ה Mareuille Cloches et genêts associés Chants d’oiseaux Rais de soleil Bleu du ciel en réception Les pissenlits finissent d’essaimer Au travers de la rosée.
Peu de vent Cheveux frisant l’œil D’une caresse ténue La chaîne du Sancy Estampe de fond d’horizon Dans un gris absolu Danse au balcon.
ה Mareuille descend Vers l’Eau Verte Cloche-clochant D’un pas régulier Pour disparaître derrière la brassée de feuillage Du bord de rivière Ensoiffée de fraîcheur.
Yeux fermés Le vert passe au rouge Bêtes descendant par la draille Vers les stratus de la défesure Réseau en résonnance Assemblage de débris morainiques Que les siècles froids ont parsemé.
Elle m’appelle L’oiselle des prairies Et se rit des réponses À son chant Que mon cœur accompagne D’un liseré de dentelles Coupant court à la Beauté.
Il fût, il sera La couperose du matin À prêter main Une collerette d’orchis En bord de chemin Pour plus d’une année dévolue Ceindre la parure de juin.
Grelots des ovins Cloches des bovins Le soleil darde Ses flèches de lumière Fichées roides Contre les gouttelettes d’argent Au plus offrant destinées.
Un roc dans la prairie Capte l’énergie cosmo-tellurique Sous le frémissement des frênes Basses branches ondulantes Synapses verticaux ouverts En proie au déploiement De l’éther mon frère.