Sous la gouttière du temple y'a la romance la saga du temps qui passe le cortège des semelles de bois le frisson des roseaux le gond d'une porte que l'on ouvre et qui grince demain ou après-demain de rien en rien les bras ballants yeux levés à l'horizontale festons des nuages hors limite du ciel en syncope légère sur le pavé d'argile à griffer d'ongles écaillés le passage des fourmis en rivière d'être vers le sans arbre du sable ridulé.
Mon âge assis contre l'arbre regarde boule de suif éteinte шөнө болоход un cataplasme en brise-glace de retour de mission de père et mère le descendant au risque de connaître flamme terminale mes annales dispersées un soir de grand vent la carrière ouverte гэх мэт dernier charroi de mèche avec le raisonneur apocalyptique notre bâtisseur notre fossoyeur notre inventeur.
Marée remise marée rétrocédée marée du compte à rebours marée déposée marée reprise verrai-je le dernier hoquet descendre toboggan la pente aux ajoncs la mise en veille des sphaignes de l'étang ma correspondance en bel équipage filant grand train sans attendre que je m'éteigne pleurs refluantes sous le dais mercantile des arrimages familiaux.
Noir de noir en l'écritoire souterraine de corolle en corolle tendre la corde entre chien et loup.
Capter la prosodie du glatissement des vautours vertigineux voiliers éboueurs de vestiges sans soupçon sans contre-façon accablant de tristesse. Surgissement des mains tendues jaillies blanches de la paroi anthracite aux reflets de lune en retrait des lumières de la ville au son du buccin sentinelle drapée du manteau de cuir que revêt le vacher le fouet dressé, viatique devant l'autel où surprendre la faille avouée. Le Grand Bédé se dresse le chapeau de clown vissé sur son front Frankenstein, gorille à la quenouille taguant sur tablette d'argile les blessures de sa pensée, traces cunéiformes gravées sur le pas de porte au goutte à goutte d'un ciel pleurant de se savoir aimé.
Suif dans la gorge le glissant d'une corde. L'aplomb du désir l'épuisette à la main. Tout passe tout reflète la présence. Devant le miroir le visage enjoué.
Passer de ce qui est dur à ce qui est tendre.
Etre en amour avec soi-même.
Pas de théorie juste une intensité venue de l'intérieur.
La grâce on la reçoit.
Maman arrête de me dire qu'il faut pas. La transmission une course de relais.
Chaque âme est riche de l'attention portée à l'autre.
Plein de papillons ces messagers sans poids.
Entre genêts et ajoncs хана нээгдэнэ.
File le vent évitant les impasses. D'avant le vrai silence gambade douce gambade. Ecoute l'air respirer.