La fenêtre bleue

Le jeu, la fleur et le présent   
Au centre du vide   
Se sont fendus d'amour   
Devant l'enfance naissante.      
 
D'étoiles ceint   
Buvant à la source   
En deçà au delà   
Du silencieux couvige.      
 
Un cri   
L'envol du pigeon des liesses   
Convola à corps perdu   
Sur le tremplin des errances.      
 
D'un moment l'autre   
La brume parut   
Migration ailée des illusions   
Par l'égarement du masque tenu à bout de bras.      
 
Volutes évoluant   
De la pipe du vieillard   
Robe écrue visage tendue   
À mi-hauteur de la nuit, noi.       
 
Et le ciel se para   
Des parapluies de l'ancienne cité   
Comme tombent les pierres du toit   
Perpétuel flamboiement du souvenir.      
 
À vif   
Échos de nos blessures   
Le diamant du secret tira de sa poche   
L'hôte invisible du sans-reproche.      
 
Célérité des nuits d'été   
Insaisissable fragrance de la romance   
Pourrions-nous être déjà là   
Nimbé d'une ardeur sagace.      
 
À l'arrière du rayonnement des astres   
Il y a le travers de mille désastres   
Puis le froid de l'écorce mouillée   
D'une journée avancée.      
 
Des voix à mi-pente   
Ont éclairé les rires et les dires   
Du mûrissement impavide   
De notre hôte, la Bible.      
 
Et tout fût signe   
La main, le fruit   
Et ce qui point   
Par la fenêtre bleue.      
 
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