Pour

Orage Visage
Pour la vie à venir
Aux vicissitudes des uns
Correspond l’avenir des autres.

Délimité par son identité
Le gouffre de l’Incertitude
S’est offert la joie sans cause
D’une gitane de hasard.

Par la fenêtre
Les feuilles mortes tombent
À Tomblaine ou ailleurs
Telle la toupie des phrases.

Pour de vrai
Dire que la lampe à souder les mots
Contrefait l’école buissonnière
À la barbe du destin.

Mire-t-on le mirliton
Au fond de l’âme
Plus bas que ruse
À l’aube du septième jour ?

La vague est ronde
Étrange goule d’alcool fort
Occultant la nature
Comme doigt sur le lèvre.

Fiche-moi la paix
Passion triste des maudits
Que le vent soulève
Au risque de la déchirure.

Sujet gravé sur la pierre de sel
Miroir éventré au sortir de l’enfance
J’ai passé de longues années
À regarder le balancier.


Un bruit d’absence
Parcourt la campagne
Que le loup traverse
Museau levé haut.

Pour un visage aimé
À l’ordinaire
Nous étions quittes
D’une pincée à l’oreille.

Maintenant où la pensée éclaire le cœur
Gribouille de partout
Le regard de l’Insupportable
Au masque de grimoire.

Chevillé au corps
Le soleil s’est couché
Pour âme de passage
Se noyer dans l’encrier.

( Jean-Claude Guerrero rajza )

1480


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