dans le drapé des jours venants

   J'ai tondu l'herbe   
aux pâquerettes invasives
en évitant les campanules
près de l'amandier
puis il y eût le merisier
les pommiers
les lilas
et la glycine,
à éviter.

éclosion printanière du principe d'amour
fulgurant en son apparition
cachottier en ses dispositions
avec la pousse des feuilles
parure encorbellant les mois à venir.

J'ai marché dans l'herbe couverte de rosée
esquissé quelques mouvements de qi qong
inspecté les pots, vasques et bacs
des fleurs et arbustes
nos respirs.

Mgbe ahụ, assis sur la chaise de bois
j'ai plongé en errance
dans l'immobilité vivante
les mains applaudissant
les souvenirs surgis
de nos jardins croisés
en cette vie mienne
ịtụgharị uche
le drapé des jours venants,
décoction du cosmos,
notre père.


420

Hapụ azịza

Agaghị ebipụta adreesị ozi-e gị. Akara mpaghara achọrọ akara *

Saịtị a na-eji Akismet belata spam. Mụta ka esi ahazi data nkọwa gị.