اڀرندڙ لھر

Si cela se trouve   
en marée montante
à la pointe d'Arzenc
Est le grouillant passage clandestin.

Où arrangement informel
des millions d'octets
tentent la conversation des flammes
avec le pain rassis du poêle à bois.

Ô monticule de terre ferme
épargne de ton souffle
le bling bling
des fantômes en errance.

Sois la Grand-Rue de la ville
l'entrée de la tanière
l'atelier aux vitres éclatées
en remplacement des grappes de la vigne.

Pour de tes œufs blancs
fixer les lourdes chaînes
au tronc salvateur de l'arbre des délices
ma mosaïque arabe
heurtant d'un geste fruste
le sang séché sur le visage fripé
bien après l'âge de retraite
au temps des semences abouties.


805

پڪڙڻ

 
 
 قبضو ڪري ٿو   
 توهان جي چمڪندڙ جسم مان   
 ۽ زندگيءَ جي آزمائشن کي مجسم ڪيو   
 اڳتي وڌڻ واري هوا.      
  
 وات بند ڪرڻ   
 hyenas جي کلڻ لاء بند مربع   
 داغ ٿيل ڪمبل سان بستري کي پاڻي ڏيو   
 لامحدود صبر سان.      
  
 ڏينهن گذاريو   
 جتي ڪلاڪ رهي ٿو   
 تمام جلد گم ٿي ويو   
 ڍڳن سان مٽي ڪرڻ، اصل جي وسارڻ.      
  
 کليل هوا   
 افراتفري جي هڪ ٽيبل   
 زمين ڪوڙي آهي   
 جنگين جي پيچيدگي جي بهادر شهزادي.      
  
 تبديلين جي سرڪس مان ڀڄي ويو   
 ياد ڪيل ميدان ۾   
 ٿوري مذاق تي ٽپو ڏيڻ لاء تيار   
 مان سيلز کي ٽوڙي ڇڏيندس   
 انهن جي پاڙن مان   
 آسمان جي لامحدوديت ۾   
 شعبن جي اشارو هيٺ   
 موسيقي کي روشن ڪرڻ ڏيو.      
  
  
 804
   

ميلانجي

 
 
 Mêle-t-on   
 mirliton   
 le tonnerre   
 et la chèvre ?      
  
 Accuse-t-on   
 les fragrances   
 d'être le récépissé   
 de ce qui apparaît ?      
  
 Feigne-t-on   
 de mettre la main   
 en soudaine irruption de la colère   
 au cul des francs-tireurs ?      
  
 Sympa le mec   
 de ces éclats de rire   
 à souffler oreilles rabattues   
 le fusain sur le pastel.      
  
 Au secours ! La mer meurt   
 et de ses lampées de varechs   
 fouaille le quant-à-soi   
 de ses claquantes semelles   
 sur la dalle de béton   
 le juste-au-corps boutonné   
 jusqu'au sac débordant   
 de vacuité permanente.      
  
 803
   

Mémère

 

 Mémère avait cinq ans      
 lorsque je lui pris la main   
 par la sente parfumée   
 entre les blés de coquelicots et de bleuets parés.      
  
 Mémère plus que tout au monde   
 m'avait donné pour viatique   
 le slogan de toutes les soumissions   
 "Soyons droit sous la mitraille".      
  
 Par ces siècles d'accaparement   
 elle allait par l'épaisse forêt   
 débitant le soleil   
 contre le tronc des arbres vieux.      
  
 La route se rétrécissait   
 et l'on chantait chantait   
 au milieu des ruines encore fumantes   
 du monastère des hommes-liges.      
  
 Finissons-en   
 soyons de mèche avec la vrille du bois   
 imparfaite déréliction   
 des chances passées sous le boisseau   
 alors que s'empilent   
 chaudes et velues   
 les fourrures de l'esprit   
 sans que les larmes cessent.      
  
  
 802 

A pleins poumons

 

 A plein poumons   
 j'ai humé la note cristalline du ruisseau   
 et le chant des oiseaux   
 près des grands hêtres du château.      
  
 Ô mère des solltudes   
 que les gens sont bruyants   
 dans la plaine où les forges ronflent   
 à poursuivre le temps perdu.      
  
 Il y eût de bien belles fêtes   
 quand glissants sur le plancher   
 chemises strictes et pantalons pré-déchirés   
 des mains se joignaient dans l'azur.      
  
 Ce serait pire de cueillir    
 quelques fleurs derrière le barbelé   
 pour franchissant le fossé   
 arraisonner le monde des permissivités.      
  
 Farouches et enclins à la dérision   
 nous cheminâmes en vaticinant   
 où tant attendu   
 l'enfance tintinnabulante   
 par sa marche du crabe   
 osait défier par d'étranges pitreries   
 les "Incoyables" de la Poterne.      
  
 801