All posts by 가엘 제라드

Le dragon de l’âme

 Mascotte des horizons courbes.

 Du songe lumineux de la femme 
 l'astre crible jusqu'à sa quintessence
 l'homme missionné.

 Longue est la voie
 des lutteurs de sable
 le devoir est gerçure
 aux chercheurs de liberté
 nul échange de paroles
 juste le reflet offert
 무엇에 .

 Jardin de ton visage
 élan de nos cœurs mêlés
 accueil de la source de miel
 entre mon âme consumée 
 et l'ombre du dragon .

 Je fais et défais le dispersé
 pour ce corps à découvert
 mesure du mystère surgi
 ~ 동안
 émergence des brumes
 laisser poindre
 la ruse des mots.

 Je cligne d이자형 l'œil
 étreinte douce des voiles déchirés
 évocation de l'amour
 탑 하트
 des temps à venir.


 231 

오 42 y’a la porte de l’industrieux

     Au 42 y'a la porte de l'industrieux .
Ici point de belles lettres ,
rien que de la parabole
au sens du bon Samaritain .

Effondré ,
il gisait sur le pavé ,
passaient les passants de l'oubli ,
disparaissant même
dans les contractions de nos cœurs sans âme
한 방울씩
des coups d’œil
jetés en affliction convenue
tel le temps sur une coque vide .

그 다음에 ,
retournement de situation ,
la porte s'ouvrit ,
avec insistance
cette main tendue vers lui ,
l'unique .

Pauvre homme ,
roué de coups ,
il gisait ,
couvert de plaies ,
dévoré par les stigmates de son imperfection ,
faiblesse qu'il ne voulait ni voir ni nommer .

Transpercé ,
humilié ,
dépouillé ,
à fond de cale ,
il fût happé par la fraîcheur d'un baume .

Enfin il obéissait ,
il était libre ,
hors de sa personne ,
hors du tout autre mêlé .

Il revenait vers lui ,
il naissait ,
il accouchait ,
il connaissait .

Se redressant ,
il prit ses hardes ,
s'enquit de là où il devait se rendre ,
le visage en lumière ,
le regard généreux ,
le pas sûr ,
pour offrir aux gens de rencontre ,
le doux sourire ,
de ceux qui savent ,
que derrière le dépassement de soi-même ,
se cache le beau du beau ,
l'ambre des cachalots de l'esprit .


230

Aussi léger qu’une plume

 Aussi léger qu'une plume
un ange passe
숲의 가장자리에서 .

Au creux de l'attente
e pas se fait précis
le souffle court
le vide est là .

Le licol se délie
la bête pointe son mufle .

Une aurore boréale en acmé .

Un vol d'oies sauvages
soulève les nuages .

Le risque se fait pressant
le cœur cogne contre les côtes
une lourde pluie calme nos ardeurs .

Il se pourrait que succède
à l'élan terminal de nos appels
le chant de notre infaillible loyauté.


229

aussi léger qu’une plume

 Aussi léger qu'une plume
un ange passe
숲의 가장자리에서 .

Au creux de l'attente
e pas se fait précis
le souffle court
le vide est là .

Le licol se délie
la bête pointe son mufle .

Un vol d'oies sauvages
soulève les nuages .

Le risque se fait pressant
le cœur cogne contre les côtes
une lourde pluie calme nos ardeurs .

Il se pourrait que succède
à l'élan terminal de nos appels
le chant de notre infaillible loyauté .


229

vivre à l’ombre de ce qui est

 Vivre à l'ombre de ce qui est
Vivre sans tête
en abscisse douce
contre l'ordonnée élégante
de la courbe croissante
l'espace d'un souffle .

Ouvrir le placard
Entrer en déliement d'être
les objets montant la garde
hors de leur utilité méticuleuse
sans que l'offre ne se fasse .

Ne mangeons pas notre pain blanc
laissons les pigeons descendre dans l'arène
entre les murs de béton
à becqueter les miettes viennoises
à croiser l'inquiétude
le téléphone collé à l'oreille .

Enceinte
sa main contre ses cheveux
elle cause
puis se rassoit
de dos
cachée par le montant métallique de la verrière .

Je me désaxe
cette torsade
assise
la main contre la tempe
le sac en bas de chaise
움직이지 않는 .

Elle rangera
les fioles et les bocaux
sans omettre les sachets de thé
puis fermera la porte
dans un silence d'après-midi de printemps .

Qu'une vapeur recouvre la vitre
que surgisse le suint d'une vision
que le maître éteigne la lumière
nous pourrons alors
vivre dans l'ombre
la calme délectation d'un jour sans fin .


