento konečný. Tajemstvi .

091

eros a duše

Question : comment puis-je concevoir une autre personne comme un autre réel sans faire d’elle un objet de mes besoins? Comment puis-je intégrer une considération radicale de l’autre avec l’aspiration humaine profonde à l’expérience d’être-avec ?

     Réponse: par une notion qui intègre les deuxEros et son corollaire, la relation érotique.

Chercher à être relié au monde, être attiré par lui et poussé par lui, être curieux, chercher à accéder à des gens, à des pensées, à des créations, sont des exemples de la relation érotique au monde, une relation d’attention, de présence et de conscience.

Eros n’a pas l’intention de posséder, ni d’assimiler l’autre. Il vise une sorted’être aveccet autre par laquelle les différences individuelles se transforment en parties mutuellement complémentaires qui ensemble forme un tout qui est plus et autre chose que la somme de ses parties. Le tout, en retour, transforme les personnes impliquées.

A propos de l’âme engagée dans sa vie essentielle, il s’agit de l’âme érotique et non del’âme désirante.

Le désir cherche à consommer le monde, à transformer ce qui est autre en ce qui est mien.

Eros aime le monde et révère sa beauté. Il veut fusionner ou rejoindre la beauté de ses objets. Il ne les consomme pas.

Comme le désir, Eros commence parle manque, mais ce qu’il cherche n’est pas telle ou telle satisfaction. Il cherche àcompléter l’âme elle-même.

Personne ne peut réussir seul à compléter son âme. Cela nécessite la volonté de transcender son ego et de s’immerger dans la situation que l’on partage avec l’autre personne et plus largement avec le monde.

090

L’ÉROS et l’âme





Question : comment puis-je concevoir une autre personne comme un autre réel sans faire d’elle un objet de mes besoins? Comment puis-je intégrer une considération radicale de l’autre avec l’aspiration humaine profonde à l’expérience d’être-avec ?

     Réponse: par une notion qui intègre les deuxEros et son corollaire, la relation érotique.

Chercher à être relié au monde, être attiré par lui et poussé par lui, être curieux, chercher à accéder à des gens, à des pensées, à des créations, sont des exemples de la relation érotique au monde, une relation d’attention, de présence et de conscience.

Eros n’a pas l’intention de posséder, ni d’assimiler l’autre. Il vise une sorted’être aveccet autre par laquelle les différences individuelles se transforment en parties mutuellement complémentaires qui ensemble forme un tout qui est plus et autre chose que la somme de ses parties. Le tout, en retour, transforme les personnes impliquées.

A propos de l’âme engagée dans sa vie essentielle, il s’agit de l’âme érotique et non del’âme désirante.

Le désir cherche à consommer le monde, à transformer ce qui est autre en ce qui est mien.

Eros aime le monde et révère sa beauté. Il veut fusionner ou rejoindre la beauté de ses objets. Il ne les consomme pas.

Comme le désir, Eros commence parle manque, mais ce qu’il cherche n’est pas telle ou telle satisfaction. Il cherche àcompléter l’âme elle-même.

     Personne ne peut réussir seul à compléter son âme. Cela nécessite la volonté de transcender son ego et de s’immerger dans la situation que l’on partage avec l’autre personne et plus largement avec le monde.

090

Cesta růže

 Ce parfum de rose
 cette gentillesse du regard
 cette bienveillance de la main tendue
 sont l'amour
 de cette porte ouverte
 où être en retrait sur le trop de soi
 où être de trop sur l'aller vers et voir
 faire le bilan
 dans le silence
 aller en profondeur et en paix
 vers son épanouissement hors les peurs
 hors la peur du manque
 hors la peur de la douleur
 hors la peur d'être agressé
 lâcher les protections
 faire le tour de notre être sourd et muet
 faire l'expérience de la mise à nu
 en tolérance
 dans la légèreté du mental assagi
 vers davantage de compassion
 dans la dessaisie de l'ego
 ne pas se perdre
 devant ces rencontres où la semence d'amour
 n'est que miroir et labyrinthe
 pour revenir en maîtrise de soi
 faire le voyage
 seul
 krok za krokem
 sur le chemin d'ombre et de lumière
 en donnant le change sans donner de leçon
 en se sachant frère et sœur
 pour joyeux et léger
 repartir
 à soulever l'éternelle nouveauté
 de la transmission de la tradition
 cette trace
 cette audace
 cet au-delà des mots
 ce sourire sur l'avenir
 cette obligation de confiance .


