Devine qui farfouille dans l'auguste bassine des désirs endormis à même de frémir. Sous le ciel la montagne ceinture que berce le flot des pensées confidentes d'un assentiment céans. S'élever paraître pyramide éternelle puis se coucher dans l’anneau des noces. Ami des souples évidences au chuchotis de la rose ardente sur la crête à contre-jour j'ai vu battre ton cœur. Engoulevent au vol effrayé de ta parure extraire le trait de plume radieuse page à l'écriture fine. 1143
زمرو آرڪائيوز: ڊسمبر 2020
Coquinage
Perché sur un roseau c'est un bel oiseau à pied ou en voiture qui fait turelure jusque dans la plainte avec vigilance et sans crainte à guetter l'aigle noir sans toutefois y croire ne serait-ce qu'une fois dans la ville de Foix où parmi les étoiles qui décorent la toile comme en Ukraine au milieu des graines ou ailleurs à toute heure prendre le canon pour la raison tout un art le Cæsar en clamant "آزادي" par ces beaux jours d'été aux nuits longues longues dans le hennissement des hongres à rentrer dans la danse ronde de l'étang de la Bonde sous les tamaris dans la friture des rires pour prendre foi et comme ceux d'un Roi ouvrir les bras larges comme des draps gardant poignée d'étamines rouges du sang de Carmine à l'heure de vérité pommelées dans la nuée quand l'horizon sur le tard d'un accord de guitare se replie tel parapluie sans bruit toi et moi dans le froid pour sauter à la main un béret dans une flaque de lumière tel Artaban le fier l'ancien florentin qui de bon matin frappait la casserole dédiée à son rôle au milieu des sorcières bleues de Saint Ferjeux et faire romance au pays de France pour miracle de papier endimancher le chemin de ronde de la Citadelle d'une rondelle de mortadelle en agitant branche d'olivier sans se faire prier sans un murmure sans rature dans l'éloignement du monde. 1134
Fildefériste
Fildefériste de la voie étroite ma joie demeure petite boule de plumes au creux des mains les escaliers de la honte n'en finiront-ils pas sous ce ciel de feu et de cendre de babéliser et se plaindre qu'après Pâques la longue année à construire comme fissure dans le mur de terre crue laissera paraître sourire en plein vent. Avec son ventre rebondi il se vautrait et ahanait de sueur et de grognements mêlés pendant qu'au paradis des horloges à balancier les soldats de la mauvaise heure étaient rendus aux familles à jamais écrasées de douleurs dans ces cercueils de bois blond telles boites à chaussures de photos ressorties en tremblant distribuant les souvenirs du temps d'avant hors le fléau des ordures de la guerre. A se mouvoir en silence à déplorer en pleurant la présence écrasée et perdue quand le petit faisait ses dents que les anciens frappaient en cadence leurs canes sans bout de caoutchouc sur les dalles d'ardoise sous le nez du bout de chou à la deux à la trois croix de bois croix de fer quand l'ennemi passera fermerons lumière et poste de radio. ( Dessin de Jean-Claude Guerrero ) 1042
Une maison dans la prairie
De nuit comme de jour
une énigme à deux sous
pour un cotylédon de Dieu
sortir les violons
sous la halle
à ranger dans les panières d'osier
les restes du festin.
Tout ça n'arrange pas les affaires
du marchand de grenouilles
alors que s'organisent sur la grand-place
maints ateliers démoniaques
des ateliers de démonstration
des ateliers de confession
n'empêchant point les démangeaisons.
De nuit comme de jour
à la merci d'un burn out
nous avons enfoui la tête
dans le sable des contingences
faisant jaillir une ribambelle d'enfants
vêtus de sacs de jute
auxquels manquaient les coutures de l'esprit.
Pleurez
et n'y revenez pas
les bruns et les noirs sortent des abattoirs
comme escargots après l'orage
à se faufiler au son de la flûte
bannières au vent
vers le grand raout des hamsters.
Terrez les âmes au fond des cimetières
et gardez-vous des brancardiers
à la sortie des urgences
montant la garde
aux portes de la cité
démarche vacillante sous la lumière des becs de gaz
que des papillons de nuit tentent de séduire.