228

étirer un quart d’heure d’attente

      Étirer un quart d'heure d'attente
du carrelage à la fresque bleutée
lèvres chaudes refroidies à la craie
De bain
brosse à dents
galipette des reflets
au ressaut de l'Inconnaissable
le bulbeux du faussaire hante de sa patte rêche
les blessures du mur
nonchalante banalité
source bruissante du graphisme
Afficionados des songes
par un soleil printanier
où le bus vieux-rouge me frôle
d'ombre et de lumière
entre le chien et le lapin du tableau de bord
le feulement des autos
immobilise le geste
des parents traversant la rue
leurs petits à la main
une femme pousse le landau
des soupçons de voix derrière les vitres fermées
cette tendinite à la base du cou
me contraint à ne pas reculer
un scooter rugit
un couple marche en se tenant le bras
un garçon sur sa trottinette
et puis le silence, quelques secondes
sinon rien
L'enseigne de la pharmacie clignote sa croix verte
jadis la croix fût rouge
un mur peint en trompe l’œil
avec le clocher d'une église
J'y vais


227

le sourire de la plaque de fonte

     Les passants qui passent
 achètent l'objet ,
 passent la porte
 puis disparaissent
 le temps d'un temps qui s'épaissit ;
 ~ tentation d'une clé à tourner .

     Gifle ,
 réponse inflexible ,
 la peau simplement désignée ,
 langue de velours ,
 그것은이다pelle du char de carnaval les consonnes advenues .

     La plaque d'égout
 되려고 ,
 en son goudron ,
 décatie ,
 une échancrure de gaieté sur sa face de lune .

     Ne l'imitez pas ,
 Ne transformez pas son habit de ciment 
 en identité céleste . 

     Soyez le réceptacle de son chaos .
 
     Entrez en dissidence .

     Ayez la démarche courtoise d'un salut de hasard .

     Respectez son silence ,
 de ce que raconte les contes
 ne choisissez pas .

     Sachez être courtois .

     Ayez le mot de paix .

     Soyez le bon .

     Soyez le lumineux .

     Ayez le sourire croque-pupilles 
 derrière la vénitienne .

     Et si le pas presse ,
 n'accordez d'importance qu'à votre corps qui pense .

     Soyez pied à pied le raccourci de l'âme .

     Grimpez la pente ,
 pour juste regard porté à l'encan ,
 exploser de beauté .

     Il se pourrait que vos jambes ,
 sans se couper de votre être ,
 sortent du piège d'un espace changeant .

     Divine rose descendue du plafond .

     Etre l'esprit de ce lai d'amour .
  
     Qu'un passant passe ,
 l'ombre se déplace ,
 le souffle rassemble les énergies ,
 une voix indique le chemin .

     " Marchez entre ciel et terre "


 226 

quel âge as-tu mon fils ?

  Pour me dire que l'enfant a bien grandi
Qu'il est éternel
Comme l'éternelle jeunesse du monde .

D'une autre contrée
Tu vins
Et je m'enquis de te retenir
Hors des chimères
Hors des moments où la force ne s'imprime plus .

Tu me pris par la main
Sans question
Sans certitude
Avec juste le besoin de vivre ton époque .

Tu n'avais pas besoin d'aide
Pour affirmer ton identité
Une dose d'absolu t'animait .

J'avais déjà accompagné tes hésitations
Ton hétérodoxie me semblait inextinguible
Sans domaine attribué
Tu pouvais mettre à mal les institutions .

Tu pouvais te moquer de ma sénilité
Des choses en place tu n'avais cure
Tu élargissais le fossé existant
Entre la société officielle
De l'homme bardé de médailles
De l'homme au secret des cachots de l'esprit
Élaborant au risque d'être blessé
L'avenant des fausses protections
Le passe-murailles du chaos stellaire .

Ce n'était pas la première fois
Qu'il y avait désaccord
Tout était histoire de racines
De celles que conforte l'ordre établi
De celles qui passées au crible de la crise
Méritent de resurgir .

Toi mon enfant-apprenti
Des tessons de l'esprit
Tu graves la symbolique de notre relation
Sur la terre du Croissant Fertile
Tu épelles à jeun
Le texte des nourritures à venir
Où se rencontrer .

Tu savais lire le chiffre ésotérique
Du quotidien révolu
Tu savais déchiffrer le cri des enfants
D'entre les sonnailles de la rhétorique sociétale .

Tu étais arrogant
Mais sans arrogance point d'accès au royaume .

Tu savais faire jaillir la gerbe d'étincelles
Sur la pierre des sacrifices
Et brandir l'épée de décision
Individuelle et collective .

