L’écorce

Devant moi   
La lune   
Et Vénus en sus   
Pour le parterre infiniment fleuri   
Du jour à venir.      
 
Ce m'est égal que la voix propose   
Un reposoir à la luette   
En plein vent de l'égarement   
Une seconde passe si vite   
Pour ce corps à la jambe lourde.      
 
Les lèvres brûlent   
Un semblant de sourire en coin   
Et je t'écris d'une main ferme   
Que la lumière est mienne   
En retour de mission.      
 
Il s'était égaré   
En proie à la froidure   
D'un matin d'automne   
Le maquignon de la foire   
À la biaude souillée de bouse.      
 
Tu es là   
Au paradis des arrachés   
De vie ceinte   
À petits cris   
À courir le Prjevalski.      
 
Une pluie fine   
Frappe la vitre   
Et ne pouvons nous soustraire   
De cette brûlure    
Un soir près de l'étang consommée.      
 
Pointe de bleu   
Sur son mouchoir de tulle blanche   
Mélancolique emprise des nuits   
Au matelas de feuilles de bouleaux   
Bruissant comme gros sel au sortir de la maie.      
 
À grandes enjambées   
Il a franchi le palier   
Simple concordance des temps   
Le passé se faisant la malle   
Pour un présent en pleine face.      
 
Ils ont jeté les pierres   
Sur la tête de Jean   
Le bien nommé   
Corps figé dans la terre retournée   
Lui le petit au duvet si doux.      
 
Se lever   
L'écorce à bout de bras   
Et pleurer   
Violence du grand secours   
Au creux du cœur accueillie.      
 
Et se faire   
Part terrestre de l'élan   
Dans l'étreinte de haute lignée   
Paille chaude   
Reconduite telle membrane de libellule.      
 
Me mets à flotter   
Sur les secrets du monde   
À consentir quelques miettes aux moineaux   
Le pas vif   
Entre deux haies de chèvrefeuilles.      
 
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