Peb sawv
Ob txhais tes upside down
Hauv qhov txias txias
Nyob ntawm ntug ntoo
Los ntawm cua stowed
Los ntawm dhau mus
cog lus kawg.
Ces tsis muaj dab tsi
Tsis muaj dab tsi kiag li
Los yog tsis muaj dab tsi
feeb
Muab koj tus kheej yam tsawg kawg nkaus
Lub ntuj loj nyob hauv nws cov huab
Tsiv mus rau sab hnub tuaj.
Pib
Ces haus
Hauv lub caij nyoog siab tshaj
Facing cov vultures
Ntawm qhov kev txiav txim ntawm lub ntiaj teb no
Ntawm qhov tsaws
Los ntawm lub tsev puag ncig.
Kev sib tw
Tsis muaj dab tsi xav
Tsis muaj frostbite los yog kub hnyiab
Tsuas yog me ntsis tshee
Caij nplooj zeeg nkauj xwb
Tias peb tau ntseeg
Lub rooj sib tham ntawm qhov tseeb.
Yug los zoo
Endless farandole
Nyob rau hauv lub fireflies ntawm lub tavern
Kuv xav tias kuv pluag ntawm sab ntsuj plig
Tawm tsam kuv tus hlub lub plhu
Los ntawm kev thov rov hais dua los ntawm qhov chaw
Thaum tav su, tsis zoo.
Nplooj khiav mus
Los ntawm ceg nyob rau hauv unison
Los ntawm zaj nkauj noog
Hnav siab
Nplooj
Nplooj yog faus
Hauv qab tis ntawm tus ntsuj plig.
Nco txog tulips
Hauv lilacs
Ob-pom
Nestled nyob rau hauv lub arbor
Qhia lawv tus kheej tsim nyog
Los ntawm kev saj
Los ntawm kaj ntug kuv rhiab.
Tseem crunching
Lub crust ua ntej lub crumb
Rau cov hnub qub hauv vaj txiaj ntsim
Xav tias qhov void hla koj
Hauv tuam txhab loj
Nyob ntawm ntug kev ntshaw
Ntawm ntug ntawm tus ntsuj plig.
Koj nyob ntawm no
Hauv nruab nrab ntawm cov nyom
Thiab kuv tuav tsis tau kuv lub kua muag
Tus me nyuam ntawm lub cim
Ntshai poob siab
Splitting lub xeem pej thuam
Los ntawm kev sib sau loj.
Tam sim ntawd
Koj coj kuv los ntawm caj pas
Kom co kuv
Zoo li ib tsob ntoo plum
Disgorging kom plam koj ua tsis taus pa
Ib tug ntxhiab ntawm cov ntshav
Nrog cov dav hlau me me ntawm softness.
Tsuas hais tias yog dab tsi
Zoo li ib tug loj-eared ntaus dev
Ib tug qw
Mus rau lub paj tawg
Hmo ntuj lub Plaub Hlis
Thaum nyob hauv vain
Hnub tau so.
Hmo ntuj owl hu dab tsi
Cov duab ntxoov ntxoo
Ntawm maples
zaum kawg coronation
Ntawm peb taug kev mus rau qhov kaj
Rov ua dua tshiab
Los ntawm lub caij ntuj sov solstice.
( Ink los ntawm Pascale Gérard )
1267
Pousser plus avant
La marche du jour
Jusqu'à la nuit
Pour que la nuit engendre le jour
Genre nouveau
D'entre les eaux
De la constance à être là
À l'ombre du rien
Quand descend du lendemain
L'ombre et la lumière.
De l'avenir
Un zeste de citron
Sur le rebord du verre
Comme on passe la main
Devant témoin
Chantant dernier refrain
Sous la glycine
Le tien du mien
D'une complainte.
Virevolte extrême
Devant le joug des épreuves
Venant à étayer
La palissade
Des manques et désirs
D'un passé de pacotille
Ouvrant à cœur perdu
La baliverne des outrances
En fond de cour
Guenilles séchant aux fenêtres.
( Dessin de Sylvain Gérard )
1267
De plumes et de poils
Le corps apparut
Par ses syllabes
Contenu
Au gré des morsures
Que je donnai et reçus
Moi, du passé pas très simple
Au futur d'avant la finition.
Marie reposa la tasse de verveine
Saccadée en ses mouvements
Au rythme du jour qui venait.
Elle ennivrait l'espace
D'un mouvement gracieux
À qui perd gagne
Une tâche de couleur
Sur son jean rapiécé.