Tes mots étaient simples
Ceints de cette capacité
A faire sortir la littérature de ses ornières
Pour épeler les données fondamentales .

Tu savais
Et pourtant
Humble
Tu nous invitais à la retenue
Sur cette terre d'entre les ruines
Où recueillir l'humus immémorial des cryptes dévastées .

Tu relevais ce qui était couché
Toi l'incarné
Soucieux de découvrir l'alphabet
Dans la palmeraie d'un oasis sans blessure .

Tu as été embarrassé
Par le carcan des certitudes

Cette lumière de fin d'orage
Portant loin le propos de ton voyage
Marqueur initiatique
Imprimant au fronton des temples
la tolérance .

Mon avenir
Mon fils
Ma congruence
Mon enfant éternel
Tu vins
Et te tins
En rébellion
A me dire
La désinvolture
De cette époque laminée
Par de grandes douleurs .

Ma force
ma ruse
A même de rassembler
L'épars de nos haillons
Au coeur du discernement .

Tu renouvelles le secret des créateurs
Tes pérégrinations sont l'injonction fracassante
D'être l'entièreté de l'être .

Toi le pont
Toi la porte
Toi le passage
Toi la nécessité
Tu sus trouver la trace
Pour débarquer par effraction
Messager d'origine inouï
Et vivre entre ces parents improbables
Le reste de ton âge .


Remue
Sors de ta grotte
Et me viens tordre le bras
Sur l'enclume des mondanités .

Sois l'inflexible transgression .

Des vagabondages libertaires .

Sois en célérité
La comète émerveillée des nuits d'été .

Sois le bond hors de la tranchée
Atteint d'une flèche acérée

Ivre d'une stupeur sépulcrale .

Et si parfois tu fus l'enfant-apprenti
Ce n'était que pour rire
Penché sur la margelle
Ardente épiphanie
Hors des eaux outrenoires de la fontaine .

Mon enfant des soirées passées à la bougie
Tu es manifestation de l'invisible au sein du visible
Occurrence d'entre les apparences
Expression nourricières de l'ouverture .

Toi le fondateur des labyrinthes
Des courants d'air
L'horizontalité blanche de tes cris à fond de cale
Évoque et contamine
L'énigme flottante
De la vie de l'instant
Échappant aux flashes nucléaires de la désorganisation .

Tu n'as plus de limites
Tu es sans prix
Délié
Immaturément replié en ton havre de souffrances
Échancrure rougeoyante dans le rationalisme étriqué .

Tu es raison et émotion
En lettres brûlantes
Inscrites sur la porte des granges
Entre la chauve-souris et la patte de lapin
Ton feuilleté végétal
enjambe les codicilles .

Tu es le ventre saillant
De ces rituels
Décors
Agapes
Où fondre l'airain de notre fulgurance .

Tu t'es mis en chemin
Toi en aparté
Cliquetant de ton corps défait
Toi qui est parti
D'ailleurs
Un peu
A qui perd gagne
Tu es l'enjeu des possédés de la tradition
Cherchant le germe originel
Tu es hors tout .

Tu es mort et renaissance
Spiralement destiné
Au contournement de l'épreuve
Offrande sur l'autel des destinées .

Je ferais bon usage de tes crises
Je saurais m'abreuver aux sources murmurantes
Comme aux premiers jours
En mon errance camarade
Indéfectible thuriféraire de notre quête
Ma conque marine et mon point d'orgue .

Mon frère
Mon dieu
Ma disparition
Ma blessure éternelle
Ma mangue fraîche
Sous le figuier de notre attente
Je commencerai et recommencerai
D'amour et de douleur
A fourbir
L'élan de fraternité joyeuse
De toute existence
Ô mes compagnons .


