De l'eau
de l'eau à foison
assignée au feulement incessant d'un chuchotis animal
froissement d'une voix contre la paroi de basalte
gouttelettes de perles au diapason d'un son guttural
claquement des mains velues contre le roc ensanglanté.
S'élève la monocorde allégeance
le faisceau continu
la plainte stratifiée des écobuages de la cité .
S'exprime l'alphabet en ses dissonances
ces frères dont la pratique artisane
fut emportée par la burle
vers la vallée des permissivités .
Seul le son d'une cloche
par dessus le courant d'eau
manœuvre à l'appel
les hommes de la magnanerie
alors qu'il fait encore noir
par ce matin d'hiver à traverser ce pont de bois
les sabots frappant de leurs ferrures le seuil de l'atelier .
Heureux événement
que l'arrivage des ballots de soie
hérissés de mille fils irisés
hors la grossière toile de jute
à l'arrêt comme hésitante
d'entrer dans la goule
où le mâche-menu des ferrailles associé au crissement des éraflures
gargouillent du lissage des textiles fins .
Maraude instantanée
du garçon derrière le bâtiment
ramassant vivement la musette pleine
posée sur le banc poisseux du vestiaire
le temps d'un saut dans l'ombre
hors du ravin des attendus
pour se retrouver ivre libre
le cœur battant
sur la sente caillouteuse
hors la promiscuité du bas
et haut les cœurs
apporter en la chaumière sans feu
les noires stries
d'un à-jour imprimé
sur le pourtour de son visage
de châtaignes et d'oignons
oings .
Message hors âge
des floricoles levées d'esprit
des génuflexions lasses
sur le chemin des trois croix
entre le Golgotha et la finitude de Marie .
Les femmes saintes seules admises
à retenir par le bras
les mâles de passage
pour un sourire
ameutés
disparaître dans le taillis
à la recherche de l'argousier
qu'ils feront suinter
sur la pierre des fièvres
histoire de se mettre en marche
sans compte à rebours
sur le chemin coquillard .
Les femmes saintes seules admises
en progression lente
vers l'amour et la compassion
chargées des brassées de genêts dorés
à la mesure des hautes portes des granges
enfouissant sous leurs amples jupes
les crânes des trépassés
les reins ceints d'une étoffe
si rouge
que le soleil levant
de par son disque iridescent
évoque le saint chrême de l'onction du mercredi saint
celui des faiseurs de jours
pour peu que la mise soit permise
sur le suin safrané
de la jument grise de maître Cornille
ébranlé de plaisir
à la vue de cette farine si blanche
que le puissant déplacement de la meule
pierre contre pierre
fait s'envoler
au gré des trilles du merle
au petit jour
d'un matin de mai .
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mon amie
De t’avoir rencontrée me remplit de joie, toi, différente de moi et pourtant si proche .
Tu m’accompagnes et me calmes lorsque le temps est à l’orage, que de noires pensées montent de mes gouffres amers et que mes réparties sont excessives .
Tes fermes colères que l’on pourrait croire feintes me sont le remu-méninges vibrant et salvateur lorsqu’atteinte par un assoupissement de l’attention et de l’âme je balbutie de vagues réponses devant le risque de la nouveauté .
Je t’aime, sans l’ombre d’un doute, que même notre arrivée conjointe sur une autre planète ne pourrait nous dispenser d’exprimer notre folle envie en miroir de chercher et de comprendre à tous propos ce qu’est la vie .
Je t’admire au-delà de toute considération restrictive, d’une admiration dispose et large, que même l’envol tardif d’un perdrix devant nos pas ne saurait nous distraire .
Et pourtant Dieu sait que j’aime les perdrix rouges qui de leur vol lourd et plat pourraient réveiller dans un sursaut salvateur le dormeur du val que j’ai si souvent tendance à être .
Devant notre énergie d’hommes debouts chargés des possibilités de réalisation à venir, la terre, notre champ d’activité, est si vaste, puissante et fragile à la fois, sensible, amoureuse et réceptive, qu’il nous arrive même d’entendre le murmure du commencement des commencements .
Ta parole tournée vers l’éternelle urgence à énoncer l’essence des choses me permet de poursuivre mon chemin, délié de toutes entraves, vers le clair ensemencement de mes jardins les plus profonds .
