Archivi di categoria: Anno 2013

Sylvain Gerard. opera 2 – l'uomo alla sua finestra

    Il volto emaciato del giovane   
 fuori dalla sua educazione   
 già capace di afferrare   
 l'imbroglio contagioso   
 accumuli di conoscenza  .    
  
 E infatti conosce il mondo   
 il giovane dal viso emaciato   
 senza occhi, senza mani, senza gambe ma a bocca aperta   
 cattura l'aldilà   
 lui il guardiano dell'esterno   
 e nel profondo   
 è un caos di accumuli   
 lui il destinatario delle turpitudini e dei privilegi   
 sotto il naso e la barba degli antichi   
 è il più intelligente degli uomini   
 per combattere il giudizio   
 lui l'ingegnoso con un destino a zig zag   
 il rocker   
 alle sorgenti propiziatorie   
 lui colpevole di rapina   
 offre la sua vita con il suo tormento indicibile   
 cosa si usa   
 i creatori di sogni, i poeti, i mistici,   
 mai confondere i fulmini celesti   
 per tagliarsi lo stomaco una notte scorsa   
 essere sbalordito da ciò che vede  .      
 Calma e ubriachezza   
 una maschera è davanti a noi   
 ricco di provata mitologia   
 la maschera di benvenuto delle ricostruzioni   
 dove raccogliere i frammenti di questo corpo sparso  .      
 O sposa sorella   
 anche se mi manca lo scettro   
 Mi sono interrogato e ho iniziato la vita reale   
 quello delle leggi sulle bolle   
 che solo gli sciamani raggiungono, poeti, profeti,   
 "cordiali" et "riccioli"   
 - (sostenitori della teoria delle superstringhe e della gravità quantistica ad anello)    
 tutti seguaci dello spazio lacunare delle acque ritirate.  
     
 Non c'è vuoto più grande   
 che chiamare la luce   
 finestre aperte   
 noi gli uccelli del verbo   
 noi gli agitatori della forza del volo  .

     
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Sylvain Gérard. opera 1 – la fuga

 Cette remontée du centre de la terre
 A belle allure vers le commencement 
du monde
 Cette perspective où s'essouffle 
le père invectivé 
 La brûlure des anciennes alliances 
que l'on découvre à demi-mortes le matin
 La plainte des animaux égarés en 
d'étranges contrées enfin créées
 Cette fuite vers des aubes promises
 Cet élan brisé contre la vitre des immobilités
 Cet éclair rouge sang du couteau 
contre le ventre
 Ce suçon de paix donné à la va-vite 
le temps de l'éructation
 Ce court-circuit des émotions vraies 
che un sorriso racchiude tra quattro assi.
 Ils sont partis
 Ils ont fuit
 Le courage à deux mains repliées sous 
la chape des convenances
 Ne les arrêtent que la fatigue et 
le soir qui tombe
 Errant de ruine en ruine
 Dans un chariot de bric et 
de broc assumé
 Le rétameur s'est éloigné dans 
un nuage de poussière
 Et la route fût longue et par trop inhospitalière
 Père et mère confondus à la craie 
graphés sur la carriole
 Leurs noms écorchés à demi effacés
 En vaines contorsions l'outil de 
braise fume en se mêlant à l'eau
 Je bave et m'extrais hors de cette 
chape carencée
 Pour la parole habile
Sorgi al crocevia di salve
 di comprensione e vertigini.

 Il calore di un desiderio teso 
sous la toile
 Éclair blanc au zénith
 La coquille éclate
 Le jaune se fait soleil rayonnant
 De cet éclat consacré au profond 
des origines
 De cet imbroglio d'os et 
d'organes disjoints
 Je pus grandir entre fiente et 
humidité
 Poussé sur le devant de la scène
 A noyer par l'alcool
 Ces myriades d'étoiles alors 
entrevues
 Si puissantes si fascinantes 
si monstrueuses
 Dialoguant avec ce corps douloureux
 la mia anima mio dio .
 Ho guidato l'autostop 
jusqu'à son terme
 Vers les plaines légères de pluie 
fine de vent soyeux de douce lumière 
 Ce ne furent que grâce et beauté
 Entre les barreaux de ma cellule 
à ciel ouvert
 Entre les rayons de mes roues 
ces interstices à mon déplacement si particulier
 Mon chapeau de lutin vissé sur la tête
 A dire et à redire des "io amo"
 Con i piedi morbidi i miei fratelli e 
sœurs en création 
 Mon unique raison
 Ma déraison ultime.

