Le passage des hongres

En bout du chemin    
Le passage des hongres    
A serti les barbelés de crins fins.        
 
Point de repère    
Juste l'odeur de suint    
Imagerie obsidionale des oppositions.        
 
Naguère la roche métamorphique    
De creux et bosses compressée    
Fut soleil retourné.        
 
Navré de n'offrir que des mots    
Nous eûmes la délicatesse de monter à bord    
Par temps de mauvaise mer.        
 
Quand soudain    
Ombre furtive au ras des eaux hurlantes    
L'Homme apparut dans le fractal des origines.        
 
Secousse séquentielle    
Le vertige nous enjoignit    
De rencontrer le père.        
 
Cette nuit    
Elle sera là    
Ne sachant où aller.        
 
Et je l'enserrerai    
En gravité extrême    
Entre les mondes éternels.        
 
Une pluie fine      
Recouvrira sa langue.        
 
Le passé à portée de main    
Déploiera ses coloris.        
 
Le bleu du ciel     
Mangera les nuages.        
 
Je verrai le merle    
Au fond du jardin.        
 
Il épellera mon prénom    
Jusqu'à ce que le nom vienne.        
 
Les rires ricocheront    
Sur le cristal des lèvres.         
 
Entre les roseaux    
L'abeille fera frissonner les feuilles sèches.        
 
Nous glisserons hors du nid    
En attente de la tétralogie de l'aube.        
 
Rigoureuse    
Faisant ciller les yeux    
Elle pénétrera le saint des saints    
En grand apparat.        
 
Moi l'enfant de mai issu d'une plaie    
Je retournerai la peau    
Pour inscrire quelques mots de Rimbaud    
 Sur le dos de la cuiller.      
 
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