225

음소거 시

 시는 말을 낳는다  
 엘르  
 여러 가지 빛깔의 타래  
 자신의 수수께끼로 찢어진  
 그녀는 꽃을 피우고 침묵한다  
 그녀는 파도  
 폼 롤   
 엘르 s'amuse의 계략 학대  
 그녀는 융합  
 그녀는 도탄  
 그녀는 비웃는다  
 그녀는 노란색으로 웃는다  
 자신을 부정하지 않고  
 그녀는 연다  
 그녀는 제안  
 그녀는 정해진 명령에 복종할 수 없다 
 그녀는 장난을 치고 있어  
 그녀는 그녀의 연약함으로 유혹한다  
 날카로운 눈빛의 키아로스쿠로  
 그의 조직은 무자비하다.  
 그녀는 자유  
 그녀는 반점  
 그녀는 구두점  
 그녀는 유아 앞에 쪼그리고 앉는다.  
 그녀는 예의를 넘어 공중에 떠있다.  
 시간의 굴곡에 만족할 수 없다  
 그녀는 사다리에서 떨어지고 있다  
 시작의 영원  
 그녀는 교황의 연귀로 거리의 아이에게 관을 씌운다  
 전속력으로 그녀는 뉘앙스를 비웃습니다  
 트롤과 레프리콘이 포함되어 있습니다.   
 그녀는 깃털을 쓰다듬어 갈보리를 세웁니다.  
 그녀는 반말을 구현합니다  
 매일의 엉망진창  
 그녀는 바스락거리는 크레이프에서 뿜어져 나오는 불꽃  
 그녀는 조용하다  
 그리고  
 되려고  
 백로그  
 그녀는 개미  
 현실을 비참하게 만들기 위해  
 그녀는 매미  
 놀라운 능력으로  
 내일의 걱정에서  
 강한 바람에  
 느슨한 머리  
 바닷가 모래길이다.  
 Sur un vélo bringuebalant  
 길을 따라 건설된다.  
 방황하다  
 엘르 
 L'herbe folle des no man's land 
 봄에 새싹의 환호  
 그리고 경로에 서명  
 그것은 폐기물을 수집  
 플라스틱을 재활용합니다  
 그 파이프의 요란한 포효   
 Elle orgue le cervidé aux bois du Roy  
 그녀는 음악  
 그리고 밤이 그녀를 놀라게 한다면  
 그녀는 달걀 껍질에서 반딧불이가됩니다.   
 수명 종료 정지 지점에서 절정   
 후회의 덩어리를 얇게 만들어  
 엘르 
 Qui de fleurs vêtue  
 그의 감정으로 어수선한 다락방  
 미소가 되어라  
 궁극의 날에 비추어  
 그녀는 cracks 과 튕김  
 외모와 경험 모두  
 마스터 트리에 자리 잡고  
 삶의 흔적을 찾기 위해  
 이끼 아래  
 그녀는 다람쥐   
 살며 생각하라  
 마른 아몬드의 함정에 직면  
 그녀는 필수입니다  
 이전부터 이후로  
 안전한 그늘에서 벗어나  
 지독한 음주에 노출  
 환상적인 놀이기구에서  
 그녀는 태양에 눈  
 거대한 날개를 가진 갈색 날개 폭  
 그녀는 믿을 수 없는 외침으로 긁는다  
 르 크리스탈 인페르날  
 시대를 초월한 멜로디  
 그녀는 모델  
 그것의 관목이 애무의  
 조상의 얼굴 특징  
 그녀는 수액의 장막을 친다  
 아침 안개 너머로.
  
 회의다.  
 밀물이 가져온 다시마 아래  
 부패의 냄새가 만연한 곳  
 세균에서 재생으로  
 외로움을 향한 군중의 함성  
 그리고 미스터리의 마지막.
  
 그녀는 그랬고 앞으로도 그럴 것이다  
 내 인정 아내  
 증발된 밤의 나의 노래  
 엄마 거리  
 내 실패  
 신들의 삼각대 사이에서  
 불합리를 파헤치다   
 영혼에 음소거  
 그래서 접수  
 피 없는 태양의 그늘 아래서 자란  
 내 이마는 마지막 땀으로 띠를 띠고.
  
 Palme sera la poésie du retour à l'esprit  
 내 마비된 손가락의  
 나는 지구를 퍼뜨릴 것이다  
 벌레가 못 위로 올라올 것이다  
 민첩하고 안절부절 못함 .  

 아침일거야 .  


 224 

L’écran de l’âme

 하얀 화면에서
 En sortie de scène
 Le Barbare arrache la gaine dorée de l'idole .

 유독 한 음모 무시
 Il peint et dépeint le processus de création
 À grandes lampées désirantes .

 그것은 장식의 이음새를 깨뜨립니다. ,
 Inconnaissables limites
 De la piété mise à nue .

 천천히 상승하는 물에서 반동
 Il intériorise le regard
 Jusqu'à l'hallucination .

 길의 돌들이 그의 발 아래에서 삐걱거린다. ,
 L'herbe libérée rayonne de photons ,
 Les bourgeons pulvérisent leur pollen .

 거짓 평화 
 Arbore son ventre aux syntaxes suaves
 Sur fond de perspective échappée.

 존재의 무리
 Fait tâche de sang
 Sur la toile des commencements .

 신성한 흠집이 닫혀
 Sous le souffle du pinceau
 Sans que l'encrier se renverse . 

 사다리의 가로대를 올려라
 Le Cadre noir des nuits traversières ,
 Ce chercheur d'équilibre .


 223