176

alla sabbiera delle rondini

 Nella sandbox delle rondini
ci sono vergini ovunque
alla periferia e nelle aperture
ci sono raggi di luce e nodi d'ombra
per i bambini del giro
le loro mani frugano nella polvere degli angeli
dai profumi piccanti .

Nella sandbox delle rondini
ci sono immagini di Epinal
sopra le teste bionde
in modo che l'uccello che vola veloce
lo coglie
per qualche firma graffiare ulteriormente l'azzurro
e scendere al frontone delle case
la farandola che balla .

Nella sandbox delle rondini
c'è oro sotto la sabbia
e le radici dell'albero nella gioia
affondare a bizzeffe
miriadi di punti colorati
sui volti dei bambini della città
tenuto sveglio
dal grido penetrante del migrante .

Nella sandbox delle rondini
ci sono poltrone di plastica
danneggiato dal tempo
que la flaque de pluie
déposée sur la blanche table
font se mirer
au passage gracieux
de l'hirondelle au bain
gouttelettes et plumes mêlées
près de l'enfant joueur .


175

L’hommecoamès

L’Homme est un tout indissociable. Par l’intégration du corps, la prise en compte de la psyché associée à une dynamique d’ouverture de conscience dans une perspective spirituelle, l’Homme est Un. Cette vision tripartite de l’être humain constitué par : le corps-CO-, l’âme-AM-, l’esprit-ES- est essentielle pour s’inscrire sur notre chemin du grandir de l’être, pour l’Hommecoamès” .

Le corps n’est pas le tombeau de l’âme comme le pensait Platon, mais l’instrument de musique inspiré par l’Esprit. Dans notre approche, être spirituel ce n’est pas échapper au corps mais s’ouvrir dans son corps à l’action de l’Esprit. Le corps traduit, d’une manière palpable et physique ce qui est autre, ce qui est métaphysique, ce qui est impalpable et invisible . Le corps nous met en contact avec la réalité et nous permet un premier déchiffrage de l’univers qui nous entoure. Par lui, nous pouvons voir, entendre, toccare, sentir, goûter. Par nos sens nous accueillons des informations tangibles, informations qui peuvent nous faire accéder à des plans subtils .

Les Juifs ont une approche unitive de l’être humain. Ils le considèrent comme un tout : la chair (bassar) pénétrée par le souffle (néfesh) où la chair est moins la chair-viande que l’Homme tout entier dans sa dimension cosmique et la néfesh la vitalité de la chair, ce qui la met en mouvement. Par là, la chair ne se saisit jamais séparée du souffle. La chair sans le souffle n’est plus chair mais cadavre .

La Bible introduit aussi la notion deRuah qui qualifie l’Esprit de Dieu, le souffle vivifiant. CetteRuahincite la créature inachevée que nous sommes à s’inscrire dans une dynamique d’accomplissement, du grandir de l’être. LaRuahpermet d’établir la cohérence des deux parties constitutives de l’Hommebassar etnéfesh . Elle les dynamise .

Les Grecs ont perçu que la distinction entre l’esprit et l’âme s’avère essentielle. Platon pensait qu’en son intériorité l’âme prend conscience d’un quelque chose d’autre, elle est au-delà des considératins bassement matérielles, della sua aspirazione alla trascendenza . Cette dimension de l’âme, l'ha chiamata “nous”. Il “nous” est apparenté à un organe de vision. Lui è la possibilità, au sein de la psyché de poser un regard sur les éléments de la psyché .

Chiamata anche parte superiore dell'anima o punta fine lama, il“nous” si identifica profondo come capacità di silenzio, di coscienza e determinazione. La capacità di silenzio interiore o “Esichia” sperimentare nel meditazione e preghiera, elle caractérise un état stable de l’être. La capacité de conscience, d’expression et de parole permet à l’Homme de prendre conscience de ses mouvements intérieurs et de pouvoir les nommer tels que les humeurs, les émotions, les sentiments, les passions. La capacité de décision et de détermination est cette liberté que possède l’Homme de s’inscrire et de demeurer dans un dynamisme intérieur sans se laisser distraire par les sollicitations du monde ou de se laisser détourner par des pensées parasites .

C’est alors que l’Esprit, il Pneuma, terme grec signifiant le Souffle provenant de Dieu vient dynamiser l’être. Il éclaire toute chose. Nous sommes alors des êtres en devenir d’être réellement des êtres vivants . A nous de ne pas manquer la cible, de ne pas nous fermer, de nous reconfigurer selon notre propre identité personnelle, d’accéder à notre propre désir, à notre propre manière d’être car la parole de chacun d’entre nous est essentielle pour l’ensemble .