Tu m’accueilles avec tant de générosité, de promptitude et de justesse que je n’ai même pas le temps de te remercier. Dès que je te vois, je suis à l’affût pour te consommer avec ma tête et mon coeur, et dès que je me consume, dès ce que tu m’offres pénètre en moi, alors tu disparaîs, alors je fonds .
Tu es mère, grande soeur, ange et félibrige de mon coeur pour qui l’émoi que je ressens à ton égard est de suite transformé en “sens” clair et profond au service de mon engagement de fidélité à ton enseignement. トイ, ma flèche lumineuse .
Et puis je t’ai librement choisie comme étant mon amie alors qu’on ne choisit pas sa famille .
Et je serais toujours l’arc pour bander tes pensées réitérées avec force tant il est impérieux pour toi que nous les prenions en compte. L’état du monde actuel en dépend .
Ton message passe. Ta parole est reine. La fluidité de ta vision m’épouse. Les traces que tu laisses derrière toi, je les recueille au plus fort de mes perceptions et de mes capacités mentales pour les intégrer le temps d’une communion venue .
Ton visage est inscrit au profond de mon âme et pour peu qu’un souffle vienne à passer, aussitôt je me lève pour reprendre ce chant mystérieux qu’au cours d’une de nos premières rencontres je murmurais et qui depuis toujours m’accompagne lorsque je croise ta route .
Ton regard signe les instances de ces lieux de paix et de convocation à la vigilance d’une attentive flamme de pertinence .
S’il arrive de nous perdre quelques temps et que je te retrouve, aucun préambule n’est de mise dans le premier regard que tu me portes. Tu es là, je suis là, 軍団, âme et esprit prêts à la tâche qui nous incombe, ce grand oeuvre tissé de chaleur humaine, d’intentions de bonté et d’exigences de compréhension quant à notre posture à tenir dans nos temps si troublés .
Et si tu partais en voyage, sache qu’ici ou ailleurs il y aura de la place pour tes disciples, pour mes frères et soeurs en toi, afin de perpétuer le feu d’entre les eaux et le crâne, et nous entretenir de ce qui reste encore à faire .
Et puisque la vie est quête et pélerinage continu, tu es le bourdon du pélerin, le précieux bâton qui me soutient et avec lequel je calligraphie dans la poussière du chemin les lettres sacrées de notre écriture universelle .
Je t’aime, mon amie .
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Juste un pas vers la sagesse
Sagesse. Le mot “sagesse” vient du latin “sapere”, d’où provient également le mot “saveur”. La sagesse est l’art d’apprécier la saveur. Elle marque une attitude très concrète, très réelle, et assez éloignée d’une organisation conceptuelle élaborée. Il s’agit de trouver un art de vivre qui permette de goûter la saveur de la vie .
Comment ce concept de sagesse se relie à celui, plus occidental, からphilosophie ; car philosophie veut dire “amour de la sagesse”. Dans l’Antiquité les philosophes étaient des hommes dont on attendait qu’ils vivent selon leur philosophie qu’ils enseignaient. Philosopher impliquait une manière de vivre qui mette en harmonie la pensée et la vie .
Et puis au cours des derniers siècles, en Occident, la philosophie est devenue l’art de construire des systèmes de pensée, de les étayer, de les défendre et, dans des “disputationes”, des discussions, de prouver leur suprématie sur les autres. Dans la Chine classique, un des foyers de la sagesse du monde, celle-ci était conçue différemment ; ainsi l’on disait que “le sage est sans idée, sans position, sans nécessité” .
Je pense qu’un sage est un être humain sans qualité particulière, sans idée déterminée à l’avance, sans position à défendre, parce qu’il veut rester ouvert sur la réalité, afin d’être frais et dispos à ce qui s’advient. C’est par cette posture que le sage peut le mieux refléter celui qui se confie à lui. La sagesse est donc à l’opposé de la crispation. Elle est proche de la sérénité .
Le sage ne “croit” pas ; il a la “foi” .
The “croyance” vient du latin “credere” et dans cette famille de mots on trouve notamment en français “crédulité”, c’est-à-dire une manière de donner son adhésion à des affirmations que l’on est pas capable de fonder rationnellement. Croire c’est adhérer à certaines affirmations .
