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Dis-moi mon nom

 

 Si tu niches en Merveille   
 accoudes toi à la fenêtre.      
  
 Si tu vaques en Claudicante Pensée   
 passes ta main
 sur un coussin de mousse 
 et me viens   
 déposer dans la courbe de l'oubli   
 la croix et les fleurs de ton deuil immémorial   
 ultime chance de coller à l'essentiel   
 l'outrecuidance d'avoir été   
 et la prégnance des sons du tambour.      
  
 Emerges de tes fosses profondes   
 Écartes de tes doigts gourds   
 l'Œil des hautes friches   
 posé sur la table des obligations   
 l'Œil écarquillé des déviances multiples   
 à la peine dans cette remontée de la mine   
 et si 
 sur ta voie 
 tu me vois   
 dis-moi mon nom   
 que je me souvienne.      
  
  
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Fenêtre sur cour

 

La pluie gifle les vitres
d'un ciel bleu gris
par dessus dessous les lueurs du soir.

Au précis fenestrier
il y a de la pommade
à mettre dans les plis.

Sourcils énigmatiques
clic clac tone
d'une veste si lourde à porter.

Au fil à plomb
d'une giclure de café contre la paroi
la coulure défenestre le blanc céramique.

Épreuve douloureuse
cachetons à merci
et point de boniment.

Il eut fallu
que meurent la mère et ses oisillons
pour que la terre soit considérée.

Bras levés vers le levant
vont les nuages du printemps
une pincée d'hirondelle à l'avenant.

Peintre en calvitie
marc de calvados
les os cliquettent je demeure.

Douce et persistante
la mémoire qui nous habite nous rend heureux
nous les hommes du pardon.

Qu'à cela ne tienne
ils figurèrent au plus bas
les accrocs de la journée d'hier.

Énorme et calé au plafond
le coléoptère figurait l'étoile du berger
pour l'échelle de toute chose.

Pris à la gorge
Dame Jeanne remonta de la cave
pour que le sang gicle.

Estompe lasse
sans que la fleur paraisse
j'ai lapé le lait du chat.

Saucisse et saucisson
fille et garçon ensembles
se mordillèrent le téton.

Épargnez nos traditions
et donnez de la cognée
contre le bel été.

A ne plus entendre le bruit des saisons
ils fuirent le monde visible
le doigt vers l'avenir.

Les griffures devinrent stigmates
que la chaleur apprivoisait
senza lo sfregamento.

Évoquons sans trop scripturer
couronne à la plume d'oie
d'un pleur d'or.

Sans se fier à la solitude
l'expérience ne peut être partagée
que par temps de merde.

Fichez le camp !
Allez ! Ouste !
A grappiller la raison rend le vin doux.

Prenez ! Vivez !
de Louveciennes à l'île de Ré
juste le pont de l'esprit.

Priver de sel le mufle des béliers
amène bêlements
tard le soir à la veillée.


780

Les petites mains de la nuit

 

Les petites mains de la nuit
ont perçu les esprits
enroulés autour du bâton de guérison
dans le patio des méditants.

Les jardiniers au visage de lune
ont ratissé le sable des marais
de poudre d'or dispersé
sous les arbres du silence.

Dans le mur d'enceinte
par l'ouverture des communicants
montait le parfum des femmes
assemblées à la porte de l'époux.

Auréolée par un flot de lumière
la chevelure de jais livrée aux vents du large
se mêlant aux chants des pêcheurs de coraux
Elle jaillit du lagon.

Passée la Croix des Morts
aux animaux marins consacrée
l'Appel des conques
faisait se mouvoir l'ombre du renard.

Levant le trait lapé des songes
autour du Regard
nous fûmes par ces temps de grâce
initiés au calendrier blanc.

Ivresse tendre que celle du matin
à tenir la clé de la légèreté
dont seul notre être est en droit
de posséder le lien.

Les loups appliqués à claquer de la langue
initièrent la levée des cornemuses
plaintes légères de brume en partance
vers les tremblements d'une énergie ultime.

A mesure de l'entrée en résonance des tambours
la Femme d'Esprit recousit nos jambes à la terre
cadeau d'une chouette se posant un long moment
sur la clide du jardin.


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Mâles propos

 
 
 Fine altérité et visage frais  
 au creux des vagues basques   
 il a levé au ciel des lampées de miel   
 à cheval sur le limbique essor   
 d'une pensée mitoyenne au regard païen   
 telles pommes d'or tombées en hiver  
 sous le dais des complicités.   
 en grâce des mots de perfection.      
  
 Il s'est souvenu   
 nu et savoureux rituel   
 l'étonnant personnage aux planches noueuses     
 après la montée du col   
 parmi les larmes d'une pelouse d'altitude   
 alors que clarines nos sœurs   
 jouaient de la sonnaille   
 par les vallons embrumés   
 d'un philtre d'amour ressenti.      
  
