파도와 호소

Arraisonnement du monde qui roule    
A corps et à cris
Sur l'avancée de l'esprit de diversité.

Tout consentement différé
Fournit
Ressentiment et Vengeance.

Le palimpseste du temps
A petites gorgées de discernement
Offre profondeur et légèreté.


D'habiter en poète les coulisses du théâtre
Rappelle qui nous sommes
A l'orée de la renaissance.

Le souvenir des Dieux
Collé au sens de la terre
Fait présence au tourniquet des croyances.

Quelle chance de recevoir
Le soleil et le vent
En réverbération des prières.

Apporte et me supporte
Nature rare au gré des saisons
De me recevoir dans la gestion de chaque instant.

Tisser à grand renfort d'oublis
Le proche et le lointain
Proroge la voix de qui vient.

Perdre la mémoire
Sans que messages paraissent
Offre lumière tamisée.

Flèche paradoxale
En inclination de sa destinée
Marque l'expérience du plaisir.

Etre et ne pas avoir été
Forment brassée de roses
A la porte des estaminets.

Bravades clandestines
Déposées en souvenir de toi
Accompagnent l'Angélus.

물마루와 울음 소리가 있는 깊은 파도

Sont les gradations infimes
Dans l'entre-deux de l'âme et de l'esprit.

Étreinte ardente de l'épopée
Sur les toits de la cité
Ouvre la montée de l'espérance.

진짜의, 가리키다
Seul demeure la voie d'accès au différencié
Sous l'arc des victoires.

Devant les baraquements de l'abstraction
L'éclipse de lune
Sépare le mal et la félicité.

Invisible traîne des pleurs
Au couchant de la terre
Se souvenir des cordages et des voiles.

Mon garçon soigne l'épiphanie
Sous le feu de la roue solaire
Demeure le cœur du temps.

움직이지 않는, encalminé dans son essence
L'infrangible fissure accolée à nos sens
Incurve l'avenir vers davantage de conscience.

너보다 커 뭐야 ?
La fraîcheur de l'aube
Vers son déplié journalier.

Du plot la mouette s'envole

Pour magnifier le corps glorieux
De la vague éternelle.


986



	

주님을 위해 길을 내십시오

Pusillanime Deux Chevaux    
A la carrosserie annelée    
En route pour le Verdon    
Que n'ai-je porté le scapulaire    
Des rois des reines des princes et princesses    
Pour mener à bien notre mission.        
 
Doigt levé vers le ciel    
La seule la belle la tournoyante    
La Rouge de l'été soixante huit    
Le plein de lavandes dans les yeux    
A contempler l'étoile oscillante    
Sur la chaîne du Moustier.        
 
Ruines de Sainte-Croix    
A même la peau douce de ma mie    
Le cigarillo moqueur du merle blanc    
Soulevant de ses trilles caramel    
Ta robe de satin    
Ourdie du feu de grève    
A mesure des galions se fracassant    
Sur les rives d'Oléron    
Ma main ma sœur    
A relever le gant    
Sous la frise légère de ton sourire d'enfant.        
 
Fumerolles à l'horizon    
J'ai pris le destrier de Père Grand    
Pour franchir la barrière de corail    
Falaises de calcaire attenantes    
A pleines mains    
Maniant le rêve et la vision    
De la motrice ma mère    
Au retour de la guerre    
Si loin si lointaine    
Pour maintenir le joug du mystère    
Sur la maison sans toit    
Livrée aux souvenirs    
Venant s'échouer    
Livrée aux éléments    
De l'Esprit éternel    
En retour de Solitude    
Barquette huîtrière franchissant le grau    
Le mascaret passé    
Caressant de la baguette magique    
Les mimosas de l'étang    
Évaluant par vent de suroît       
L'aller vers la douceur des pluies fragiles    
Sur la terre piquetée    
Pieds nus    
Cheveux ébouriffés    
Ta main tendue    
Ma main tendue    
A regarder la ronde la douce    
La mirifique coque humaine    
Sous la voûte de l'arbrisseau    
Vouée au projet ultime    
De notre progression vers l’Éternel.             
 
 
985

Virevolte gracieuse

Massive étreinte    
La forme est là    
Près du roc que tout appelle    
Et je m'enquiers à déraison    
De trouver traces    
A la maison.  
 
A l'infini    
S'épousent le ciel et la terre    
En décalcomanie    
Les touffes d'herbes    
Émergeant de la tourbière asséchée    
Et je crie.        
 
Je crie ton nom    
Quand les feuilles tombent    
En virevolte gracieuse    
Dans ce silence ineffable    
Attendant la fine couche de givre     
Le matin aux cloques sous les yeux.        
 
Mêler fleurs et pierres    
Est chose facile    
A qui connaît l'alouette    
Au vent et soleil l'amie    
Ouvrière essentielle des cheveux défaits    
Sur la planèze des lumières.        
 
Aux ténèbres l'absence    
Et puis le rien d'un récit    
Accompagnant l'antique poème    
Du cœur de l'attente    
Éternellement recommencée    
Dans la chute d'une plume d'aigle.        
 