The “foi” vient du latin “fides” et dans la famille des mots issus de cette racine il y a en latin “confidere”, qui a donné “confiance ” en français. Un homme de foi n’est pas avant tout un homme qui croit ceci ou cela, mais un homme habité de l’intérieur par la confiance. Avoir la foi, c’est avoir confiance dans la réalité ultime quelle qu’elle soit. Nous pouvons être habité par la confiance et la foi sans véritablement savoir quel est le fond du fond du réel .
Ne considérons pas la “croyance” comme une crédulité, mais comme étant d’un autre ordre niveau de conscience que la “foi .”
Et sur ce chemin, nous sommes toujours en train de faire le premier pas. Quand nous faisons un pas, nous nous exposons à un déséquilibre. Nous acceptons un moment de perdre l’équilibre de l’immobilité jusqu’à retrouver un nouveau point d’équilibre, en remettant le pied par terre. Alors qu’il n’y a rien de plus rassurant que de rester immobile, avancer un pied devant l’autre, c’est prendre le risque de trébucher. C’est accepter le connu pour aller vers l’inconnu, et ce, sans savoir à l’avance si cela nous réserve joie et épreuve. A celui qui se lève et marche, s’ouvrira devant lui un vaste espace, parce qu’en fonction du cap qu’il se donne – que ce soit la vérité, le réel ou la sagesse – ル “marcheur vrai” ne peut qu’aller de commencement en commencement par des commencements qui n’ont pas de fin.
the “marcheur vrai” est homme de ce monde. Il ne peut déroger à l’engagement qui au détour de son parcours de vie le convoquera à rentrer dans une histoire, à s’inscrire dans ce qui s’est fait ou pas encore fait avant lui et qu’il pressent qu’il faut faire. Il lui faudra prendre parti. Il lui faudra s’incarner pour contribuer à transformer le monde.
the “marcheur vrai” semble aussi en dehors du monde. Il est en lui-même, pour lui-même, l’objet de sa réalisation par une voie intérieure. Il est en prise directe avec ce qui le dépasse et inexorablement avance vers l’innomable et l’innomé. Il donne et reçoit à mesure du temps qui passe et des rencontres qu’il fait sans prêter particulièrement attention aux conséquences de ses actes. 彼は“présence” 何に. Il est en confiance .
the “marcheur vrai” en quête de sa réalisation se doit de dépasser la contradiction entre“l’engagement” et“l’intériorité” afin de se situer aux portes du temple où “sagesse” et “意識” sont à la fois différenciées et réunies. A ce point de son parcours, par un renversement de perspective animé par la foi, il peut dépasser le niveau de réalité au-delà duquel notre logique ne fonctionne plus. En effet, ce qui dans notre monde habituel semble inapproprié, peut apparaître au contraire en consonance, quand on change de registre, comme un nouveau niveau de réalité .
Il n’y a pas d’opposition entre la recherche de l’intériorité et l’engagement dans la vie du monde. L’un est presque la condition pour que l’autre ait une véritable efficacité. Celui qui resterait presque toujours enfermé sur lui-même dans une espèce de quête sans fond finirait par se dessécher sur pied car il manquera de l’alimentation de la relation avec tous les êtres qui l’entourent. Et celui qui s’engagerait dans la transformation du monde sans prendre le temps d’un retour vers son intériorité profonde, celui-là au bout d’un moment pourra s’éparpiller, s’émietter, se disperser, se chosifier .
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D’une relation l’autre

Il est admis que c’est seulement par l’expérience personnelle que nous pouvons accéder à un peu plus de connaissance .
Mettre dans un bocal tout le succédané des enseignements ne mène qu’à soumettre à l’épreuve de la saumure la pureté de la quête en ses préliminaires ; ça chauffe, ça brûle même, mais jamais ne parviendra à maturité ce chercheur des eaux obscures .
Tu n’attesteras pas de ton appartenance à quoi que ce soit, une joie illusoire pouvant se glisser entre ta parole et l’objet de ta recherche .
Sois vraiment toi. Au passage du gué, il y aura l’épreuve. Alors ne te raconte pas d’histoire. Et même, 何も言わないで. Garde le silence. 見る, et tu seras vu .
Si viens à passer le voyageur aux sept chameaux chargés de tapis, de soieries, de fourrures de parfums et de pierres précieuses, et que celui-ci veuille acheter tes vieilles chaussures toutes racornies, c’est que ces chaussures n’ont pas toujours été les tiennes et qu’un autre les portera .
Il te reste alors le chemin, et sois son obligé .
