Vivre la toile recouverte de couleursdans les deux dimensionsde l'une à l'autreles brosses brassent l'aircoulures aux lanières gouleyantesles signes éclosentsitôt remis en leur origine. Écluses ouvertesla montée des émotionsfait vague uniquequand l'étrave saccagel'eau et la bergeentre les rangées de platanesau vent sifflantsur les bourgeons à venir. 500
شاعر وري نه پڙهندو آهي هو لکي ٿو هو ڪڏهن به پنهنجا قدم پوئتي نه هٽائيندو Il s'éprend de l'agitation des foules. هو سڀ ڪجهه سمجهي ويو ۽ ڪجهه به نه. وڏي لاتعلقي. شاعريءَ جي اظهار ۾ بي ترتيبي نظر اچي ٿي Mais elle réfléchit le monde. ٻاهران لفظن جو کوهه آهي بڇڙائيءَ جو - هڪ - u - x À la source des mots. شاعر انسانيت کي نٿو بچائي هو پاڻ کي بچائڻ جي ڪوشش ڪري ٿو سندس ان جي وجود جي contortions ۾ Qui le font s'ouvrir. Le poète est un gyrobroyeurهو لفظ ساز آهي ٻيا وجود حال يا ماضي. هو آيت ۽ ميوو آهي ۽ شور ۽ گلاس ۽ پاڻي.499
Le temps
n’est pas constitutif d’un quelconque ordre ; ce qu’est par contre l’intuition
qui elle est aveugle au temps .
Le temps n’est que le passé et l’éternité . Il est impossible de penser le temps, de saisir le temps . La notion d’ “instant présent” est un oxymoron
Le temps ? Ce
montant vertical entre les deux parties de la fenêtre ; un avant, un
après, un tout près, un ressenti gauche / droite, une bipartition, un ailleurs
? La pensée s’exerce à le définir … et le temps file entre nos doigts .
Le temps ne
partage ni ne relie ; il permet un faux dialogue entre deux
illusions, il remplit un néant qui fait peur, il permet le bavardage sans que
l’après soit évoqué, il fausse la vie, il nous fait appeler “vie” ce
qui n’a pas eu le temps d’être, par manquement à la vie, par non acceptation de
notre finitude .
Le symbole, سندس,
est une incarnation de la réalité, de ce qui fait du lien entre le sujet et
l’objet .
Il y a quelque
chose au delà du sujet et de l’objet ; il y a la résonance de la rencontre,
hors temps .
Ce qu’il y a de
contradictoire, de naïf, de mutilant entre le sujet et l’objet en relation
univoque, dépasse la capacité de parole . Cela exhausse et incite au mouvement
et à l’action, ce qui permet de passer à un autre niveau de réalité .
Il est nécessaire
de changer son positionnement en interrogeant sans cesse “la manière dont
je suis” par rapport au monde . Et si celà ne se peut, s’il y a répétition
des mêmes choses : c’est manquer la cible .
De passer d’un
niveau de réalité à un autre niveau de réalité ne peut se produire que lors
d’un certain état de disponibilité, quand quelque chose nous pénètre secrètement,
lors d’une claire observation sans parti pris, d’une méditation, d’un lâcher
prise …
C’est alors qu’un
temps nouveau est, l’instantané, le temps qui naît, un temps là, dans la fulgurance
de son émergence, un temps d’hier et d’aujourd’hui, un temps hors temps, la
plénitude de l’instant, comme si l’éternité se trouvait là, à ce moment, un
temps fait d’ailleurs et d’ici, le temps de la rencontre, et qui est bien plus
que la somme de ce qui nous convoque et de ce que nous sommes, un temps en
élévation qui promeut un autre niveau de conscience, un temps où aller, un
temps déjà là, le temps qui n’est pas constitutif, le temps qui néanmoins nous
embrase, l’âme alors exhaussée c’est-à-dire animée par le double mouvement de
l’accueil et du don de soi rassemblés dans l’embrasement de soi .
De saut en saut de sourire en soupir de soupir en sourire quoi que l'on fasse aujourd'hui fera face à la finitude pour demain et après-demain en débours de quelque nuit d'amour ~ accueillir le temps qui passe. Eclose chaque matin au chant du merle l'aurore nouvelle ouvre ses paupières pour une journée convoquée ~ présence à ce qui est. Remettre la maison en ordre nourrir le chat aller au marché déjeuner avec un ami ouvrir un livre refermer les pensées dans le linge blanc des souvenirs ~ accord avec ce qui vient.