Le cheval rouge

Langue de feu
Morsure
Terrible impression
De ne pouvoir s’extraire
A l’heure venue

Tout le monde était là
Les affaires avaient été distribuées
Restait à genoux
L'ombre d’avoir vécu
Le basilic du renouveau.

Se rafraîchir se reposer
A l'entrée de la grotte
Augurait le déferlement des idées noires 
Mes sœurs de l’oubli
Promptes à l’évaluation.

Deux arbres de la même souche
De la joie à la paix 
Les deux branches de coudrier
Marquaient au fer rouge
La perméabilité de l’entre-deux.

En profondeur
Le cœur sailli de choix contradictoires
Il a rejoint le campement
Malgré l’embrouillaminis
D'une végétation première.

Les fruits de l’expérience
Ont consumé la  dernière sauge
Avant de poser la question
« Pour vous, qui suis-je ? »
Et de fuir sans livrer combat.

Former attelage
Sous la pluie grasse de l’orage
N’a rien d’attrayant
Si ce n’est leçon apprise
Aller en vie recueillir le Silence.

Il m’a montré ses images
Dans l’ombre de la forêt
Et la fleur a jailli
Mauve et secrète
Embaumer l’intime de l’abîme.

A point nommé
Du côté où l’on se trouve
Contrainte et Peur ferraillent une dernière fois
De chevaucher le cheval rouge
Est l’ultime cri.

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