C’est par cette approche del’Hommecoamès que nous pouvons progresser vers une réconciliation intérieure, fondement de toute vie relationnelle apaisée .

174

nyctalope et noctambule de concert

  Nyctalope et Noctambule de concert se promenaient main dans la main sous un grain de passage .

Dépenaillés et hors d’usage ils se confondaient avec la saumure qu’un typhon malvenu avait déversé l’avant-veille sur l’avenue des menées occultes .

Capables de se prendre à parti quand le jour viendrait, l’un par trop de bâtonnets, l’autre par assignation à la grâce divine, ils contraignaient leur entourage à sortir de leur réserve pour, à force de coups de trompes de brume, ouvrir les lèvres d’un soleil chafouin .

Un goéland pleurait en rasant le grand mât de la goélette . Les nuages en assomption lente se mouvaient dans l’incréé de la situation .

Ne s’embarrassant pas de pensées humanistes Nyctalope et Noctambule poussaient la déraison à n’être que des exécutants discrets du grand œuvre, affairés par des tirs de laser à transformer les petites figurines gesticulantes de l’enfance en gerbes d’éclats colorés .

Sarabandes, bruits de portes qui claquent, molles cloques perçées par la quenouille, jasantes éructations hors de gosiers à l’agonie ; tout était prêt pour étreindre plus avant la froidure de la nuit .

C’est ainsi que Nyctalope et Noctambule devisaient sur le front de mer à s’embrumer le cerveau, tout en repérant dans le vol des mouettes, sages messagères laissées à l’avenant par quelques naufrageurs, la frétillante oraison des jours sans fin .

173

Science, vision et union

 Science de l'écorché des choses et des formes
en l'aparté de ce qui se dit et se comprend
en distinction simple
la vie par morceaux
de chants et de cris en dissonance
les peaux d'une seule pièce
sur la table des démonstrations
l'occupation de toutes les anfractuosités
sous l'écorce de bouleau aux signes cunéiformes
sans l'once d'un espace de liberté
tout est à couvert sous les tirs conjugués
des explications
livres ouverts feuilletés au vent des retables éclatés
par cette soif de connaissance .

Vision de la ronde éternelle
cercle contre cercle
sur le sable hors du temps
que la mer effacera de son écume
les chevaux seront lâchés sur la grève
le claquement des vagues et des lanières
sur leurs flancs à vif
de multiples flammes écloses
élevées en salve de lumières
appelant le soleil
perception sphérique de ce qui est
de ce qui a été et sera
un pas juste un pas
et puis le tourbillon
savamment orchestré par ces preneurs d'otages
aptes à déformer le son des olifants
alors que si peu sont les adorateurs
d'un soleil terminal .

Union des paradoxes
hors cités ceintes de puissantes murailles
l'homme et la femme en leur rencontre
entreprennent avec sérénité
de leurs mains jointes
le départ de ce qui menace et croît
l'appel de la lueur ultime
le cutané à disposition de l'aube blanche
aux diffractions du prisme de l'entendement
il n'est de pouvoir que celui de la dissolution des arpèges
au saint des saints de l'esprit
hors enclavement de toute parole
vers la parole muette .


172

Sylvain dare d’art

 J’avais laissé Nadia chez des voisins qui habitaient en haut du lotissement et j’étais arrivé à la clinique juste pour te voir naître. Posé sur la poitrine de ta maman, tu respirais difficilement, le ventre gonflé par une grosse tumeur maligne accrochée à la colonne vertébrale.

Ta vie commençait.

Tu avais trois ou quatre ans. Cela se passait dans l’allée séparant notre bâtiment d’habitation des garages de la rue Nicolas Nicole. Tu avançais en balancier avec tes petits tréteaux de bois à bout de bras. Il tuo corpo era irrigidito da un gesso che ti copriva dalla punta ai piedi torace. Stavi sorridendo, tu il grande Bédé come ti chiamavo, e tu mi hai incoraggiato a farlo fai un passo indietro un po' di più per mostrarmi quanto stavi camminando bene. E ti ho preso tra le braccia e ti ha sollevato.

Sei venuto a trovarci a Marcillat. Abbiamo avuto è venuto a prenderti all'aeroporto di Clermont-Ferrand da Marsiglia. Voi mi ha regalato questa scultura in argilla smaltata, una palla pesante con a scavo nero – incentivo ad approfondire le cose non dire, e spigoli per difendersi da potenziali predatori. J’ai pris cet objet comme un symbole de ta souffrance que tu gérais vaille que vaille et me demandais de partager. Depuis lors cette boule m’accompagne comme lien entre toi et moi. Tu avais vingt ans.

