Mais que faire ?

Mais que faire
Quand du fond du monde
Monte le bougi boulga des armes
Annonçant la démence précoce
Comme complaisance verbale à venir
Tel mot d’esprit
Tire-bouchon des fuites en avant.

Éros y avait consenti
Dépassant les ténébreux enfers
Chiquenaude circonstanciée
De ce rêve d’autrefois
Où transi de froid
Je devais par la porte entrebâillée
Entrer en création.

Épaisses plaques charbonneuses
Posées sur mes lésions aiguës
Je dûs néanmoins prendre le quart
Heure convenue
Ici ou là
Pour perpétuer la tradition
Par l’enchaînement des causalités.

Gondole frêle
Posée à même la vase
Entre les murs gris
Figée sous le pont des outrages
J’écrivais la phrase de trop
Ourdie par l’être-à-part
Source de ma source.

La nausée recouvrait le mythe
Montagne solitaire
Trônant tel un verre de vin
Sur une table en formica
À portée des fusils de l’outrance
Sur le chemin duquel
Je devais m’effondrer.

Que cela vienne tard le soir ou tôt le matin
Je connus au-delà de la vérité
L’emphase des jours heureux
Palimpseste noyé dans la brume
Éclairant un passé
Les yeux hors des orbites
Dévorés par la grâce.


( œuvre de Jean-Claude Guererro )


1654

Hapụ azịza

Agaghị ebipụta adreesị ozi-e gị. Akara mpaghara achọrọ akara *

Saịtị a na-eji Akismet belata spam. Mụta ka esi ahazi data nkọwa gị.