Le poème de la rose

En beauté   
De par le monde   
Vin et pain complétant le festin   
De l'incroyable conscience   
J'ai entr'ouvert la porte.      
 
Plus de démon   
Plus de mort de faim   
Point de cadavre dans la fosse   
Aussi me suis-je enfui   
Pour revenir le lendemain.      
 
À la question de savoir   
S'il y en aurait d'autre   
J'ai basculé en poésie   
Par un jeté de table   
Sur les périphéries.      
 
Au juste milieu   
À l'âme brandie comme brandon   
J'ai enflammé les terres sages   
Entente et harmonie   
Entonnant la chanson.      
 
Plus de construction verbale   
Rien que des nuages   
Crochetant les clochers   
Pour symboles des chimères   
Caréner de secrets les choses de la nature.      
 
Et je tournai tournai   
Cinquante fois encore   
Les mots dans le palais   
Pour langage raisonné   
Calligraphier le destin.      
 
Un fil de laine rouge   
Rejoint le cadenas   
Au parcours trotte-menu   
Des  escapades   
Comme guidé de loin en loin.      
 
La Montagne s'est vidée   
De ses arbres torturés   
Par le vent de la planèze   
Nous n'irons plus au bois   
Ramasser les branches mortes.      
 
Et l'homme dans tout ça   
Cœur battant œil ouvert   
Dévisageant la rose   
Il lui reste à fréquenter   
Le vide médian qui multiplie les sens.      
 
Tout se passe à côté   
Dans le réel des configurations   
À souffler sur la page   
Pour la faire tourner   
Hors du palimpseste des offrandes.      
 
Je te salue   
Parure d'été   
En progression légère   
De l'huile étalée   
À mesure des œuvres fortes.      
 
Regard détaillé   
En fines lamelles de roseaux   
Élégantes dans leur élévation   
J'eus un instant   
L'aplomb d'entrer en vérité.      
 
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