 089 

Tak sladký život

 V regionu Cévennes
 mlhy a smíšené lesy
 klikaté cesty
 suché kamenné zdi
 stopy po slunci
 Uklidňuji sous la frondaison
 podzimu v jeho světle
 z mrknutí
 a tvořené náhlými zářezy
 hrobovým úsměvem mraků
 zima se zrádnými skluzavkami
 sněhu pohřbívající příkop
 pramene s odvary rodící se zeleně
 léta a jeho spálení
 plenění s gestem kosy
 jiskřivý maquis sucha
 pod těžkým útokem
 se vzpurným větrem
 než chafouinská láska
 kaštany po ruce
 a náhlé stažení
 s pevným pohledem
 doprovázený tahem pera
 náš vzestup k růstu Bytí
 pro společně
 očarovat bledým chrastítkem
 ovce a kozy
 natažené tlamy
 směrem k blížící se bouři
 dělat duhu
 velká záhada
 věci rozpuštěné
 mimo skleníky a římsy
 hrdelním voláním pastýře
 sloveso
 neodvádět pozornost
 rozjímání
 na této povinné cestě
 plné improvizovaných světel svíček
 kam jít s klidem v duši
 k našemu narození
 podobný všem .


 088 

Čtyři toltécké dohody

Ce sont des recommandations à suivre pour vivre plus harmonieusement, être en accord avec le profond de soi-même et faire que les épreuves vécues soient des occasions de grandir en conscience dans un monde toujours plus complexe

Ils forment un code de conduite capable de rapidement transformer notre vie en une expérience de liberté, de bonheur et d’amour .

Ils proviennent des anciens Toltèques dont les sages enseignaient aux hommes et aux femmes ce que signifiaient vivre avec clarté et de façon exemplaire comme des guerriers pacifiques .

     Le premier accord toltèque est : “que votre parole soit impeccable

La parole nous permet d’exprimer notre pouvoir créateur. C’est par elle que nous manifestons les choses. La parole n’est pas simplement un son ou un symbole écrit. C’est une force. Elle représente notre capacité à communiquer, à penser, et donc à créer les évènements de notre vie. La parole est si puissante qu’un seul mot peut changer une vie ou la détruire .

Chaque être humain est un magicien. Par notre parole nous pouvons soit jeter un sort à quelqu’un, soit l’en libérer .

Le termeimpeccablesignifie, selon son étymologie, “sans péché”. Un péché est quelque chose que nous commettons contre nous-même. Le concept du péché est ici transformé, ce n’est plus une affaire de morale ou de religion, c’est une affaire de bon sens. Le péché commence avec le rejet de soi .

Portez une parole jugeante à l’encontre de quelqu’un peut avoir pouvoir de magie noire qu’on appelle la médisance, ou la propagation de rumeurs. La médisance est devenue la principale forme de communication de la société humaine. Une vieille expression populaire dit quela misère aime la compagnie”, et les gens qui la pratiquent et en souffrent ne veulent pas rester seuls. La propagation de rumeurs est l’équivalent d’un virus informatique .

Nous pouvons évaluer le degré d’impeccabilité de notre parole à l’aulne de l’amour que nous avons pour nous-même .

     Le second accord toltèque est que : “quoi qu’il arrive, n’en faites pas une affaire personnelle

Faire une affaire personnelle de ce qu’on dit de nous, c’est donner son accord à une remarque qui peut être désobligeante. Dès lors le poison s’infiltrera en nous et nous serons piégé. Et si nous nous faisons piéger, c’est que nous nous prenons au sérieux et faisons de tout une affaire personnelle. C’est que nous nous accordons de l’importance, ce qui est une grande manifestation d’égoïsme puisque nous partons alors du principe que tout ce qui nous arrive nous concerne. Nous ne sommes pas responsables de ce que les autres font .

Si quelqu’un donne son opinion, n’en faisons pas une affaire, parce que cette personne en vérité est confrontée à ses propres sentiments et croyances, pour ne trouver rien de mieux que de nous déverser sa propre affaire personnelle. Nous devenons une proie facile pour tous ces prédateurs, tous ceux qui pratiquent la magie noire par leur parole. Ils développent ce qu’en psychanalyse on appelle la projection. Discerner ce mécanisme psychique qui ne peut que nous nuire est nécessaire .

