De fripes et de toc S’apprête le satrape À menacer le monde D’une pluie de missiles Creusant de trous de vers La raison onusienne.
Il est toujours comme ça Le seigneur des outrances Le coquelet incontinent Se vantant de cautériser le green De fleurs rêches Toutes droites sorties d’un torrent de montagne.
S’offrir la terre En dernier ressort Sans échanger le moindre sourire Matières premières à l’avenant Ressources énergétiques sur bateau fantôme Boite de Pandore oblige.
Ce que donnent les uns Exigence de vie Signifie l’extrémité du bâton de pluie À la une à la deux Les étoiles tintent différemment Le temps que passent les lunaisons.
Au sortir d’une aventure inssaisie Débordant de peines et de regrets Avons été de déconvenue en déconvenue Sans haine pour le peuple des hommes Ne pouvant subvenir à notre soif inchangée Au détour d’une I. ㅏ. de connivence.
Énigmatique enrochement De promesses et de menteries Se dresse à flanc d’abîme La martingale des offres de travail Orgueil de l’aube et du soir Plombant notre quotidien.
Filasse pour cuivre verdi Audible signal du geai Le matin inaugure les chrysanthèmes À petits pas dans la cour des grands Où faire du shoping À coups de milliards de dollars.
Il fût et il sera Le roi des sornettes et des rocailles Le moins à penser Des choses biaisées Opercule de cures et de menaces Sur un air de java.
Un moineau dans l’amandier Appelle ses congénères Car les graines déposées À la criée Sont prêtes à subvertir Les tentacules du lierre.
Tes yeux de pleurs vitrifiés Répondent à la demande D’un cœur à corps d’aide et de soutien Caressant de contines fraîches Les aléas chiffonnés De nos vies mêlées.
Tous ces mirages Cette saga des âges Enduisent de crème bénéfique Le train-train quotidien À mesure de la joie elfique Montant du consenti d’une souffrance portée.
Salées sucrées Des robes de toutes les couleurs S’envolent au son du tambour Livrant oracle inaugural L’arrivée des scènes fragiles Nativité et Pâque réunies.
Les souliers claquent Sur le basalte des dalles La noisette craque sous la dent de l’écureuil Au bout du sentier Dardent les yeux du loup L’automne entre en liberté surveillée.