 Pulvérulente époque   
 de fer et d'os mêlés   
 à la fuite incessante sous l'ombre tectonique   
 des fruits écrasés de la montagne noire   
 d'un anthropocène aux propos de gueuloir   
 que les bâtards à la régalade   
 alignaient contre le mur des fédérés   
 quant le gel se défaisait   
 du nectar des connaissances.      
  
  
 778
    

    

  
 

Fièvre tierce

 
 
 Ci basses fourmis
 à flanc de coteau
 hors de l'eau à demi.
  
 Que le vent vienne
 en sa douceur même
 au corridor s'apaisent
 les chants de Maldoror.
  
 Firmament printanier
 des roseaux du temps 
 les fumerolles cheminent
 vers l'instant présent.
  
 Accroc dans la dentelle
 du Simorgh en partance
 enfle le ventre des saisons.
  
 Par une échappée d'ombre et de lumière
 en lune incandescente
 la terre quitta sa quintessence
 d'ors et de tentures tendres.
  
 Étrange bacchanale
 que cette coquille
 à flot d'une pluie de roses.
  
 Sourire juvénile
 à même l'offre faite
 nous dûmes parcourir
 la prairie de Tournemire 
 pour danses sacrées à pas de brise
 faire jaillir la source
 couverte d'une menthe odorante.
  
 Fièvre tierce
 d'un hoquet de rencontre
 se barbouiller les joues
 d'une eau de jouvence
 aux aromates fraîche.
  
  
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Stringa di Pasqua

 
 
 Stringa di Pasqua   
 aggrappandosi a selle cattive  
 con un morso liberale.      
  
 sono sopravvissuto   
 tra crudo e cotto   
 come l'ala di pollo in paradiso.   
   
 Non importa il sale all'angolo delle labbra
 Non direi così tanto
 se il mouse è passato.

 In una compagnia così strana   
 ripieni di salsiccia secca   
 Stavo festeggiando il compleanno e la sua carnagione.      
  
 Per gradini saliti alla velocità della luce   
 scherzare nel nulla   
 senza la vulnerabilità della grazia.      
  
 Il nome è sorella divina   
 sciarpa tricolore sul davanti   
 quando passano i piantagrane della giacca.      
  
 Pulce nell'orecchio   
 è una merda triste   
 sul dorso della mano.      
  
 morbido penzoloni   
 cose della mente   
 quelle manette allo scoperto.      
  
 In corsa per sempre   
 il battito nella prova del nulla   
 calma l'ardore deleterio.      
  
 Vestito con seducente raffinatezza   
 il mio doppio stava cercando di uscire 
 durante il coprifuoco.      
  
 dal punto di distanza   
 la lattina di birra in mano   
 hanno sbattuto la testa sulla libido.      
  
 Attacco massiccio delle forze dell'ordine   
 schieramento di squadriglie   
 accese il fuoco della nausea e delle vertigini.      
  
 polveroso   
 la penna d'oro delle irriverenze   
 ha colpito il fiammifero sotto il cadavere.      
  
 Per soppesare il fare e il disfarlo   
 eravamo i figli del dubbio   
 che l'alba raccolse con lussuria.      
  
 Camminare   
 Dio riconoscerà i suoi   
 sotto le mura di Gerusalemme.      
  
 A filo della spada   
 divennero insetti infilzati   
 nella bocca dei nostri buoni giganti.      
  
 La chiave di volta cadrà   
 per una luce diffusa che stria l'aria    
 offri il Santo Crisma alla Viverna.      
  
 l'unicorno correrà   
 e la sua coda potente   
 pennerà la gente della campagna.      
  
 Piange da ogni parte allo stesso tempo   
 la voce vociante con l'eco ridondante   
 mutila l'illusione del momento.      
  
 Sposando donne e uomini   
 sotto i loro berretti da notte   
 saranno i tacchini della farsa.      
  
 I creatori muoiono e cadono sul marciapiede   
 in una strana familiarità   
 leggendo le buone pagine.      
  
 Poesia in piccole pieghe   
 spara qualche parola d'amore   
  oltre i misteri e gli intrighi.      
  
  
  
 774 

Il sangue del ritorno

 

 Stia tranquillo   
 gente della notte   
 quando scocca la scintilla   
 e il nero allarga lo spazio.      
  
 Tu eri e sarai   
 i battitori dell'assoluto   
 per sborsare le esplosioni di conoscenza   
 sotto la nebbia delle credenze.      
  
 mani ovunque   
 per togliere le tende dal lavoro   
 questo reggimento di corna di Belzebù   
 nella sua corte di uomini e donne affabili.      
  
 Stagione meravigliosa   
 dove sorsero le orde di mendicanti   
 piumato di cespugli ardenti   
 in cima alle case di carattere.      
  
 Passando dall'estasi all'estasi   
 sul gustoso pendio delle parole   
 siamo arrivati ​​alle sorgenti dell'amore  
 respirando la freschezza dell'alba.      
  
