Poussée de vérité

Littérature d’aubépines et d’étoiles
Que passe l’écriture des louanges fleuries
Sous la poussée de vérité
Rongeant le fond du ciel
Comme fissure sur papier blanc.

Le serviteur inutile s’est levé
De son regard il a secouru
Le mendiant annoncé à la porte
Grattant de ses doigts gourds
Quelque légende à la triste figure.

Les petites filles m’ont poussé du coude
Dans cette église à la Vierge Noire
Un frisson de beauté parcourant la travée
Lune rousse eucharistie souveraine
Ouvrant le coffre des amours.

Courir n’est point de mise
Vers cette déchirure
Où la moindre goutte d’eau
Exorcise les lieux

Du plancher grinçant à la plaie réouverte.

Folle complainte du temps qui passe
Les lambeaux de chair éclairent la nuit
La vie brève et folle
Aux abîmes de solennité dédiée
Fourbie ses armes amères.

Palper sans trébucher le pommelé des gravités
Dextre et senestre consumés
Engage syllabe après syllabe
La mélodie des jours heureux
À sa juste place.

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