Ne sois plus la victime de ta croyance à être sur le “bon” chemin. Les grandes choses que nous puissions voir le seront par l’entremise des proches personnes qui t’entourent. Ta femme, ton homme, tes enfants, tes amis, tes voisins, te convoqueront à cesser d’être la victime de l’autre pour t’engager sur la voie de n’attendre rien .
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シンプルさ
私についても話すかもしれません .
石についてはこれだけ, 花そしてそれから 木 .
私は彼らと話しました .
私はからの庭師のこの同胞団の一部です 作成 .
私はあなたが素手で進歩しなければならないことを知っています, その瞬間に働く, 何に従順で, 聞く, といいえ 高性能ツールを着用しないでください .
そして私は自然が話すことを発見しました, と それを聞いて, 聖体拝領の内なる沈黙を発見しました, これの 自分と他の人の結合, もう一方は鉱物です, 植物, 存在 動物または人間, または自分よりも大きい自然または宇宙の実体 .
確かに自然はフランス語を話さないか 日本, 象徴的な言語でもない, しかし、それはによって表されます “共振”. 待たずに待合位置に身を置く, の 祈る, 熟考と桜が物語を語る, と灰, 別の話, そしてブナさらに別の話 .
クリスチャンと, イースターに, 謎に触れる 死の : 死がなければ, 復活はありません. 持ってきたら 私の孫娘は腐ったアーモンドを見る, 私は彼に言わない : “腐ったアーモンドを見てください”, もっと : “見た 生まれるアーモンドの木”. アーモンドの場合, それは確かに ひどい時間, しかし、このアーモンドは生命を与えます. 手放します, l'放棄, 信頼 .
木は私たちに成長をもたらします .
歩きながらある日, リンゴの木を通り過ぎた, そのベースに3つ以下の小さなリンゴの木があります プッシュする . 見上げると、腐ったリンゴがリンゴの木からぶら下がっているのが見えました. 私 その時、2人の死があったことを理解しました. このリンゴはそのママをとても愛していました 彼女はへその緒を切りたくなくて、しがみついていたこと 命を与えずに腐った枝. 別のリンゴ, エル, 落ちた. 彼女は他の場所を見て、へその緒を切る危険を冒しました 地面に落ちた ; 彼女は死んでいる, しかし、この死からリンゴの木が生まれました .
自然は私たちにジャンプがあることを教えています, 死亡者(数), 剪定, リズムが崩れる, 最初の行為を見つけるために自信を持って行われる必要のある服従, 創造的な行為 .
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コモディティ化された幸福から幸せな飲酒まで
今日, the 幸福への欲求と広告によるその商品化は 経済新自由主義, 現在のグローバリゼーションのエンジン, 持っている人 人々を幸せにすることを目的として大衆産業を作りました それらにもかかわらず。これは反対です福祉社会 その最初の 条件は、それぞれの右側に組織された同居を開始することです 生きるために, 生き残るだけではありません, 他者性とその尊重のために 調子, 民主主義 .
ロース, 民主主義の間に矛盾があること, に向かって前進するための3つの基本的な条件である愛と幸福 秩序ある発展を促進できる社会の構築 持っていることで生態学的に破壊的な競争ではなく存在することの .
それでも、私たちは幸福を 征服し保存するための資本. 幸福は存在感の質です, a 強度品質, 人生の芸術 “すべての良い時間で” .
大きな課題は、トルクの上に出てくることです 私たちの社会の支配的なシステムを特徴付ける興奮/うつ病 いわゆる進歩, 金融市場, 政治的な光景, スポーツ エンターテインメントとユビキタスメディア. 強度にアクセスするこの方法のため 不均衡と 過剰. どのうつ病期が新しい必要性を引き起こしますか 興奮, 等々 .
この悪循環は壊れる可能性があります ; もう1つ ライフスタイルは可能です, 個人的にも集団的にも. 彼 強度/静穏比です. これが私たちの気持ちです 深い喜びが私たちを照らし、私たちを孤立させることなく他の人と結びつけます. この喜び, 愛から生まれることができる, 美しさ, 内なる平和, つまり、 自然との調和のとれた関係, 他人と自分自身に, その後、すべてです 強烈で穏やかな. それが含まれることを可能にする静けさ 間隔, 興奮に反して. そのようなアプローチは決してこれを排除するものではありません 大きなパーティーである特定の形の強さ, カーニバル, 行事 文化的または主要なスポーツ, または人生の例外的な時間 個人的または集団的 .
