زمرو آرڪائيوز: سال 2012

Chaque visage

  Chaque visage est un texte à déchiffrer .
Si j'observe le visage de l'autre sans
le réduire à ce que je crois en connaître,
alors une ouverture peut se produire dans
ma conscience et c'est ainsi que Dieu
me vient à l'idée .

Le visage de l'autre reconnu dans son altérité
est de l'ordre de l'insaisissable et de
l'infini .

Le visage est un continent qu'on a jamais
fini d'explorer, une terre sans limite,
un océan sans fond.

Ses traits, son relief comme celui de
l'écorce terrestre, gardent l'empreinte de
toutes les grandes et petites secousses
qui l'ont marqué .

Lire entre les lignes du visage suppose une
" claire voyance " qui vient du cœur, va droit
au cœur et qui s'appelle l'Amour.
Le visage, cette icône de l'invisible, est bien
plus fine, plus précieuse et plus belle encore,
quand l'être qui l'a peinte par son vécu, est
passé par l'épreuve.

La relation avec le visage se produit comme
bonté .

Regarder le visage d'une personne, c'est mettre
son ego de côté, c'est tenter de s'oublier,
soi ; c'est se laisser contempler par le visage de
l'autre, de ce prochain qui est là, en face de
soi et nous oblige, nécessairement et tendrement,
à faire de l'étranger son frère le plus proche.

" En te regardant ton bon sourire m'envahit ...
Suis-je encore de ce monde ? "
" Merci marraine . Merci ma bonne fée . "


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Remettre ses dettes

 Il me semble être d’une grande importance de remettre les dettes que nos enfants ou nos proches pourraient avoir vis-à-vis de nous .

Tu ne me dois pas l’amour que je t’ai donné, tu es libre de l’accueillir ou de le refuser ” .

C’est la meilleure des conditions pour qu’ils ne demeurent pas enchaînés par la plus tendre et la pire des dettes, celle de l’affection .

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En poursuivant les variations de Raymond Queneau sur un thème connu

  ” C’est en forgeant qu’on devient forgeron, c’est en lisant qu’on devient liseron. “

Et en photographiant qu’on devient photographonC’est la faute au graphe et au fond et si cela se conjoint ça devientfaut grapher le fond ” –

Il s’agit ici d’une écriture proche de la Vision. Si bien qu’en développant le processus intégrateur de la chaîne faite de mots et de sons de ce qui se montre, l’on passe le mur du symbolisme. Il y a alors accès au parl’être, faille par laquelle s’engouffrent les paradoxes, le non sens, une bouffée de nouveauté, et le vol aléatoire d’un grand oiseau ivre de liberté : le fol-en-l’être qui renverse les perspectives de tout projet humaniste.

Entre Tuilière et Sanadoire.

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