Marchez droit
jusqu'au trou creusé la veille
pour à genoux une balle dans la nuque
évoquer cette dernière lune
où panser ses plaies
remuait avec tristesse
le souvenir des rires avant que la pluie cesse.
Rebellons-nous
soyons de poudre et d'estoc
les environnants de la cause
avant d'être renversé par un vent mauvais
nous les remueurs de fonte
que le feu des forges encanaille
avant la fermeture.
De nuit comme de jour
s'agissant de l'ennui
courons nous mettre à l'eau
pour barrière levée
de par le vaste monde
réinventer la petite maison dans la prairie
au coût énergétique énigmatique.
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Sonnailles des drailles
Me suis épris de la clochette
sonnailles sur les drailles de l'esprit
à contempler la fertilité
des rencontres
de ma vie d'écolier.
Revêtu du grand tablier noir
aux liserés rouges
j'ai foulé l'asphalte
aux marrons ronds
de la cour d'école.
Du Souffle incarné dans l'instant
d'une rive l'autre
j'ai frôlé l'aile charmante
des œuvres du printemps
à cueillir incidemment.
En retard d'une saison
à la fermeture vacancière
me suis trouvé contre la pierre
à écouter le turlutu des alouettes
comme parole principielle.
Ai tendu le nez
vers un ciel qui se tait
au milieu du sanglot des narcisses
où se fondent à l'horizon
les violons de l'esprit.
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Tes mains de neige teintes
Tes mains de neige teintes à la closerie des lilas ont bâti la cheminée des forges sans un cri sans un souci. Le sourire laissé en bandoulière sans que le bât blesse l'âne de Cucugnan et l'âme des parents. A friser l'esprit des calques d'antan il est un atome du présent pris au piège d'un carcan. Se dandinent sous le velours des lauzes le prisme des accords vertébraux des laudes délicates. Au matin de juin malin de bisous doux avec toi sans que vienne la peur sous la callune un scarabée doré lustré de nuits passées s'est glissé en tendresse sur ton palier de fils vierges. 816
خير, مقصد ۽ سيٽ
هوا ۾ وڄڻ تيرن جي والي محرابي افق تي اسان جي محبت جي مثلث جي. اتي ٺڪر جو کوهه آهي کوٽائي مان پاڻي ڪڍڻ ٽريٽن جي ڪاري ۾ دفن ٿيل يادن سان. سڀ کان پوء ٽارگيٽ ان جي قوس قزح جي رنگن مان فريم کي ڇڪڻ سان نشان لڳايو مقصد تي نظر. اڻيل رتن سيٽ انهن هنڌن جي بابا جو انتظار آهي اڻڄاتل ظاهر ٿيڻ جي منهن ۾ آرام واري جسم بابت. ڪنن تي پاڻي علم جو خاتمو سوچيندڙ کي اڏايو بدلي جي ديناري کان ٻاهر. ٽارگيٽ جي دل ۾ le trait de radiance ira se ficher چمڪندڙ دم au plein emploi de la sérénité. تلاءَ جي ڪنارن تان لهي ويندي ڪالهه جا جانور چين, جهنگلي ٻلي ۽ خرگوش حالتن کان سواءِ. اچو ته گھاس جي مٿاڇري تي ڀليڪار مونا ليزا جي مسڪراهٽ سان بهار جي ٽڪنڊي روشني جو ٻج ويلز جو, هدف ۽ سيٽ. 747
Le pont des lumières
Le pont des lumières au bout du bout en lisière à la hune du prunier laissait paraître le grand homme ganté de noir visage épais aux pommettes saillantes un reflet le chat descendant l'escalier de bois à la remontée des vaisseaux vagabonds hors des canaux dormants il y avait place sous la soupente pour le loup gris en retour de forêt fragile et tremblant d'une pluie fine persistante alors que sur la table blonde à découper les légumes en petits carrés sans que le couteau ne frappe la planche nous étions ombres projetées sur les murs de la caverne prêtes à se jeter dans le fleuve calmes à se remémorer les fleurs éparpillées et flottant à la dérive ses grands yeux verts son ronronnement énonçant les formules d'accès sous le dais bleu en juste affectation du rite les cinq doigts posés sur la rambarde غور ڪرڻ la frise en bordure du quai auguste démarche pieds nus sur la terre battue accompagnant le caravansérail prêt à franchir les portes de la ville sans que l'enfant paraisse alors que le soleil frisait les nuages bien loin vers les montagnes à point nommé du roc amer et des fruits murs que la vigueur des chevaux les faisait se cabrer devant les chiens en souvenance d'autres départs la rose des sables ignorée