Nuits et brouillardsau creux des vagues sèchesà la retombée des organes en papillotesje suis resté de marbre à la porte du chéole. Fallait y alleret j'y suis alléen portage minimalquelques livres à dos de baudet. Il y avait des reliquessur les parois humideset la grotte semblait lumineusepour peu que le silence soit. L'a-t-on prise au dépourvucette engeance de braillardsen goguette sur l'embarcadèredes travaux et des jours. De thuriféraires pointjuste quelques pantelants animalculeschantant à tue-têtedes prosopopées mariales. Miaulait néanmoinsle chat des abîmes à queue de néon. sous le goutte à goutte péremptoired'un compte à rebours. Le fric, le sexe et le bandonéons'en donnaient à cœur joiedans cette altière prairieoù passaient les vents de l'espoir. Garde tes bijoux Suzannene nous embarrasse pas de tes soucisil est un temps pour toutet ici c'est la nuance. Un grand éclat de riregela la compagnietous se levèrentavec peur et fracas. L'âme papillonpouvait se cogner aux vitres de l'entréenous étions assujettis au devoirde rester debout devant le vide. 591