
Toi qui a perdu ta route Toi qu’un heureux abandon Fait taire les attachements Sois le nom nouveau Du sommet de la montagne. Rôde et fait effort Pour colmater les sentes pierreuses Prêtes à la divagation Sois la clameur et te fait pousser des ailes Dans l’immaculée de la Promesse. Reste silencieux Alors que se transmet la postérité Résiste Aux gelées et sécheresses Pour que vienne le soleil de sapience. Garde l’œil Sur l’aigle des hauteurs Cet être au cœur altier Qui de la forêt claire à la lune bien ronde Propose l’ouverture. Le ciel brasse les nues Chargé des ballerines de la grâce insondable Il envoie sa puissante fantaisie Cette nature fondamentale Tendre nonchalamment la corde de son arc. Là-haut S’amuser ou nous punir N’a pas court Pour que subsiste hors basculement Le prône digeste du merveilleux Mystère. 1440