L’allée aux vingt-et-un pas


Large et lumineuse
Ne brille au soleil
Que la conscience

Plus précieux
Que les nuages
Et la terre s’émerveille

À la radio
Un vol d’étourneaux
Manque sa cible

Le héron du fond du lac
Claque son bec
Au crépuscule

Se lèvent
Les lèvres sages
À lécher le fond des cieux

C’est si bien que ça
Six doigts sur la clenche
À fêter le dimanche

Humeur vagabonde

Papiers envolés
L'ange raccroches ses ailes

À l’extrême-droite
Du domicile conjugal
Le fouet de l’enfant

Au sycomore des champs
Branle de la tête
Le caducée des aigles

Ces femmes
Ça monte au cœur sans bretelles
Sous le dais des émotions

Passante passagère
En remontée du mystère
Courir terre à terre

Les mots
Des roches sans coquilles d’escargots
Dans l’allée des souvenirs

À la marelle
Sauter de dalle en dalle
Armé de la cuirasse des illusions

Manuscrit bouclé
Lourde est la folle avoine
Des relents de l’été

Les parements d'or
De ma poitrine d’airain
Ont ensemencé la Leïta

Cette plume
Qui jusqu’à terre
Rassemble les énergies de l’air

La lourdeur rassure
La légèreté fait horreur
Vivre la vie qui frotte

S’ouvrir et s’écarter
Pour que bascule se fasse
À la clôture du moi

Toutes nuances d’amour
Passant de l’un à l’autre
Un bouquet de roses à la main

Rien
Juste diminuer la lumière
Pour que clarté advienne

Au vingt-et-unième coup de minuit
Arrêter de compter
Donne au silence sa tendresse

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