La traversée

Cette traversée des anecdotes parnassiennes
Concasse les quatre dimensions
De l’heureuse clôture
À hauteur du grand temps
De la métamorphose.

Intime déploiement
Vers le centre ardent
Où ce qui émane
À force de retournements
Est flamme carnassière.

Permettre la saveur veloutée
Calme le poète muet
De désirs et de doutes
Devant la justesse des paysages
Maître-passeur d’entre les mailles.

Une brèche s’ouvre
À qui saura de prime abord
Entrer par effraction
Saillantes et discrètes
Là où s’achèvent les lentes pulsations.

Arbres et rochers
Fleurs et oiseaux
Tout par la colline
Aux picots de l’esprit
Il n’y a trait qui ne soit vivant.

Lavis halluciné
Créant son entre-soi
Le monde au visage défait
S’est mis à genoux
Juste avant les traces du dernier saut.


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