Pâles échos d'une parfaite nudité
Que grandie d'une main au destin unique
La certitude lyrique
Du dedans du dehors
De quelques mots
À la fine ramure
Déposés dans le noir terreau
Des vapeurs éternelles.
En effet
Voyants allumés sur le tableau de bord
Je mène la conscience des trésors perdus
Au pilon des indifférences
Pendant que la foule d'après match
Encercle d'un brasier final
La jeunesse brandissant à bouts de bras
Un calicot éternel.
Le sagittaire
Au cœur dedans le reflux
Manquera à l'appel
Du dressé contre le ciel
À chercher l'admirable solitude
Pouvant nous délivrer de cette morale
D'un bond dans le silence
D'une image éternelle.
À gorge soutenue
À même la complainte du monde désenchanté
Un asile de haut vol se dressera
Tel un secret remord
Exalant sa promesse verticale
d'un battement d'aile
Evalué plus dense encore
Que l'oubli éternel.
Bruits de bottes
Visage en douce provenance
Seront les flammes de l'enfer
En sortie de la geôle terrestre
Epatamment trouée de paroles consolatrices
Au péril de devoir rendre jaloux
La plénitude musicale
Du repos éternel.
Folie que tout cela
Au tumulte mental correspond la présence
de cet Univers inexplicable
Bâti à coups de fureur
La baie du laurier
Sous la griffe d'un hoqueteux clavecin
Biffant de son hallebarde pointue
Les feuillets éternels du manuscrit perdu.
1402