しかし、それは私たちを今度は別の方法で生きるように誘います 励起のモデルによると, したがって、側面を回避します “口 木の” またはひねくれた喜びの論理, 興奮するところ 実際、他人に対する支配によって調達された .
The“幸せな飲酒” 緊縮財政ではない 禁欲主義. この意識的な旅を激しく生きるこの機会です 人間の冒険によって私たちに提供された宇宙での生活. それも, に 政治レベル, 立ち上がるためにすべての人間に与えられた権利 本当にライブ .
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人生の問題 . 2
質問です すべての人が意識するために不可欠, 特にその有限性に気づいています. この人類の意味は何ですか, それを起こさせたこの宇宙の 140億年の驚異的なプロセスの終わり ? それは 不可知論者, 無神論者または信者, いつの日か私たちがしないのは問題です 質問を遅らせないでください .
の物語 文明はまず第一に、彼らが答える試みの物語です この究極の質問に持ち込む. もっと, それは本質的な問題だからです, 重要な, 男性は意味の根本的な問題を計装しました 多かれ少なかれ閉じた説明システムを設計することによって生命を与える 時には鎮静化するが逆説的には時々 自由のものよりもさらに殺人的, 平等と 友愛 .
の質問のため “sens”, 質問するための特権的なスペースではなく、 人類のための知識と知恵の成長, しばしばなりました 独断的な答えのベクトル. 探求を尊重する代わりに 他の人から, 力への意志が住む人間の圧力団体, 貪欲, 空虚への恐れと権力の探求はそれを支配しようとします またはそれを除外する, その後、の戦争を引き起こします “sens”. と それが超越的な宗教を中心に展開するかどうか 世俗的. 同じ殺人的な論理が非難された人々のために働いています 歴史の名の下にモスクワ裁判, 引き起こされた大量虐殺の犠牲者のために 全体主義の政治体制によって, 異端審問の囚人のために カトリック (トルケマダ) とプロテスタント (カルバン), ユダヤ原理主義の イスラムのシャリーア .
これらすべての場合, 今日も今も頻繁に仕事をしているのは、 その他, また、他の分野での最初の法則 “sens” 命を与えるために, 彼の人生と他の人の人生の中で, それは1つです の良心の自由, 非常に壊れやすいコンセプトですが それが意味する警戒と頑固さに加えて、また借りられます 自尊心, 他人への敬意, 信憑性を探す, 愛の きれいな感じ, シンプルさ, 謙遜の, 充実感と生き方を知る .
それはする時間です 来る, 怒りと光に満ちている, 未来の束が解かれる場所 希望の分野で. それなら善良な男女が 長い散歩を延長するために起きます, 張り出し 神秘, 偉大な積み替えの生きた仕事の継続者, 素晴らしい 人生の仕事, 私たちの個人的な規模で短い, しかし、 未来の展開, そして、私たちが自分たちに負っている痕跡によって非常に効果的です 私たちの子孫が相談する回想録の大きな本に登録する .
その心, 心と理由は、この質問で私たちを助けます “sens” この膨張する宇宙には私たちよりも大きな存在があるからです. 要素のわらのおもちゃの無駄のない一片と同じくらいよく見えることができます, 私たちが参加しているこの広大な世界の小さなホログラムセル, 責任を持って、 .
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あなたは私の兄弟
それか 印心の旅の間に起こった. いつか, 時間の間 嵐の中だった, 私たちは雲の中でこの兆候を知覚しました 傲慢, 天国の深みから出てきたこのアンビル .
聴覚障害者のとき 揺れが山を駆け抜けた, それから私たちは地面に投げ込まれました 石の裏向き, 麻痺した, この怒りの終わりを待っている その影響は私たちの奥深くに響き渡ることでした .
しばらくして 次元外, 振り返ると驚くほど澄んだ空 嵐の兆候は見られなかった, あなたはそこにいた, 私の兄弟, 動かない, the 朝風に揺れる服, 震えるあごひげと見た目 起源の谷に焦点を当てたソフト .
空気は純粋だった. 生花の香りがしました. お互いを見ずに私たちは 上昇を続けるための手荷物 .
