Pas de deux dans l’âtre des instances

Circulez   
Chevelu des nuages   
Appelant les mannes des ancêtres   
Que la nuit coquillarde   
Énumère ma mère   
Plus haute par les futaies   
Sans que le sang coule   
À même la danse   
Tenue réglementaire   
Sur l'estrade des rêves.      
 
Terre ô terre   
Sois le cri et l'oiseau   
L'appel et la venue   
En ordre dispersé   
Barque à même   
Le fleuve de métal   
Qu'organise   
La voix rauque   
Du chambardement mémoriel   
Sans fard sans âge.      
 
 Lune   
Que les insectes interpellent   
Au crissement léger   
Des élytres de lumière.      
 
Eau de lune   
Opercules aspirant   
Les dernières lueurs   
Des anges survenus.      
 
D'une étreinte incontrôlée   
Le sanglier boit   
Gorge raclant   
La pensée des vivants.      
 
Loin très loin   
De tous bords survenus   
Les rats accourent et dansent   
Le pas de deux des instances.      
 
Mètre par mètre   
À montrer   
La rive et la rivière   
L'envers et le décor    
Le maître de l'hiver   
S'est couvert de mystère   
Crissettis d'amour   
À mesure d'inscrire   
Dans l'arbre mort des renaissances   
Le rire des compagnons.      
 
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