Roses éclats De tremblements L’ éternel accueil Colorant de poix Les portes de chêne Qu’entraînent en fond de poème Les plongeurs d’avenir.
J’ouvre le ciel Je ferme le ciel S’effacent les pas Sous une cordée de nuages Pour en dernière instance Allumer bougie de l’âme Au ressaut de la confrontation.
Puisatier Au regard attendri Contemplant l’arrêt du train En rase campagne De la Mayenne l’élu Jusqu’au pont de Nantes J’opérai un tourniquet.
Crépue chevelue La pensée étranglée Dans le cœur des horloges J’ai accepté par dérision D’allumer le trait de nuit De noircir le jour Juste pour un silence.
Un petit bouquet de fleurs des champs Disposé contre les vibrations Des étoiles nos sœurs Errantes passagères Sitôt écrites Lettres étranges Jetées au panier.
S’il te plaît De me tendre la main M’oblige à tourner la page Du grimoire en peau de veau Pétales de rose jonchant le sol Comme recueillir l’enfant Révélé en catimini.
Ta main Agitée dans une touffeur de vapeur Egrène le mimosa À portée d’une enveloppe Serrée contre ton cœur Alors qu’une dernière hirondelle Cligne de l’œil.
J’attendrai de te revoir Pour lever mon verre À hauteur de regard Puis cogner le talon sur l’embarcadère Quand passe le chant des peupliers En pleine couvaison Des chatons de l’enfance.
Enorme écouvillon Drainant par la soie du sanglier Les poussières de la veille Membres repliés Dans l’alcool de poire Retour de couches D’un coup de machette décochée.
Ferme les yeux Puis ouvre-les Pour perles de rosée Couler d’abondance Rayon de lune cherchant codicille À suivre rapetassage D’un linceul chiffonné.
Fleure bon l’échappée vernaculaire De ton souffle Foulard autour du cou Ô femme arc-en-ciel Mirlitonnant quelque chant Au déplié élevé de ta voix De grande tenue cathédrale.
Egalement complices Une multitude d’êtres affluèrent Portant hauts les faisceaux de la guerre Là où tombèrent dans le Trou Jadis pour faire vite Les guerriers de l’oubli Au risque d’aller ailleurs.