___前でした 数世紀. その時、私たちは本当に意識のある男性になるのに十分な年齢でした 私たちの責任と私たちに割り当てられたタスクの. 私たちは この言いようのない力によって現れた運命と交差し、 柔軟性がなく、私たちを知識の道に容赦なく従事させ、 知恵の, 偉大な謎への道. これは私たちに与える意味でした 生活 .
覚えて 冷たい雨の突風を伴う遠吠えする風が吹いたその夜 私たちの後ろの木を壊して置きます. 地球は激怒していました. もしも 私たちがしなければならなかった深い峡谷が私たちの前に掘られました 自信を持って私たちの中で前進し続けるために摂理を懇願する 私たちよりも偉大な人に引き渡す. 私たちはこの試練から成長しなければなりませんでした .
覚えておいてください 激しい歌を歌う野原を散歩する静かな時間 ただ生きている喜びは私たちを不注意と充実感で満たしてくれました. 私たちの周りには明るさがあり、私たちと手をつないでいました 家族の家の周りを長い散歩をしました, 金髪を超えて ブルーベリーが点在する麦畑, デイジーとポピーを振る そよ風の下で、その獣の動く形を明らかにする 耳を曲げてガサガサ音を立てて動かした. 震えが私たちを駆け抜けた そしてそれは良かった .
天気は快晴でした 今朝. 私たちが持ってきたあなたの中古の学校のエプロンに身を包んだ 休日, あなたは玄関先から堅い石の階段を降りました, あなたのスティックを見つける, 道路の殴打された地球をたどって、これらの兆候をたどってください。 私に言葉を残しました. あなたは私に道を教えてくれたガイドでした .
これを覚えて 誘惑のベントから抜け出すために私たちが取った狭い通路. 彼 危険に満ちたこの汚いスカラリーでは暗かったが、私たちは決して 水で満たされた穴に落ちた. その場所はワインの樽だけを隠していました 祖父からそしてストローの上で保護されたチーズのいくつかの部分 厚手のリネンティータオル .
覚えて この冬は高原を散歩します, によって変形した道路によって 氷雪, 冒険は私たちを待っていました. 下に包まれた パーカーとビーニー, のキャンバスキャビンに入る冷たい空気 開いた傘が覆った大きなガッシュが突き刺さった車両, バンプ そしてスキッドは私たちを勝利のために叫ばせました. 森に立ち寄った 雪玉を投げた後、痛い爪に遭遇しました 私たちの過去のキャラバンサライに対して .
見えない これ以上遅いキャラバンはありません, ラクダの汗でキラキラと香ばしくて スパイス. マウントを案内する男性の叫び声はもう聞こえません 私たちが疑わなかった他の場所に向かって抵抗する. これから戻ってきます 起源の砂漠によって育てられた砂の燃える息のビジョン シモンとこの伸ばした手, から出てきた賢い老人から茶色とひびが入った 宝物を明らかにするために開かれた場所はどこにもありません, この固い果実, 黒と アザミととげが並ぶ小道に沿って見つかったしわ .
滞在しないでください 今日、私たちの子供たちの伴奏のごく普通の茂み … 取った ! 広場に彼らは情熱のマーキーを建てました … 私たち 変革の偉大な本の継続を待ちます .
たった今, そこの 何もありませんでした, あなたは兄弟を失った .
それを覚えておいてください 出産の回廊に入るのは私たちをとても怖がらせました. トイ, あなたの スティックと私は私たちを助けることになっていたいくつかの魔法の公式を唱えています 反対側に渡す, 新着. 二度目のチャンスはありませんでした. 何もないが 先延ばしの時という考えの衰退から散らばった石のブロック 持つこととセキュリティに向けられた .
天は持っています 開いた. 水白内障は私たちの歴史の痕跡を一掃しました. 子供 この国の想像力によって自分自身を提供するという贈り物を持っていた賢人 遠い並外れた冒険, 歌うのをやめました 私たちの起源. そして時々嵐が轟音を立てるとき, 暖炉の前で パチパチ, その後、過去の灰をかき混ぜるジェスチャーが残ります, 注ぐ, に 感情と誠実さの交差点, 本当だと言う, 何であるかを言うだけ .