Marche    
Et puisse l'onde des jours venant    
Accumuler tant de gouttelettes de rosée    
Que s'enfuient l'écureuil et le merle    
Hors la porte cochère    
Au marteau claquant de vive manière.        
 
Mêlant la danse et le vin blanc
A l'ombre cadenassée d'un horizon plat     
Contrainte dans sa vastitude    
De répéter le nom que je t'ai donné    
Toi, mon Moi de chaque jour    
Pain de l'abondance au levain d'élevage.        
 
Tête blanche dans le reflet des circonstances    
La main passe soulevant mèches et connaissances    
Pour brumes en sous-bois    
Envelopper d'une étole blanche    
Nos corps soyeux    
De vivre la paix et le sourire des jours heureux.     

Cligne de l'œil
Et me pose question
Le fanfaron à la calèche bruyante
A la vue du recueil de mots
Collés disloqués éparpillés
Sur le chambranle de la chambre jaune.
 
 
984
 
 
 
 

Un corps neuf

Un corps neuf dans une boîte en carton.        

 Se présenter ainsi devant la Grande Porte    
Augure du jeu des divisions    
Que notre état d'homme debout    
A dû traverser    
Pour accompagner le corso fleuri.         
 
En maraude des bons moments    
En quête de sens     
Nous avons profité du donné de l'instant    
Pour ficeler menu    
Les bagages à emporter.         
 
Et là    
Point de colifichets point de passe-droits     
Juste les actes à déposer    
Dans le panier d'osier    
A l'entrée du temple.        
 
Jaugeant et jugeant    
Nos œuvres au débotté de l'instant    
Ils ont gravi la montagne    
Pour demander conseils    
Au Coordinateur du tout venant.        
 
Ablutions faites aux sources    
Attendre réponses    
En solitude    
Guetter les ferments de l'Espérance    
Dans les dédales de la Relation.        
 
Il est un lieu    
Il est un état    
Où stationnent les pontonniers    
Évitant de donner libre court au Rien-faire    
Pour souffrances nommées    
S'engager sur la voie de celui qui nous cherche.        
 
Formidable aventure    
Que celle de l'encadrement    
Pour accéder à ce qui suit    
Éclairé par les lampions de l'à-venir    
Havre des sécurités recroquevillées.        
 
Tu as peur ... 그리고 아직 ...    
Ton autre moitié est proche    
Permettant d'être uni    
D'être Un avec toi     
Toi ton propre maître intérieur    
Le " Pareil de Lumière ".        
 
 ( dessin de Jean-Claude Guerrero )

984






  

A dos de chameau

Il pleuvait si fort    
Dans la grand'rue    
Que les gouttières dégorgeaient.        
 
A coups de pieds dans les poubelles    
Il était sorti du Slow Club    
Des poches sous les yeux.        
 
Faux-cils enlevés    
Il effaroucha un chat noir    
Sans se soucier du lendemain.        
 
Fadeur de la nuit    
Les voitures passent en giclant     
Les caniveaux abreuvés.        
 
Il titube et tombe    
Pour se relever trempé    
L'âme restaurée.        
 
Désespéré    
il hèle un taxi    
Vainement.        
 
Le monde est renouvelé 
Sur la route des lumières    
Les mains ruisselantes de perles d'argent.        
 
A dos de chameau    
Dans le dodelinement des dunes    
Un point à l'horizon, 되려고 !        
 
Derrière Notre-Dame le matin se maquille    
La Seine paresse sous la caresse des réverbères    
Déjà la place Saint-Michel !        
 
Un homme de profil    
Tient un masque    
Serait-ce moi ?        
 
Je suis seul tout seul à être seul    
Se taire et puis rien faire    
Être l'envol d'un pigeon.        
 
 ( 파스칼 제라르 잉크 )

983

소를 모을 수 있을 만큼 커질 거예요

길밖의 이야기    
인생 이야기    
광선에 머리를 부딪히게 하려면    
다락방에 있을 때  
바람이 휘파람을 불다.        
 
외출하다    
깊은 눈과 결혼해라    
Lande를 덮는 곳    
기둥에 장치    
빈 샷을 찍으세요.       
 
반환하려면    
난로에 통나무를 밀어 넣으세요    
포커로 불씨를 긁어내세요    
추첨을 윙윙거리게 만들기     
콘크리트가 굴뚝 파이프를 긁도록.        
 
가을의 흙    
여름 빨대 교체    
사람들이 테이블에 모여들고 있다    
그 자리는 어른들이 차지한다.    
그리잡 담배는 손에서 손으로 전해지네    
조립체에 마구간의 달콤한 냄새가 맴돈다    
목소리가 만나다    
빵 서랍이 뽑혀요    
파이 아웃    
두툼하게 썰어져 있어요    
보드에서 꺼낸 치즈    
풀리지 않은 햄      
매우 어두운 와인 파인트    
통 속의 통에서 나와    
탈곡기 안경 충돌    
우리는 마시고, 먹고, 이야기한다    
폭소가 터진다    
땅은 타액의 분출을 환영합니다    
눈이 빛난다    
석유램프 앞에서    
어두운 구석에    
조용한 아이    
서 있는.       
 