Forêt de Tronçais dans l’Allier. Je t’avais déposé en fauteuil dans une large allée magnifiée par de hautes futaies. Nous avions fait plusieurs centaines de mètres puis je suis parti devant en te laissant seul comme tu me l’avais suggéré. En revenant sur mes pastu n’étais plus là ! Je t’ai appelé pendant de longues minutes. Tu ne répondais pas. Inquiet, je t’ai cherché pour enfin t’apercevoir immobile dans un petit chemin non loin de là. Il y eut un long silence. Odori di humus danzavano tutt'intorno da noi. Il vento dialogava attraverso una coltre di profumi successivi. Noi sono tenuti per mano nel drappo di cose di feltro. Lo sapevo allora che eravamo dalla stessa parte, fratelli, Un padre e suo figlio, ascoltando e benvenuto a ciò che è.

Di questi ultimi anni torna in mente il lungo conversazioni telefoniche che abbiamo avuto, tu mio figlio Sylvain e io papà Gaël come mi hai chiamato. Riguardava quello che stavi passando in quel momento e certi bagliori del passato che hai evocato con gusto. Che buono ricordi. Sento ancora la tua voce pesante e strascicata da quelle lunghe notti. Non ci sono mai state frasi già pronte. Stavi cercando di espressione in modo che il parlare in modo preciso e chiaro dica l'essenziale. E se a volte certe parole superavano il tuo pensiero per ritrovarsi in equilibrio instabile tra bellezza e nonsenso rispetto a quanto precede, era per una buona causa, quello dell'innovazione rispetto a dove eri tu, voi l'esteta di ciò che accade. E tu eri così, spesso avanti, tu chi fisicamente non funzionava. Ricordo alcuni temi che sono emersi nelle nostre conversazioni come quelle della creazione, de la posture de l’artiste mais aussi de l’amitié et de l’amourl’amour des corps, l’amour des êtres. Tu aimais les gens. Tu te plaignais rarement et c’était toujours moi qui abrégeait la conversation qui aurait pu durer des heures et des heures.

Et si tu es parti dans cette nuit du 18 au 19 octobre, c’est pour échapper à ta condition physique d’homme souffrant dont la santé ne faisait qu’empirer, mais c’est aussi pour poursuivre ton œuvre dans l’au-delà d’ici, toi le chercheur d’absolu et de vérité missionné par une force bien plus forte que toi, un appel impérieux que tu pressentais. Tu étais amusé, curieux, intéressé par les sujets que je pouvais évoquer, sujets ayant trait à l’esthétique, à la psychologie et à la spiritualité. Tu avais un humour parfois circonstancié, parfois ravageur, toi le dandy charmeur qui cultivait le bon mot à bon escient et jamais pour faire mal. Toi l’amoureux de la vie en désespoir de ce corps qui te faisait tant souffrir, ton regard perçant aux yeux en amande et ton sourire un rien ironique me clouaient sur la porte des granges pour entrevoir ton âme au travail vers la rédemption de ceux qui étrangement normaux dans leur conformité ne vivaient pas.

D’âme à âme tu es à mes côtés. Quand tu as été délivré de ta tunique de peau c’était quelques heures après le coup de fil que nous t’avions passé afin que tu sois associé aux obsèques de ton grand’père.

Un dernier mot : “pardon”. Sache que je te demande pardon de ne pas avoir été plus souvent présent.

Au revoir Grand Bédé, mio figlio, Sylvain .

171

Mon papa il est mort

 Mon papa il est mort
 et ne peux retenir mon chagrin.
 Le chapelet des souvenirs ensemble
 s'égrène dans l'insomnie .

 Le petit garçon du grenier
 range ses capsules et ses coureurs du tour de France. 

 La " gargote " des lessives de l'enfance
 n'est plus que vasque rouillée
 " Frugères - mes amours " se fripe dans les brumes
 d'un regard d'automne .

 Un jour nouveau va se lever
 la toile d'araignée parée de perles de rosée.

 Passi che fanno scricchiolare il pavimento
 sono l'ultimo passaggio della tua presenza .

 Nous ne retournerons plus les crêpes
 accompagnato dalle grida gioiose dei più piccoli .

 Il volo delle oche selvatiche
 non ci si aspetta più come la prima volta.