私たちの呼びかけ 母親, もう聞こえない. 目の前で味わうように誘ってくれた彼女 大きなスライスのパンを歯で噛むための熱いバナニアミルクのボウル 赤すぐりと黒すぐりのジャムで膨らんだ茶色のパン ; そのパンの大きなスライス 私たちの祖父は彼が署名することを決して忘れなかったパイを切りました 彼が初めてナイフをそこに運んだときの十字架の. のクライド 鶏が行くのを防ぐために庭の木はもう閉じたままではありません 農園の真ん中ではしゃぐ. 私たちは選ぶ必要はありません 最後の瞬間にパセリをすりおろしたにんじんと卵でサラダを飾る ミモザ .
水も これらの重い亜鉛バケツの噴水から引き出されなければならなかった井戸 上昇中, 時々風が私に言うとき, 老婆が笑うのが聞こえます .
覚えていますか ? 鳥の歌と鐘を調和させるためだけに 教会からはあなたにとても近かったというこの酸っぱい味を引き出します, 私の 兄弟 .
130
沈黙; plénitude de vie

En français, existe l’expression “silence de mort”, alors que l’expérience du silence déborde de vie .
Inviter quelqu’un au silence ne veut pas dire lui demander de se taire, pas plus que se tenir en solitude équivaut à couper toute relation .
Rejetons l’injonction “taisez-vous” pour préférer le “chut” prononçé à voix basse avec l’index posé au travers des lèvres pour inciter au silence .
Chut ! Il peut se passer quelque chose que vous n’imaginez pas, que vous pourriez voir, entendre ou sentir, qui semble caché, et qui peut se révéler et vous éblouir par sa nouveauté et sa pertinence .
L’invitation au silence peut être comme une invitation au voyage. Elle permet l’ouverture des sens et l’approche de la vie intérieure. C’est une attention qui peut aller jusqu’à la contemplation et à la dilatation de l’être qui va jusqu’à la jubilation .
Mais le silence réclame du temps comme les choses essentielles. Il ne se montre jamais pressé. Il a besoin de tout son temps car il est au-delà du temps d’ordre temporel .
Il convient d’abord de lui faire de la place, c’est-à-dire de nous délester du fatras des pensées, des soucis, des émotions agréables et désagréables, et même des mots .
Si le silence fait peur à une majorité de personnes, c’est parce qu’avant de le rencontrer et de l’apprécier, chacun est assailli par ses animaux intérieurs – que sont les passions, l’orgueil, la colère, le désoeuvrement, l’ignorance, la volonté de puissance, la fausse humilité, la séduction, 等… – et qu’une fois les fauves calmés, on se sent seul, perdu, orphelin, avec la funeste angoisse qui monte .
Blaise Pascal a écrit : ” Rien n’est si insupportable à l’homme que d’être dans un plein repos, sans passion, sans affaire, sans divertissement, sans application. Il sent alors son néant, son abandon, son insuffisance, sa dépendance, son vide. Incontinent il sortira du fond de son âme l’ennui, la noirceur, 悲しみ, le chagrin, le dépit, 絶望 . “
Tant que la personne n’a pas rencontré véritablement le silence, elle ne se sent exister que par l’action et l’agitation, par l’incertitude et la procrastination, par la souffrance et les problèmes de tous genres. Elle demeure à la périphérie d’elle-même. La peur du vide qu’elle ressent rien qu’à l’idée de se tenir en silence n’est autre que l’effroi de son propre vide, de sa pauvreté intérieure .
または, plus nous allons vers notre intériorité, plus nous avançons vers le silence et plus les portes s’ouvrent sur un espace incommensurable. Alors que dans la vie extérieure, nous vivons à la remorque de ce qu’il faut faire pour bien se comporter dans notre société, à savoir comme un simple “mortel” ; dans la vie intérieure nous sommes un être humain appelé à la croissance, au plein emploi de soi-même, et même à sa perfection à sa réalisation “immortelle”. L’être se sent alors pleinement en possession de lui-même, il est près de la source et se manifeste en plénitude .
Plus on se tait et plus on trouve d’égards envers la Parole et le Silence, et moins on bavarde .
Pour celui qui a goûté le silence, les discussions, débats, réunions de famille et colloques intellectuels deviennent difficilement supportables parce qu’étouffants. Le silencieux, comme le solitaire a besoin d’air et d’espace ; il a besoin de l’expérience du large, du vaste, du profond. Tout le reste lui paraît plat, étriqué, superficiel. The “communication” obligatoire et convenante lui paraît grotesque.