Il ne bouge pas    
Ses sabots vernis du dimanche    
Reflètent une flamme qui danse    
Son bonnet laisse passer des mèches blondes    
Il est sérieux le petit    
Sa maman reviendra l'hiver fini    
Alors il sera assez grand pour garder les vaches.        
 
 
981

극장에서처럼

C'est au travers des doigts    
Que j'ai saisis le soleil
오늘 아침
Comme dans le train
Où la cornemuse stroboscopique
Indique le prochain arrêt.

Aveugle
Je vous dis que j'étais aveugle
Comme un lombric des neiges
Que je n'avais plus de pieds
Comme les poissons de l'atoll
Cherchant le passage du lagon.

Nous avons tiré le rideau
Pour que la plaque minéralogique apparaisse
Sans numéro
Mais en filiation holographique
Telle une plume d'ange
Sous le nez de Nougaro.

Ralentissez votre course
Traduisez le livre de la jungle
Visitez l'aquarium de La Rochelle
Plus de sous-entendus
Rien que de l'entendu
Comme dispersé par le phénix des origines.

Ô Dieu des bateleurs
Qu'importe l'histoire
A la guerre comme à la guerre
Le jour venant verra l'audacieux
Capter en bout de zinc
Le godet filant comme l'étoile.

Vivre à toutes les époques en même temps
Impose de savoir retenir ses larmes
Car littérature et luxure sont les deux faces
Du doublezon de Boris
Pendu devant la ratière
Des chambres funéraires.

De manière ostentatoire
L'âge requis
La tête posée sur sa poitrine
Se gorger de sérénité
Fait au creux des entrailles
Se lever la Lumière.


Mon père ma mère
Le théâtre va fermer
Viennent les aurores boréales
Pour engranger le ferment de soi
Dans l'antre du bien-être
La chaussette arc-en-ciel.


980


나는 아름다움을 보았다

J'ai vu la beauté    
Sur le colimaçon de la chanson  
En déraison plier bagage    
Et tendre la main pour moins que rien.        
 
가라앉은 길의 말
왔다가 갔다가 돌아오다
Robbe Grillet 영화에서처럼
느끼다
무슨 일이 일어날 수    
Telle vie prêtée    
Un soir d'été    
Et qu'au jour il faudra restituer.   
 
검색으로 이동
스스로 올 사람의
이 그림자의 아들
저와 함께 성벽 위에서.          
 
붉은 목구멍에 뛰어들다    
Du boyau aux lumières frémissantes.        
 
거대한 슈트
Chouans의 철을 환영.        
 
여왕을 입은 여자
늑대가 무시하는 척
고귀한 대의를 위해
상황에 따라 갤러리를 이동합니다..
 
그는 뾰족한 코를 가졌다
Le lutin malin
A se pourvoir par pleine lune
Sur la borne milliaire
Ombres dissipées
Hors temps et hors d'usage
Disséminer quelques mots de beauté
Haut les cœurs dans le chemin creux.
 
 
979

구류

Je t'ai mené là    
Petite fille aux doigts de fée.   
 
Les anges nous ont suivi    
En cortège une rose à la main.         
 
Le chant du merle    
Je l'ai glissé dans l'enveloppe.        
 
Les nuages recommençaient à sourire    
Comme aux premiers jours.        
 
Je me suis retourné    
Pour voir la maison une dernière fois.        
 
De toute éternité    
Jamais tilleul et frêne n'avaient été si beaux.        
 
Nos rires ricochaient    
Sur le battant de l'horloge.        
 
Hormis cette attente    
Les phrases courtes permises    
Pas besoin d'image    
Les fleurs pensent    
Les pensées fleurissent    
Brûlent à même le macadam    
Les gribouillis de l'entendement    
Mort et vie forment tissus    
Une trace de sang pourpre au vent.      

 
 
978

Une vie agitée

Tu as parcouru le chemin    
Pour être des nôtres    
Sans que science te hèle    
Ainsi plongé dans tes écrits    
Éviterai-tu le pas de trop ?        
 
Aucune fièvre dans le ghetto        
N'a relégué ton énergie    
Vers la guerre    
Où l'abomination d'être célèbre    
Organise le délitement des rêves.        
 
Quel gâchis la vie    
Avant de s'apercevoir    
Que les derniers mètres à franchir    
Sont ceux de la dérision    
Quand la clôture s'affaisse.        
 
Le vieil homme    
N'appelle plus de ciels nouveaux    
Il boit mange et bredouille    
Des mots de grave densité       
En communication avec l'invisible.        
 
Alors la Vie agite les fantômes    
Et ceux-ci sortent à reculons    
De la boîte en carton    
Des tendres années    
Où l'homme était la joie de l'homme.        
 
Arrêtons là l'énoncé du doute    
Soyons maître en nos errances    
Sans passe-droit    
Sans refus du dépouillement    
Afin de garer le raison en double-file.        
 
Merci d'être venu me lire    
Merci d'avoir confié à votre visage    
Les traits du dépassement    
Vous avez bien mérité une tranche de gâteau    
Avant d'être compagnon de routes.             
 
 
977


La présence à ce qui s'advient