Assis
En rond
Debout
Couchés
Nous étions là
De mèche avec la vie.
1266.
Je vis en France en 2023 dans une société qui s'engage dans une crise majeure une société parmi les plus prospères de notre petite planète.
C'est dès le plus jeune âge que nous constituons notre capital de longévité par : l'alimentation l'exercice l'hygiène de vie l'estime de soi la relation aux autres.
Ne pas céder à l'autosatisfaction la chance que nous avons de vivre vieux est à protéger nombre de personnes ne profitent pas assez de leur "vie en plus".
La longévité une donnée incontournable pour l'humanité avec ses enjeux économiques, politiques, sociaux.
La longévité renvoie à la question de sa propre mort "Qui décidera ? Qui le fera ... d'arrêter la vie."
Stop ! Je ne veux plus qu'on me prolonge et pour cela cette décision ne peut qu'avoir été mûrie elle doit provenir d'une réflexion d'avoir construit sa vie en pleine lucidité de l'aboutissement inévitable de la détermination d'arrêter.
Le suicide raisonnable est-il un ultime destin peut-on préférer de s'arrêter avant que ça ne devienne pénible alors que je suis en bonne santé et lucide ?
C'est au sein de la famille et de l'école qu'on doit proposer la gestion de son corps de gérer sa vie dans la durée.
Considérer sa vie comme une œuvre à réaliser une œuvre unique et originale, une création personnelle.
Les bombes qui nous menacent : - Cov "bombe de l'argent" générée par les 25-58 ans mais dépensée par les 0-25 ans et les 58-100 ans. - La bombe du pouvoir qui appartient aux gens qui ont du temps - les fonctionnaires, les retraités - et qui va pressurer la classe active.
Cov "mal être existentiel" est marqué par : - La consommation de tranquillisants et d'alcool - La conduite auto agressive - L'obsession des animaux de compagnie.
La crise du futur est l'inadéquation - Entre la vie d'aujourd'hui - Et la planification d'un avenir perçu comme inquiétant qui sur les plans scientifique et technique fait peur à beaucoup.
Le renversement des valeurs de gauche et de droite - La gauche défend des valeurs conservatrices, la défense des droits acquis et attaque le libéralisme. - La droite qui représente l'initiative individuelle, la liberté individuelle, la mise en compétition de chacun pour déterminer son destin et assumer ses responsabilités.
La crise majeure se profile Allons-nous dans le mur ? Ne va-t-elle pas au contraire de revoir le travail comme travail mortifère afin d'éviter de sombrer dans un gouffre moral insondable.
Existe-t-il des ressorts invisibles de survie et de développement fondés sur des valeurs implicites telles que : - "Construis-toi par rapport aux autres" - "Donne plutôt que de prendre" - "Pense à l'après".
Concilier deux principes : - Profiter de ce que la vie nous donne et cultiver l'initiative personnelle - pouvoir, conquête, innovation. - Accepter une redistribution généreuse et altruiste des avoirs et des biens pour l'existence de l'humanité.
Dans l'histoire Les vraies transformations de la société ne sont que les résultats des changements individuels.
Aujourd'hui des événements viennent assombrir l'avenir : - Les guerres - en Ukraine, la tension sino- américaine - La gestion des ressources fossiles - Le changement climatique - Les mouvements de population à venir - La démographie mondiale - Le choc des valeurs - La fragilité des échanges commerciaux, économiques, financiers.
Se rappeler qu'il y a deux réalités avec lesquelles nous construisons notre société : La vie et la mort.
Alors acceptons que nous sommes mortels et que nous devons travailler sous l'égide de la double réalité : - Que nous devons compter sur soi - Sachant que nous ne nous en sortirons pas tout nkaus xwb.
À petites gorgées
Boire sans partage
Des jours et des semaines
Comme bavardages
En plein jour.
Au plus chaud de la nuit
En marchant
Se faire peur
Avec l'ombre d'un buisson
Le grand méchant loup.
Devant le monde muet
À la source
Où repose lanterne éteinte
L'homme-souvenance
Mon âme éclose.
Engourdi
À parler clair
Ce langage intime
Oser le merci
Lui l'adorateur du Souffle.
Sous l'aiguillon du Don
Éteindre la parole péremptoire
À croire que le travail opère
En ces temps d'imminence
Où passer inaperçu.
À d'autres endroits du texte
Figuraient les ossements de l'outrance
Le paquet de chips
La boîte de soda
L'organiste avait levé le camp.
