Ce m’échappe et me fuit

Ce m'échappe et me fuit 
cette ombre dernière    
effondrement des preuves    
à tout sujet choisi.        
 
Il me sied d'être las     
au couchant de l'esprit    
aux criques sifflantes    
d'un vieil océan.        
 
Et je n'ai rien    
rien que le pleur de ma mie    
sous la tonnelle    
pour respirer la nuit.        
 
Fusion du temps    
aux arbres courbés    
ceints de brumes    
au creux des vagues grises.        
 
Aimer d'un suçon éternel    
la mèche de vie    
que chantent les cigales    
d'une stridence inouïe.        
 
S'il me faut retenir    
ne serait-ce que linceul    
à la porte du temple    
emmène-moi Seigneur.        
 
Vide de sourires    
aux vents offert    
le silence de l'allée des hêtres    
reflète le poème dernier.        
 
De par l'infini d'un ciel de traîne        
devenir la fuite vernaculaire    
filant à perdre haleine    
sur le dévers des métaphores.        
 
Des voix dans le lointain    
en cette tourmente    
où meurt le cheval efflanqué    
revenant de mission.        
 
Retour sans louange    
à la Source première    
sonnent les cloches    
galoches à la main.        
 
Retournement des officiants    
vers leurs caches mystérieuses    
en la montagne aqueuse    
des souvenirs céans.        
 
 
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