Omcipote

Omcipote
À l’aube des temps
Symphonie immaculée
D’une musique des anges
Par grâce associée.

L’organon dépoussiéré
Se gave de sons
Sur ordre divin
En la nef aux larges triforiums
Dépossédant les grimoires de leur encens.

Écho plus large que prévu
Sur lune fragile
L’insecte prend place
À cœur perdu
Rien d’impossible.

Songeur et méthodique
Indubitablement céans
Il a franchi le pas de l’ours
Pour saillir à la volée
L’ombre de son ombre.

Cent oiseaux l’accompagnent
À la pagination prête
Où mourir pour de vrai
Occasionne aux mystères
Le tohu-bohu des bonne manières.

File vite tristesse infinie
Par la petite porte de sur quoi
Aux couleurs des marches ardentes
Propulser de faim et de raisons
Les plages odysséennes.

Arthur est là
Passant discorde en Abyssinie
Aux ardents millésimés
De la fosse aux lions
Des chorégies perdues.

Mêler le sang avec les songes
Amène au point d’encrage
Albatros du fond des océans
À s’ébattre toutes serres dehors
Sur la peau rose du poème.

Censée flétrir toute chair
Il s’est doucettement posé
Un matin d’été
À la corne d’Afrique
Sur la mamelon d’or.

Et quand le chant nous vient
Que la graine éclate sous le trait de lumière
Alors l’imagination survient
Station debout offerte à qui de droit
Stipulant de vivre éternellement.

Quant il me regarde
Au profond de la nuit
Son sourire me tient foi
De juste errance
Pour toute éternité.

Rêvant
Ne rêvant pas
Les choses curieuses ou d’avenir
S’éveilleront
À la lueur des feux de la Saint Jean.


1620

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