De plongée en plongée Par la fenêtre ouverte L’arbre soumis à la trace S’est démarqué jusqu’à libération Des scories de l’avenir À l’heure du passage.
Ohé matelot ! Barre à droite En l’état d’éveil Il s’est associé au mouvement De l’air et du vent mêlés Amour et Joie de sa vraie nature.
Songe paisible En l’absorption des données Il a recouvert de son écorce Le forçage des attaches La mécanique des outrages Au libre-arbitre de l’impensable.
Foule floue Aux fleurs récipiendaires Vous brossez d’un geste équanime L’allongé des nuits Au piège même de l’infini Sans émotions ressenties.
Éparpillés Devant le but en soi Vous vous êtes permis D’écraser de l’ongle La particule hallucinée Des effets de l’ombre.
Tout est neuf, tout est parfait Il n’y a de souffrance Que la bienveillance absoute Piège où déchirer son filet Devant l’espace immaculé De notre destinée.