sur la piste des augures à suivre le vol des vautours au dessus du jardin les sandales bridées serrées dans les flaques d'eau de l'abreuvoir que le vacillement de la flamme des lanternes dansant d'une main l'autre irisait sans que le scarabée tombé sur le dos ne s'émeuve et que des sons gutturaux effarouchaient les oiseaux à peine éveillés dans la froidure de cette aube où l'horizon fermé par une brume laissait imaginer les hordes sauvages venues d'au-delà de désert et détruisant tout sur leur passage jusqu'à renverser les étals que les yeux joyeux des visages poupins avaient imaginés sans que l'homme au tablier de cuir du centre de l'arène ne lance les coqs les uns contre les autres gonflés de voix de rusticité féroce qui dans l'arène pleine de plumes et de poussière portait en breloque quelques gouttes de sang perlant de ci de là sous la tambourinade qui lourdement montait aux limites des habitations pour enfler cherchant sans hâte la juste note à se mêler à l'éclosion des frissons de l'instant couverture élimée pour un dernier sommeil que le jour viendrait cueillir avant que le feu prenne bûche après bûche et que le mariage consenti en fin de contrat aux formes dépouillées n'offre la clameur des grandes orgues sous les voûtes vibrantes jusqu'au tréfonds de l'univers flammes orchestrées sans linceul apparent aux pleurs mêlés dans le cercle de craie circassien où réunis pour l'offrande convertir le sel en rosée histoire de faire sécher le trousseau des anciens une fois l'an à la Saint Jean sur le pré communal sans que chemise ne manque en apnée hors du gouffre sous la risée des lazzis mélodie crissante des criquets distillée pas à pas à la remontée du pont des grâces arche après arche quand les lumières s'éprennent des rêves bannières des prières déchirées par la souffrance et claquant au vent de l'unisson pour porter éveil au peuple des humains devant le jour qui point. ( détail d'une sculpture de Martine Cuenat ) 693
Mirabelles à l’index
Mirabelles à l'index perles en attente de qui se courbera dans l'ombre d'une vision sans que l'encre paraisse sur la missive jointe à l'épaisseur du verbe. La vie pleine de l'emploi de soi dans l'accueil bouche cousue d'un cœur contemplatif illustrissime écho des sabots du mouflon sur le pierrier de la montagne. Dans cette Trinité se joignent les visages des enfants croquant la peinture des icônes les semelles universelles des marcheurs du vent et l'épaulette à fougères du galimatias des conversations. ( مارٽن Cuenat پاران مجسمو ) 692
وقت جي عجيب لچڪ
وقت جي عجيب لچڪ par temps de neige dans le jardin aux légumes que la durée amollit. Les violons sont rangés les feuilles tombées et ramassées pour un chat ne s'aventurant plus sur la froidure des dalles. En vigilance des uns pour les autres nous avons appliqué nos mains sur le tronc rugueux du sapin fraternité interrègne oblige. le Verseau du vitrail verse en ses deux rivières la vie et l'amour les hôtes de ces lieux. Ce rien qui fait la vie sous la frondaison des grands arbres ourle l'humanité d'une montée ascensionnée. Pensons avec la chair de notre monde aux illuminations à venir dans notre pays de science. Faisons pleuvoir sans cesse au fond de nos cœurs pour que règne l'amour jusqu'à la fin des jours. Nous réunissant en harmonie soyons le pain et le vin des actes de notre vie tournés vers le "prendre soin". Du règne minéral extrayons la liberté de l'énergie pour qu'au feu par friction se mêle le feu solaire de l'âme humaine. Soyons l'intelligence immémorialle de la totalité des plantes pour que le règne végétal tourne l'œil du cœur vers le soleil. Etant en quête de lucidité entraînons chien, chat, cheval, éléphant à orienter les cinq sens, l'instinct et l'émotion vers l'intelligence mentale. Homme et femme de bien dans les temps à venir soyons l'être nouveau dans un parfum de co-création des règnes. ( مارٽن Cuenat پاران مجسمو ) 691