Ne pouvant supporter d'être en villégiature de la Vérité je m'efforce en face d'une vie mienne de ne pas profaner les tendres et sagaces crinières du chant de l'obscur .
Je plonge et fouille les magnificences de la nuit cathédrale .
J'accompagne les gerbes de terre et de sang giclant hors des tranchées .
Je filtre et laisse passer les pesantes pensées de l'espoir .
J'arrache à la mort ce qui n'est pas né et dresse sur le bûcher des circonstances les grandes rosaces de lumière .
Ombre Cécité progressive Graduellement j'éclate et parsème d'une myriade de fragments l'énigme des jours à venir éblouissement ultime d'un crépuscule à l'orée d'une dernière visitation .
Mains tendues j'implore le vaste ciel et féconde notre terre ultime élan à revenir vers soi éternel retour du pourceau fabuleux vers la source où se taire .
A contrario du mystère du verbe Il y eût l'illumination d'un soleil spirituel Écartement des données primesautières Splendeur reconstituée du désir Sans que la phrase se dégrade .
Mienne est la tâche Au passage inattendu de l'obscurité Eclipse d'une vision première L'énigme s'interpose Sans que négligence fasse loi .
Fort de lumière L'obscur vitrail révèle son envers Martyre devant la porte des anges S'ensevelissent les trésors de l'appartenance S'enfle la transcendance du point final .
چيري هجڻ جي آگاهي ايتري قدر جو ضمير جو شڪار ٿيڻ مرڪ کان گوڏن تائين مون کي روح ڏي روشن روح هن زوال مان نڪرڻ ڪڏهن ڪڏهن تڪليف ڪيترين ئي غير حاضرين جي وهم ۾ مصيبتن جي اوندهه ۾ جڪڙيل هڪ ذلت واري اداس جي بدلي ۾ پوءِ سدائين جيئڻ ڪارڪ اوڪ، خوشبودار چمڙي جو جنم پسڻ پٿريل لاوا جا نشان سج ۾ جيڪو رات کي ٻرندو آهي خوبصورتي جي بلڪل دل تي ملو نرم گھاس ملڪ بيئر Puis disparaîtreآواز جو حصو ايپيلوگ ۾ پروپيگنڊا خاموشي جي فلٽر ذريعي . 280
Pensée errante d'une force terre à terre précipitant l'imperceptible de l'action réalisée .
Révolte du fondamental à rendre l'homme plus fort , sursaut de l'évolution , juste perception du pic d'amour .
Ouvrir les vasques du mental , briser l'illusion , craquer l'avant-tracé de nos désirs , paroxysme des morales .
Finie la transmission des choses dites , nous sommes en marche vers l'ère pleine , affouillant la grève des mers refluantes , sur les pas des bâtisseurs .
Ne pas s'attacher en vibration danser le feu les bras ouverts le silence pour transmission chaque battement de cœur échangé à découvrir la science et le beau en fermant les yeux ces images qui nous assaillent sans comprendre absolument frappé en intériorité fasciné engoncé la pensée libérée par étapes sentir la présence écarter le faux sans abstraction sans peur sans question avec vigueur au gré des circonstances se consacrer à l'étude se nourrir de pain et d'eau la joie ouverte en intégralité supprimer les barrières par ondes développées sans fragmentation d'avec la courbure le sens du bien confié à tous en conversation avec l'un de quête et de signe avec l'autre nous faire décoller en l'œuvre par l'émerveillement prononcer la parole en intimité accueillir l'évidence tel éclat de rire partir ne pas faire l'intéressant être le pauvre en don de soi être le moi et toi être le souffle être la plume entrant par la fenêtre .
Larmesviolon de l'âmeattente du savoir .Alarmecontre celle qui mentce peu de semence .En armesversé dans ce sièclestupide diktat .Larmesen regard caméral'arbre tremble .Alarmede vengeance pointjuste l'éloignement .En armesfondamentalement froidesdéposées sur le seuil .Larmespar manque de chaleurune gelée sur le sol .Alarmesans que derrière la collinemontent les officiants .En armespasse le train de la mineque les vélos suivent .Larmesdevant le mausoléefleurent les années surannées .Alarmesans lumière ni musiqueclaquent les oriflammes .En armesl'épilogue gloussése change en mystère .Larmesd'une naissance sans ridestourne la Grand-Roue.Alarmerentrer au pays des mortsherbes vertes dans la main ouverte .En armesl'Oeil tranche l'ombilicd'un regard virginal.Larmesdéjà grossed'un abaissement des paupières .Alarmefuligineuses herbes enflamméesla mort bulles d'argent .En armesle rêve d'un enterrementsans clair de lune .Larmesde gravats répandussous nos pas de plomb .Alarmetôt entréeavec casquette siglée .En armesceint d'une large ceinturedévaler la pente .Larmesau soleil paradisles mots se toisent .Alarmesans repentanceau creux des terres blanches .En armesau bord du troupelleter cette manne .276
Pastille sèche à la mentheaccroc accord et rythme rebellesà l'entrée en scènedu spectre éructant . Mauvaise affaireeffet de manchecadavre exquis posésur les mots membranes . Que brassent les corpsaux trémolos des courses en forêtacquises - point acquisesil se fait tard - il faut rentrer . La calme erranced'une quête aimablese mue sous le ciel étoiléen butinantes considérations . Au marché de plein airse vendent chapeaux et chaussurespar dessous les chausse-trapespar dessus l'accueil vernaculaire . Les poulets sont plumésles lapins dépouillésavec tambours et trompettesla peur et la mort en visite . Pommes , jonquilles et mielen cercle - immobilesaverse de printemps - couteau repliéavant la découpe du jambon de cocagne . Fines tranches de viel'essence bien plus que l'existenceécoute sageentre amis devant le feu . 272