Il est apparu
Il a jeté le bois du coudrier
Pour mitonner une longue histoire
Toute entière contenue
Dans les yeux de l'aveugle-né.
N'effacer pas l'écriture
Filons droit sur le chemin
Pour toujours les graines voler
Errance dans le vent
De la patience.
Soulever la main
Du front du vieil homme
Augure conclusion
Pour éviter la porte étroite
Du jardin de l'esquive.
Regardons
Sans courir au devant d'elles
Les poubelles de l'esprit
Promptes à l'entrechocs
Se faire trace mnésique.
Plus beau
Plus loin encore que le destin
Figure l'entrelacs
Des voix de l'autre rive
Sans que le ciel s'obscurcisse.
Et quelqu'un de se pencher
Troublé de se fier à soi
Le simple soi d'un cœur fier
À mesure de se connaître
Vasque des mots qui passent.
1264
ll fût il sera La beauté d'une image Dans le missel de communion Une page à embrasser Quant les narcisses Pousseront sous le mur de clôture.
Autour de soi Le vibrato d'un amour Tourne tourne En connaissance de soi En connaissance de soi par l'autre Dans ce mouvement qui nous fait jaillir.
Et là il y eut naissance Naissance du monde en nous Naissance de nous dans les autres Naissance des autres en nous Vers l'Être nouveau Là où devenir libre.
Dans la lumière du don Là est la liberté En décollation de soi En devenant transparent Dans l'autre et pour lui Là où l'œuvre du poète est offerte.
Noble oscillation Entre l'attrait et l'aimantation Qui nous sollicite et nous aspire Et l'attrait de la pesanteur De notre moi Qui ne veut pas lâcher prise.
Et quant l'éclair nous surprend Au sortir de la nuit de l'âme Quant l'aube se prémunie Nous sommes Soleil Ouvrant les volets de la maison Pour humer le silence.
Ce n'est pas grave S'il ne reste qu'un gant Pour allumette unique À craquer sur l'absolu de l'intime Percevoir la lumière blonde De la gerbe de la Saint Jean.
Un seul gant Pour deux mains Pour serrer l'univers contre son cœur Sera le chant de l'alouette L'offre de sa chair Sur la terre promise.
Trop de choses à entendre À regarder à contempler De l'aurore au crépuscule Amène le chercheur en terrasse Au contact de sa disponibilité À être Présence sans attente.
Ne perdons pas notre temps Le silence de ces paroles Ne nuit pas au silence de l'Être De porter remède au visage fermé De l'ami qui va de son côté À cent pas du cerf-volant de l'altérité.
Pas trop mal Cet effet Du lancer de balle Contre le mur La chistera rapetassée Faisant œuvre de salut public.
Nous irons ensemble Par les chambres désertes Guerres finies Exiger le ratio De la Vie de sa Vie Pour aimer le forban de nos cœurs.
À distance Se faire plaisir Et que ça protège pour de vrai Cette armure de surhomme Dont je ne puis me passer.
Extraire l'énergie de l'environnement Figer son corps Dans une posture de prédation Pour donner pain et eau À l'inconditionnel du système.
Ça barzingue de partout Cet accoutrement de métal et de bois De cuir et de plastique À être de ce monde Attelé aux trémies.
Tout se tient tout se fait Dans l'imbroglio des échanges Même les chaussettes proviennent de ci de là Pour que marché prospère Sur un air de valse musette.
Le verre, l'alu, le titane, et les terres rares Engrangent les bénéfices des nouvelles technologies Récital hurlant sur la nef des fous À mettre le rationnel en dentelles Par le bien des contrefaçons.
Ta puissance est grande Tu crées et tu danses Du coffrage au moulage Sur le ventre de Terre-Mère Pour le bien de l'humanité.
Balivernes que cela Engendrement des chimères Ouverture de béances Les lèvres de la mer se régalent Les plaques tectoniques craquent.
La dernière charrette passera Du bleu de l'ouvrier au mufle du patron À brinqueballer Jusqu'à épuisement des cheminées de fée Dans la vallée des Saints.
À coups d'engins de défonçage Vingt quatre heures sur vingt quatre Sous la coupe des trompes de brume Amenant les travailleurs de la lune À travailler pour la thune.
Dans le tunnel de la vie Y'a des poussins, des coqs et des poules Tout partout dans la prairie des amours Fleurissent mille fleurs et bons mots Pour se dire qu'il y a autre chose à faire.