 La " quattro cavalli " Renault
 non indosserà più le nostre biciclette .
 
La tromba tacerà
 dietro la porta della camera da letto  .

 Si gira una pagina
 ora c'è la vita .

 Scaldare la verdura e il minerale in forno
 in modo che le candele dell'essenziale si levino .

 Vale la pena attraversare il guado
 affinché si verifichi la vulnerabilità .

 Afferriamo il moncone della memoria
 e senza fretta il cassetto si chiude .

 Diventiamo spirito leggero e luminoso
 in modo che sia a mani giunte .

 Saggio e aperto a ciò che viene
 diventiamo contrabbandieri di bellezza .

 Decisamente offerto a ciò che è facciamo la gola 
e il linguaggio dei nuovi cibi .

 Cantiamo nel fresco vento di primavera
 l'andante di un respiro libero .

 Accogliamo con cuore pronto
 le energie di un mondo di mistero tratteggiato .

 Cronometrista e uccello della verità
 Sto parlando con te .

 Quelli che seguono, i miei figli ,
 Rilassiamo la nostra palla di vita e camminiamo  .

 Senza paura, il cuore avvolto dalla gioia dei giusti
 siamo la paglia e il grano della mietitura a venire  .


 170 

quando sorge il pensiero

La stanza era caldo. Sul pavimento c'era un tappeto color ruggine. Abbiamo avuto ci siamo tolti le scarpe. Mio fratello ed io abbiamo progettato questa costruzione in legno e spazio. Il y avait de multiples compartiments.

Les personnages ont vite trouvé leurs places. Certains se sont regroupés en phratries et d’autres en couples. Je me suis retrouvée seule je ne sais plus pourquoi. Un vent léger a traversé la pièce. C’est alors que je survolais villes et campagnes. Assis sur une hauteur j’ai contemplé notre oeuvre. Tout était là. Et il fallait cet éloignement pour me rendre compte que ma vie était inscrite comme à l’avance, là devant moi. Je pensais alors à ce qu’il pourrait m’arriver. Aussi pour que je puisse pénétrer et concevoir tout ça il fallait que j’en connaisse la cause. Et je cherchais, et je cherchais, … fino a ascoltami dire queste parole che mi sembravano sospinte da uno spirito misterioso. … Mi stava causando. … Era così semplicemente espresso e così ovvio che mi sono preso il tempo di scrivere queste poche frasi.

Prenditi cura dei nostri genitori

abbi compassione

sostenersi a vicenda

per godersi la vita

essere felice, piacevole, felice

sii spontaneo e naturale nell'amore

essere distaccato, il più possibile, relazioni e beni

essere generoso

avere una condotta etica

fare l'azione giusta

prendersi cura l'uno dell'altro

gestisci le tue emozioni

percepiamo costantemente gli stati della nostra mente

e quando il pensiero sorge

manda questo messaggio ai nostri figli .

169

filosofare mentre si educa

L’éducation des adultes .

Vivre dans le présent .

Apprivoiser la mort .

Regarder d’en haut .

Etre créateur de cultures .

Vivre en conscience le processus de connaissance : perceptionsensationpensée (image, idée) – attachementreproductionaboutissant au plaisir ou à la frustration donc à la souffrance, d’où la nécessité d’un travail sur la souffrance .

Exercer lavision pénétrante”, perception instantanée de ce qui est .

Se situer dans la joie d’être au monde, dans ladialogiqueentre les savoirs pluriels et la connaissance expérientielle de soi, une dialogique sans fin, sans prévoir le but et les aléas .

Contrer le repli sur soi .

Etre dans un juste rapport au cosmos .

Etre citoyen du monde .

Etre sage, régler sa manière de penser, être au service des autres, être une partie du monde .

Regarder le monde comme si on le voyait pour la première fois .

Etre dans une attitude de non-savoir .

Savoir que la philosophie s’efface devant l’activité de philosopher .

Porter un regard lucide sur la nature de la pensée .

Faire naître chez les autres lepenser par soi-même ” .

Etre dans le dialogue et l’ajustement créateur à l’autre .

Etre le dépositaire de toute la réflexion qui s’est faite dans le passé .

Etre conscient, cohérent et rationnel .

Etre humble devant ce qui se dit ou s’écrit .

Devant le langage se demander ce qu’il veut dire, ce qu’il doit dire et ce qu’il peut dire .

Etre tolérant et défendre la liberté de penser .

Pénétrer le sentiment océanique en se comportant tel René Char pour qui : ” A chaque effondrement des preuves le poète répond par une salve d’avenir ” .

168