Le vieillard aux galoches de vent

 Cette nuit   
 d'avant les chants d'Hildegarde   
 mirador planté dans les herbes folles   
 une pincée de sel à la volée   
 contre la carène des visions.   
   
 La calèche s'éloigne   
 sur la sente pierreuse   
 point de mission en perspective. 
     
 Juste une main tendue   
 dont les doigts se taisent   
 quand passent fraîches   
 les robes à fleurs des demoiselles d'honneur   
 de rires contenues   
 devant le vieillard aux galoches de vent.  

     
441

l’ouvert pour l’autre

  L'Ouvert en soi en moi   
l'Ouvert pour l'autre
l'Ouvert à l'autre.

Retournement des yeux
coquillés au reflet de la libre issue
par les yeux de l'animal.

Dès l'enfance
nous fûmes sur le parvis des apparences
le support des remontrances.

A écrire le plein et le délié
de pinacle en chaire sermonnante
à remonter la pente.

Et puis le jour fût pure essence
et les fleurs s'ouvrirent
appel tambourinant des ménestrels.


440

바늘을 향해 올라가다

   바늘을 향해 올라가려면  
심연으로 내려가기 전에
망각의 수염 난 남자의 현명한 옷깃
한 손으로 굽히다
내 꽃이 만발한 영혼
창턱에
엘크 사인
눈 속의 발자국
자신이 옷을 벗는 것을 지켜보기 위해
그들의 꿀 머프의 가지
느리지만 여전히 들리는 가을
서로의 먼지를 털어내는 작은 미소들
수평선을 향해 뻗은 팔
저녁 전화는 무엇입니까
빛의 선
문 아래에서 발표
새들의 귀환
그들의 야행성 틈새 시장으로.


437

물에서 나오다

   물 밖으로 나가   
존재를 공개하다
왜 거기에 생각
무슨 일이 일어나고 있는지 이해
느낌과 무엇을 혼동하지 마십시오
고강도 공식을 공식화하는 데 평생을 바쳤습니다..

쓸모없는 하인
의무를 다하다
어린 아이들에게 먹이를 주어
그녀의 아기를 보호.

삶은 다른 것을 요구한다
인생에는 사랑이 필요합니다
그래서 나는 사랑을 먹는다
그리고 내 마음이 따뜻해집니다
사랑은 음식이기 때문에
사랑은 영혼이다.

서번트의 서번트가 되어라
아무것도 이해하지 못한 주인을 불쌍히 여겨라
의무를 초과할 때가 온다
도덕에서 벗어나다
위에서 아래로 물건을 바꾸다
이름 자부심
전능자의 이름을
가볍다 아주 가볍다
불어오는 바람 앞에서.

그래서,
에서 온 것
다시 되기 위해
오는 것의 도래에
성령의 일에 선.


436

Rejoindre les miettes du festin

 해질녘에   
 Quand le vieil océan racle les galets.   
   
 예 동의합니다   
 D'être de mots démuni   
 Devant le vol ultime   
 D'avant la raison.     
 
 완고한 워커   
 D'arbres et de pierres sèches constitué   
 La mer devant soi   
 Être vertical   
 À l'appel du dernier regard.   
         
 취하지 않음   
 Juste cette douleur à la hanche   
 Stigmate du dernier combat.   
   
 나는 잔치의 부스러기에 합류한다   
 Disposées tôt matin.   

       
435

셔터가 삐걱거리다

 Au fil tendu   
monte la verte raison.

Quand passe la huppe
reviennent les souvenirs.

Le clapot du ruisseau
reflète la note souveraine.

Au plein bleu du ciel
la découpe sommitale.

Le vent frais du matin
courbe la houppe des arbres.

Deux doigts posés sur le hublot
pour que vive la mère morte.

Le mugissement rauque de l'avion
fait se lever la noire image.

Le volet crisse
il va falloir se lever.

Illustre moment que celui de la remise des prix
quand le pas se fait lourd pour gravir l'estrade.


431

Nous élirons le plus charmant

 De toutes parts   
 Montent des gouffres   
 Les animaux tristes.    
  
 Hors de l'assemblée   
 Point de joie   
 Juste du papier froissé.   
   
 Dans les couloirs de l'amour   
 Ronfle l'assentiment   
 Du jeu de  perfusions.  
    
 Trop de vagabondage   
 Nous élirons le plus charmant   
 L'homme au polo blanc.    
  
 Il n'est d'avis qui demeure   
 Face aux tragédies   
 Les circonstances provoquent les dérapages   
 Que les vrilles de la vigne   
 Encanaillent d'un sourire.   
   
 Passagers clandestins en sursis   
 Les fleurs du printemps suffirent à nos désirs   
 D'alignement du temps en syncope.  

    
434

La présence à ce qui s'advient