Queue de comète apporte quoi se mettre Du berceau au cimetière Défileront parades et flonflons Afin de garer sous le matelas Quelques doublezons pour les poupons.
Pluie, vent et mât de misaine à l'ouvrage Les camarades des champs, les camarades des villes Auront pour messe funèbre Un tour de piste chez Gégène Au grand dam de Notre-Dame.
Silène épanoui
Assis contre le mur de sa vigne
Murmurait quelques comptines
Apprises dans l'enfance.
Plus de hasard
Plus de bouche à bouche avec la réalité
Son endurcissement était conditionné
À ce qui se fait de beau
Le dos tourné. Et de renchérir
Dans la Comté
Que le grain est plus gros cette année
Et que là où règne la loi
Nous pourrons jouer le rôle
Du dépassement du visible
Pour nous ouvrir à nos prolongements.
L'Emprise était considérable
Les choses sérieuses devaient commencer
Dès valise à bout de bras
Se diriger vers la sortie. Ua, pas un cri
Juste les recommandations de l'assistance
Ce mirador des choses promises
Qu'à tout bout de champ
Nous ramenait à table.
Et de frapper du poing
Devant l'assertion
Que le hasard n'existe pas
Qu'à nouveau la souffrance nous fige
Que les coïncidences nous défient
En nous gratifiant de combinaisons improbables. Obstacles que tout ça
Notre emplacement est inscrit
Sur la grille de départ du nouveau parcours.
Perdre
J'ai refusé de vivre
Pour n'avoir pas à refaire
Le désapprendre de la routine du mal.
Maman
Dis-moi que la terre est un lieu d'épreuves
Et que mourir pas trop vieux
Permet au diapason du temps
De passer à la suite. Au bas de l'échelle
J'espère encore ton soutien
Mais que notre empreinte terrestre est lourde
Que l'ascension se fait sans repère
Que la pensée
Etant identique à ce que je fus
L'astre de ma révolution
Tourne à l'envers de sa vie
Que mon orbite est belle
Et seule. N'y pouvant mais
Je recueille
Et j'adhère à l'âme des lisières
De la Lumière
À cette re-visitation de notre vie
Acceptée ou refusée
Qui fondera notre enfer ou notre paradis.
Les pénalités seront lourdes
Pour ceux qui atteignent des records de longévité
Et qu'à trop soigner son Entrée
On écope à n'en plus finir
Le trop plein des émotions vécues. Et de décider d'évoluer
Dans le sens de la croissance
Et de la montée
Léger
Toute soif de satiété effacée
À éprouver
L'éblouissement spiralé
De l'ascension
Cette descente en nous-même.
1261
Rares coulent et roulent
Les souvenirs
En leur grésillement d'ondes courtes
Jusqu'à l'aride
De leur accomplissement.
Du bout du nez
À la pointe du pied
Les souvenirs
Tels démons et farfadets
Tenaient ripaille le long des chemins de traverse.
Ne chantent plus
Les souvenirs
Dès soleil couchant
Fantômes éconduits
De la fête chez Meaulnes.
La saillie ne les fait plus sourire
Les souvenirs
Le vent sur la Lande
À pousser du bâton les vaches du troupeau
De cornes et cloches énergétisées.
Déroulent la Beauté des jours heureux
Les galoches raclant la poussière
Sur le chemin de Laroussière
Les souvenirs
Aux yeux bleus des trois sœurs.
D'une aile l'autre
Sans peur et sans regret
Les souvenirs
Caressent du bout des doigts
La chair odeur de foin.
Le frêne
D'un saute de vent soudaine
Balaie la cour aux bouses fraîches
Des souvenirs
En sortie de l'écurie.
Sortir le livre de la musette
Amusait le garçon
Des souvenirs
Merveilleux breuvage du calice offert
À qui le temps ne comptait pas.
Table mise rallonge tirée
Banc et chaises glissés
Les souvenirs
Aux genoux pliés
Avaient le bois pour complice.
Le lit ne chômait pas
La nuit aux feuilles de bouleau
Bruissait à la demande
Des souvenirs
Le doux reflet d'une lune galante.
Nous étions tous les deux
À se montrer du doigt
La chouette sur l'armoire
Souvenir d'un silence infini
Que le sommeil finit par recouvrir.
Et que me voilà seul à présent
À dévaler dans l'air glacé
Des souvenirs
La pente de l'Aspavoune
L'œillet de poète aux lèvres à demeure.
1260