Dragọn nke mkpụrụ obi

 Mascotte des horizons courbes.

 Du songe lumineux de la femme 
 l'astre crible jusqu'à sa quintessence
 l'homme missionné.

 Longue est la voie
 des lutteurs de sable
 le devoir est gerçure
 aux chercheurs de liberté
 nul échange de paroles
 juste le reflet offert
 na ihe ọ bụ .

 Jardin de ton visage
 élan de nos cœurs mêlés
 accueil de la source de miel
 entre mon âme consumée 
 et l'ombre du dragon .

 Je fais et défais le dispersé
 pour ce corps à découvert
 mesure du mystère surgi
 lors
 émergence des brumes
 laisser poindre
 la ruse des mots.

 Je cligne de l'œil
 étreinte douce des voiles déchirés
 évocation de l'amour
 haut les cœurs
 des temps à venir.


 231 

au 42 e nwere ọnụ ụzọ ndị na-arụsi ọrụ ike

     Au 42 e nwere ọnụ ụzọ ndị na-arụsi ọrụ ike .
Enweghị mkpụrụedemede mara mma ebe a ,
ọ dighi ihe ọ bula ma-ọbughi ilu
n’echiche nke ezigbo onye Sameria .

dara ,
ọ dina na pavement ,
gafere ndị na-agafe na-echefu ,
ọbụna na-apụ n'anya
n'ime nkwekọrịta nke obi anyị enweghị mkpụrụ obi
dobe site na dobe
ilere anya
tụbara n'ime mkpagbu ekwekọrịtara
dị ka oge na-aga n'ime oghere efu .

Mgbe ahụ ,
tụgharịa ,
ọnụ ụzọ meghere ,
siri ọnwụ
aka a esetịpụrụ ya ,
l'iche .

Ogbenye nwoke ,
tie ihe ,
ọ na-agha ụgha ,
kpuchie na ọnya ,
erichapụ site stigmata nke ezughị okè ya ,
adịghị ike nke ọ na-achọghị ịhụ ma ọ bụ aha .

Mapuo ,
ihere ,
iferi ,
na ala nke njide ,
Ịdị ọhụrụ nke balm masịrị ya .

N'ikpeazụ, o rubere isi ,
o nwere onwe ya ,
n'èzí onye ya ,
si kpamkpam dị iche iche mix .

Ọ na-alọghachikwute ya ,
amụrụ ya ,
ọ nọ na-amụ nwa ,
ọ maara .

Na-akwụ ọtọ ,
o were uwe-ya ,
jụrụ ebe ọ ga-aga ,
ihu na ìhè ,
na-emesapụ aka anya ,
nke na-ejighị n'aka ,
inye ndị mmadụ izute ,
ọnụ ọchị na-atọ ụtọ ,
nke ndị maara ,
na n'azụ karịrị onwe ya ,
na-ezobe mma nke mara mma ,
amber nke sperm whale nke uche .


230

Dị ka ìhè dị ka nku

 Aussi léger qu'une plume
un ange passe
en lisière de forêt .

Au creux de l'attente
le pas se fait précis
le souffle court
le vide est là .

Le licol se délie
la bête pointe son mufle .

Une aurore boréale en acmé .

Un vol d'oies sauvages
soulève les nuages .

Le risque se fait pressant
le cœur cogne contre les côtes
une lourde pluie calme nos ardeurs .

Il se pourrait que succède
à l'élan terminal de nos appels
le chant de notre infaillible loyauté.


229

aussi léger qu’une plume

 Aussi léger qu'une plume
un ange passe
en lisière de forêt .

Au creux de l'attente
le pas se fait précis
le souffle court
le vide est là .

Le licol se délie
la bête pointe son mufle .

Un vol d'oies sauvages
soulève les nuages .

Le risque se fait pressant
le cœur cogne contre les côtes
une lourde pluie calme nos ardeurs .

Il se pourrait que succède
à l'élan terminal de nos appels
le chant de notre infaillible loyauté .


229

vivre à l’ombre de ce qui est

 Vivre à l'ombre de ce qui est
Vivre sans tête
en abscisse douce
contre l'ordonnée élégante
de la courbe croissante
l'espace d'un souffle .

Ouvrir le placard
Entrer en déliement d'être
les objets montant la garde
hors de leur utilité méticuleuse
sans que l'offre ne se fasse .

Ne mangeons pas notre pain blanc
laissons les pigeons descendre dans l'arène
entre les murs de béton
à becqueter les miettes viennoises
à croiser l'inquiétude
le téléphone collé à l'oreille .

Enceinte
sa main contre ses cheveux
elle cause
puis se rassoit
de dos
cachée par le montant métallique de la verrière .

Je me désaxe
cette torsade
assise
la main contre la tempe
le sac en bas de chaise
emegharia .

Elle rangera
les fioles et les bocaux
sans omettre les sachets de thé
puis fermera la porte
dans un silence d'après-midi de printemps .

Qu'une vapeur recouvre la vitre
que surgisse le suint d'une vision
que le maître éteigne la lumière
nous pourrons alors
vivre dans l'ombre
la calme délectation d'un jour sans fin .


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