Lorsqu’un être humain est réellement unifié il peut être délivré de cette obsession de communiquer à tout bout de champ et à propos de n’importe quoi. Seul le partage essentiel sur des sujets essentiels ou l’échange silencieux de cœur à cœur ont un sens et offrent une véritable nourriture .
128
Quel sens donner à la vie ?
Nous vivons la fin d’un monde fondé il y a peu sur les religions, les fidélités de proximité, les patriotismes ; et aujourd’hui marqué par le consumérisme où les incitations publicitaires nous manipulent au service d’une globalisation économique et culturelle accentuée par les bouleversements technologiques .
Le rapport au sacré a été modifié. La quête du sens auquel faisait suite un automatisme de la réponse fondé sur la religion n’existe plus. A la question : “Pourquoi je suis sur Terre ?”, font suite des réponses scientifiques et politiques bien générales. On ne peut plus s’appuyer sur la tradition. Nous sommes en face de nos peurs, … et là nous sommes alors convoqués à être en face de nous-même .
Donner du sens à la vie que l’on mène ne tombe pas sous le sens, car les gens empruntent des rôles. Ils disent qu’ils sont victimes du climat, des autres, de la conjoncture, qu’ils avaient tout pour être heureux et puis que … または, notre bonheur et notre malheur nous appartiennent. Nous sommes responsables de notre bonheur et de notre malheur car nous avons l’opportunité de grandir, de croître .
Nous avons à avancer les yeux ouverts sur le chemin .
Le sens de la vie, c’est l’amour. On ne peut pas vivre sans amour, cet échange du coeur, cet amour homme/femme, cet amour filial, cet amour entre deux êtres. L’amour est communion. L’amour est relation avec nos semblables, avec les animaux, le végétal, la nature, le cosmos et par nos pratiques religieuses .
Nous sommes des êtres sociaux, des êtres de relation. Nous avons besoin de donner, de nous éveiller les uns aux autres. Nous sommes là pour nous faire du bien par l’attention portée à l’autre, l’amitié, la compassion, le don .
Le but de la vie serait-il pas de s’accepter tel que l’on est ? Mais pour celà, il faut le regard de l’autre pour lire dans le regard de l’autre que nous sommes aimables. 愛とあなたは愛されるでしょう. Nous devons avoir de la tendresse pour nous-même .
Il y a des gens qui ne voyant qu’au travers de l’optique matérialiste ne se posent pas la question du sens de la vie. “Einstein disait, qu’un être humain qui ne se pose jamais la question du sens de l’existence, qui ne s’intéresse pas au sens de la vie, n’est pas un être humain .”
Aujourd’hui nous sommes dans un monde où l’idéologie dominante est le consumérisme, また : “Le but de la télévision, comme le disait Patrick Lelay, c’est de rendre les cerveaux dociles !”. Le lavage des cerveaux, c’est la publicité .
Pour contrecarrer cette outrance chosifiante et mortifère, nous avons besoin de nous recentrer sur nos besoins corporels et sensoriels immédiats qui ne peuvent nous tromper quant ils sont reliés à l’amour, à la tendresse, aux sens des choses simples, au spirituel. Nous devons dire oui à la vie. L’essentiel c’est d’apprendre à aimer la vie, et pour celà travailler sur nos blessures .
Notre chemin de vie est d’aller de la peur à l’amour. Là est notre joie, notre joie d’être, de vivre, d’exister. Mais comme cela est refoulé, c’est en conscience que nous devons conjurer l’ignorance et nous confronter à ce qui est, à l’expérience de tous ces jours qui nous apportent leur lot de surprises. Par la psychothérapie, mais aussi par la méditation et la prière, nous avons à laisser les choses être. C’est par cette astreinte intelligente, et par le ressenti sensoriel, qu’il y a ouverture du cœur .
Nous avons à beaucoup pleurer en nous plongeant dans le regard d’un petit être, en observant un joli paysage, une oeuvre d’art, ou bien en écoutant une musique et des chants qui parlent au coeur. Là est le sens de la vie. La réponse est soumission à ce qui est, ouverture des sens. La réponse est “joie” .
Laisser venir à nous les enfants, les petits oiseaux, l’esprit du temps qui passe, et surtout ne fermez jamais la porte. Il ferait alors trop chaud, nous manquerions d’air, l’enfer ne serait alors pas loin, … alors qu’il y a tant à faire !
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