Si quelqu’un ne nous traite pas avec amour et respect, prenons comme un cadeau qu’il nous quitte un jour .

Ayons confiance en notre capacité à effectuer les bons choix. Nous ne sommes pas responsable des actions d’autrui ; seulement de nous-mêmes .

     Le troisième accord toltèque est : “ne faites pas de suppositions

Nous nous imaginons des tas de choses et faisons des suppositions à propos de tout. Ce qui est grave c’est que nous croyons ensuite qu’elles sont la vérité. La tristesse et le drame auxquels nous avons été confrontés dans notre vie proviennent de cette habitude de faire des suppositions, de prêter des intentions à autrui et de prendre les choses personnellement .

Il vaut toujours mieux poser des questions que de faire des suppositions, parce que celles-ci nous programment à souffrir .

Nous supposons que tout le monde voit la vie comme nous la voyons. Dans chaque relation on peut se laisser aller à supposer que les autres nous connaissant, savent ce que nous pensons sans avoir à formuler nos besoins, et qu’ils feront ce qu’il faut . Et s’ils ne le font pas nous sommes blessés !

Si les autres se transforment, ce n’est pas parce que nous en avons le pouvoir ; c’est plutôt parce qu’ils veulent évoluer .

On n’a pas à justifier l’amour ; l’amour est présent ou il ne l’est pas. L’amour véritable consiste à accepter les gens tels qu’ils sont sans essayer de les changer. En communiquant clairement, nos relations vont changer, tout autant avec notre partenaire qu’avec tout le monde .

On a tous des habitudes dont on est même pas conscient. Les amener à la conscience est donc le premier pas à franchir .

      Le quatrième accord toltèque est : “faites toujours de votre mieux

Tout est vivant, tout change constamment, par conséquent notre mieux sera parfois à un haut niveau et d’autres fois à un moins bon niveau .

Si nous faisons simplement de notre mieux, nous vivrons notre existence intensément. Nous serons productif et serons bon envers nous-même parce que nous donnerons à notre famille, à notre communauté, à toute chose .

Etre dans l’action c’est vivre pleinement. L’inaction est une manière de nier la vie. L’inaction, c’est rester assis devant la télévision chaque jour pendant des années, parce que nous avons peur d’être vivant et de prendre le risque d’exprimer ce que nous sommes .

Tout ce que nous savons et faisons couramment, nous l’avons appris par la répétition. Nous sommes maître dans l’art de marcher, de conduire, de parler, de chanter ou d’écrire parce que nous nous sommes exercés .

Dans notre quête de liberté personnelle et d’amour de soi, nous devons nous lever et agir. C’est ainsi que nous assumerons notre humanité. Honorons l’homme ou la femme que nous sommes. Respectons notre corps en l’appréciant, l’aimant, le nourrissant, le lavant, le soignant. Adonnons-nous à des activités qui font du bien à notre corps. C’est par cette voie que nous toucherons plus grand que nous et communierons avec le mystère .

Que chacun de nos actes devienne un rituel pour adorer ce qui nous dépasse et nous conduit .

L’observance des quatre accords toltèques nous permettra de devenir un guerrier capable de transcender la souffrance et de ne jamais y revenir. La même chose vaut pour le bonheur. La seule raison pour laquelle nous sommes heureux est parce que nous avons fait un choix. Le bonheur, tout comme la souffrance, est un choix .

087

La souffrance





  Adhérer parfaitement à sa propre souffrance sans lui résister, c’est rendre possible qu’elle ne nous soit pas insupportable. Au fond du déchirement librement accepté nous pouvons trouver la paix et la sérénité qui dépassent toute compréhension .

Le refus de ce qui est représente toujours la tentative d’un mensonge, celle de se croire plus fort que la vérité .

Une des souffrances les plus grandes est d’être confronté aux mourants proches de nous. L’on sait que l’autre va mourir. L’on sait que ce passage est normal et naturel .

Avoir comme attitude l’acceptation sereine de la mort de l’autre, de ne pas trouver scandaleux son départ, de l’aider à réussir ce passage, nous rend simple, attentionné et humain dans la relation .

Le moment d’extrême souffrance vécue en conscience est aussi la possibilité qui nous est offerte de passer outre à notre égocentrisme, à ce qui nous aveugle, à ce montage de fausses protections qui n’est en fait qu’un amas de projections, d’introjections et d’évitements permanents .

