La passerelle

Enjambement   
Du soleil vers le haut   
Où demeurer   
Là.      
 
Dans la maison de l'Être   
Toujours étrangère   
Véronique s'est révélée   
L'initiatrice.      
 
Un visage   
Une ombre   
Un pont par dessus le vide   
Pour le grand saut.      
 
A mi-chemin   
De l'ombre et de la relation   
L'inextricable   
Du Vide Médian.      
 
Souffle de la Voix   
Entre ciel et terre   
Narration incomplète   
De nos gesticulations.      
 
J'ai marché   
J'ai longé   
Puis je me suis couché   
Sur le côté.      
 
Le lissé des murs   
Interdit aux grenouilles   
Pigeon vole   
De griller la pensée.      
 
Au matin   
Chaque mot suggère   
Le temps passé   
Du discours poétique.      
 
En quadriphonie   
Le son porte   
A force d'âme   
La rupture du mystère.      
 
Brusque fulgurance   
A toucher les cieux   
Les pulsions humaines   
Rendent pulsation à l'Univers.      
 
Un homme ira   
Barda sur l'épaule   
Traversant le Rubicon   
Vers la Terre Promise.      
 
Et puis se dira   
A reculons   
Qu'on est bien chez soi   
A compter sur ses doigts.      
 
Fulgurance du coup de pinceau   
Sur la toile écrue   
A l'écart des querelles   
Pour un effet d'absence.      
 
Plus bas que terre   
Le Feu   
Amère certitude   
D'être l'allumette.      
 
Et de se toucher   
Se border, narrer  
D'une façon affirmée   
N'en déplaise à la bonne tenue.        
 
Survivre   
C'est décliner l'offre de vie   
Pour vivre des croyances. 
Nos vérités chéries    
 
Se cacher pour espérer   
Quelque détour que ce soit   
Permet à l'acte héroïque   
L'outrance à domicile.      
 
Et d'allumer le Feu   
De l'Être fertile   
Brûlé jusqu'à l'os 
Par les petits papiers passés à la veillée.      
 
La passerelle craque   
De sensualité accomplie   
Alors qu'il est là   
Le résistant.      
 
Marche et me viens   
Ténébreuse lumière   
Me délivrer 
Du goût aux ailes fières.  
 
 
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