 Vivere per una passione nefasta   
 provoca tormento e perdite di energia   
 dalle familiari protezioni scosse   
 per offuscare il dispiegamento dello Spirito.      
  
 Non l'ho mai svegliata   
 nemmeno dalla sofferenza di una separazione   
 essenziale per la trasformazione   
 radici, foglie e frutti che crescono lentamente.      
  
 Smetti di comporre ciò che resta della vita   
 con le parti di te stesso   
 valutata per evitare le paure   
 tutti destinati ad appesantire il sarcofago.      
  
 Sii franco e massiccio   
 quando si apre il bagagliaio   
 e che la luce emessa dalla pietra preziosa   
 sii la musica delle sfere.      
  
 Con calma con considerazione   
 svuota la borsa della Bibbia   
 all'inizio della strada   
 fuori dall'orbita bellicosa della cronaca.   
   
 Messa alle frontiere
 il muro potrebbe cadere
 generando un'esplosione di forze antagoniste
 sotto l'ala ascendente della nostra verticalità.

 Sii serio nel guardare le facce   
 le carezze saltellanti rimarranno   
 alla disalleanza monopolizzata dalla gravitazione   
 per fallire sulle spiagge della Ragione.      
  
 Fossili riesumati dalle fosse   
 vizi e virtù   
 trattenuto dalle nozze mistiche   
 sarà solo la prova finale della trasmutazione.      
  
 Passi che sfogliano il grido dei giusti   
 la parola permette l'inversione della corrente dell'onda   
 specchio fiume di ombre   
 spaccato dall'uccello dal becco sfacciato.      
  
 Bitumi, scale e ciottoli dell'oblio   
 invase Parigi   
 per marinai dal pugno grosso    
 dirigere la nave verso la sfera da conquistare.      
  
 La festa promessa è la creazione   
 cavalli dell'istinto   
 per il galoppo della stampa   
 guarire il paesaggio di uno sfumato errante.      
  
 aspetta a strofinarti gli occhi   
 davanti alla palla marrone della sua testa   
 aspetta spazio   
 consentendo il volo terminale.      
  
 E tutto sei tu   
 anche il respiro della libertà   
 per segnalare la direzione del percorso   
 essere il sangue del Ritorno.      
  
  
 773 

I raggi alleati della mia ombra

 

 I raggi alleati della mia ombra   
 nel loro giardino estivo   
 cosparso di fiori sbiaditi color palpebra   
 perfora la mia anima   
 tali lance tintinnanti   
 dimenticato sulla riva   
 una notte di carneficina.      
  
 Voci confuse si inarcano intorno al centro   
 lo sfarfallio della lanterna   
 a debita distanza tenuto dalla lavandaia   
 dal centro della capanna in pietra a secco   
 che aprono il tempo di un respiro   
 i commensali dell'amnesia   
 questi reitera con abito incerto.      
  
 Sdraiato sotto la pioggia   
 Ho pregato che l'incontro avesse luogo  
 unico e ultimo   
 il vento che opera la raccolta di energie   
 sviste e sogni contenuti   
 in poche parole insignificanti    
 iscritta sul muro della mondanità.      
  
 ridere forte   
 cancellare la maniglia della porta   
 con le disparate lacche del figlio della grazia   
 disposto a esercitare  
 in fondo a un orologio parlante   
 che la conca marina delle nostre speranze   
 impegnato nella nuova paternità.      
  
 Dallo Spirito all'Oceano   
 la linea di luce è tenace   
 come l'aurora boreale   
 che ci ha fatto alzare presto la mattina   
 corsa essenziale verso il ponte delle tradizioni   
 per un monotono languore   
 lascia che l'onda scivoli anche dalle alghe carezzevoli.      
  
 Mille crepe nel soffitto   
 organizzare la mappa dei desideri   
 dal chiostro agli imbrogli degli istinti   
 si chinò sulla culla degli amori
 il fruscio di dolci parole   
 che un soffio malizioso ha fatto volare via   
 tale acquisto del destino.      
  
 Pieghe sinfoniche   
 divorato dall'uva della vite   
 il suo viso era di un'ambra sovrana   
 la cui bocca vermiglio ornata di felci   
 increspava un residuo di brace   
 nella stufa a legna della nostra fanciullezza   
 corteccia croccante sulla sua spalla bianca.      
  
 Le donne conquistano le donne esperte   
 con capelli prismatici   
 che il cuneo di legno premuto con riluttanza   
 segna la finta continuità dell'esistenza   
 sarai alternativamente   
 il perimetro e il tamburo   
 della nostra festa infuocata di danza e sangue misto.      
  
 La vita è bella   
 su questo tappeto di aghi   
 in cambio di una dolce passeggiata
 quando la vernice incontra il carbone   
 dicendo di insieme fascino e speranza   
 passaporto falso moncone morto   
 inizio di un ciclo di nuove vite.      
  
  
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