Le travail en conscience de décryptage, de compréhension et d’expérimentation lucide de ces perturbations, qui colmatent peu ou prou la souffrance, peut conduire à l’effacement de l’identification à l’ego, et donc représenter la guérison d’un état plus ou moins halluciné .

Cet au-delà de la souffrance, tout en ne niant pas les vérités relatives qui sont sources de peur, nous invite à considérer la vérité absolue, celle de ne pas être cet ego limité mais d’êtreinfini” .

Il se peut que nous ayons peur de ce par quoi nous sommes attiré et fasciné d’une manière ou d’une autre, et à quoi nous résistons. Nous sommes captés par cet infini qui est en nous, par cet infini que nous sommes, cette grandeur, cette immensité, cette non-dépendance, cette liberté .

 La souffrance regardée en face et élevée au statut d’obligation de conscience est ce par quoi nous sommes convoqués à rejoindre, par l’infini approché dans la relation, l’oeuvre éminemment humaine de la rencontre avec son propre infini.

086

Le chemin

Le voyage initiatique vers le grandir de soi ne peut s’effectuer que
par l’expérimentation vigilante et tenace de soi en contact avec les épreuves
de la vie de tous les jours, sur notre chemin de conscience, vers davantage
d’ouverture à notre
être au monde. “

Ce chemin est fait d’allers et retours, d’évolutions et d’involutions où l’entropie le dispute à la néguentropie sur la scène du grand théâtre de la vie, de celui de l’homme debout en marche vers son accomplissement.

Dans cette aventure, la claire vision et la conscience des nécessaires morts et
renaissances au contact des épreuves que nous rencontrons tissent notre posture de sagesse ; posture toute à la fois faite du fruit de nos expériences accumulées, que du vide et de l’impermanente par le lâcher prise que nous devons avoir devant avoir par ces expériences.

La vie est devant nous, elle se décline en conscience, sans peur et sans reproche dans la pureté du jour à venir, toujours surprenante et joyeuse.

Ce travail d’éveil à ce qui est, effectué par paliers, fait d’avancées et de chutes, entraîne notre état de non conscience vers une existentialité agie de notre être au monde.

Et dans cette existentialité, dans l’esclavage intérieur de l’homme soumis, par introjections et modélisations, au mode consumériste ambiant, nous abandonnons trop rapidement notre libre-arbitre pour succomber aux chants des sirènes de notre environnement.

Dans ce combat que nous menons contre nos ombres, tentons de réduire nos prétentions et faux espoirs de chosification de l’homme, pour nous inscrire dans la quête de la dimension ontologique de l’être homme, afin de ne pas rester au stade del’individu”, mais de devenirosoba. “

085

Le QI

  Pour nous, Occidentaux, la dépression, l’anxiété, le stress sont des symptômes physiques. Nous parlons de la fatigue, de la perte ou de la prise de poids, du manque de sommeil, des battements de coeur irréguliers comme s’il s’agissait de manifestations physiques d’un problème mental. Ancrés que nous sommes dans la tradition cartésienne nous établissons une distinction nette entre le “tělesná stavba” et lemental”. Ces dernières années est apparu le terme depsychosomatique”  que nous acceptons avec méfiance sans trop savoir ce qu’il recouvre.

Pour les Tibétains et les Chinois c’est plutôt l’inverse : la tristesse, la perte de l’estime de soi, le sentiment de faute, l’absence de plaisir sont les manifestations mentales d’un problème physique.

Et si ce n’était ni vraiment l’un ni vraiment l’autre et qu’il n’y avait pas de différence entre la vision occidentale et cette vision asiatique, mais une tension de complémentarité paradoxale créatrice d’une nouvelle vision permettant d’appréhender la santé à un niveau décalé plus apte à solutionner la pathologie en s’appuyant sur des paradigmes libres.

Les symptômes émotionnels et physiques sont simplement deux aspects d’un déséquilibre dans la circulation de l’énergie, le “Qi”.

Le “Qi” Kde “Chiest une énergie régulatrice sous-jacente qui affecte à la fois le physique et le mental. Et il y a trois façons d’influencer leQi” : la méditation qui le régénère, la nutrition et les herbes médicinales et, la plus directe, l’acupuncture .

084