Vers le joui-sens

La vie se succède à la vie   
Et sa langue est la mort individuelle.      
 
De chaque secret l'ombre est la résultante   
Une ombre qui permet d'espérer.      
 
Et si je me trouve d'un côté   
Pour atteindre la vérité   
C'est de l'autre côté   
Que l'étincelle surgira.      
 
À la mort d'une personne   
L'âme claire gagne le ciel   
Et son âme sensible réintégre la terre.      
 
À terre les fruits consument les saisons   
Parturientes régulières d'un recours insensé.      
 
Loin du rivage   
À la mer à la voile   
Nous tenons fine tempête   
La puissance des eaux   
À la merci des tentations   
Qui fondent le caractère.      
 
Et le ciel de s'enhardir   
Au lever du jour   
D'une parure jaune et rouge   
Lever une dernière étoile   
Dans sa paume sphérique.      
 
Pour plus loin   
Quand l'orage éclaté   
Barque fracassée   
Sur la côte rugueuse   
En basse continue   
Éparpiller les conditions de la beauté   
Attachement et arrachement.      
 
C'est alors que des lanternes vacillantes   
En bord de mer dans la nuit noire   
Se conjuguant avec le ressac    
Révèleront la présence   
Des suppliciés du destin   
En marche vers le haut fait d'Être.       
 
Venant de l'Univers   
Sommes dans l'honnêteté d'admettre   
Que relevant de la sophistication stupéfiante   
De ce qui apparaît   
La voie du souffle divin   
Dialogue avec le mystère de toute chose   
Vers le joui-sens   
Corps et esprit convoqués au grand bal de l'histoire de l'humanité.     
 
( Peinture de GJCG )
 
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