De nuit sur le parvis

 

De nuit
sur le parvis
notes grises au lever du jour
la rose éclot
des doigts de l'âme
esprit tutélaire
au pépiement d'un moineau
sans que le gravier crisse
en cris et rodomontades
chasse les brassées
du haut des campaniles
élevés aux siècles de misère
de nos ancêtres recouverts
d'une terre affleurant
les paniers d'osier
en remontée de la fontaine
corbeilles pleines du linge de maison
séché sur le grand fil du Pradou
dont le bâton en son milieu
soutenait le son des sabots
métronome de mes mots
sitôt le cerisier passé
à l'ordre du jour
d'un amour
de nounours éploré.


( photo de Caroline Nivelon )
577



Válaszolj

Az e-mail címed nem kerül nyilvánosságra. A kötelező mezők meg vannak jelölve *

Ez az oldal az Akismetet használja a spam csökkentésére. Ismerje meg, hogyan dolgozzák fel megjegyzései adatait.