زمرہ آرکائیوز: Avril 2022

جنت میں

جنت میں
اچھا پریس ہے۔
کاغذی کتابوں کے ساتھ
اور چینی مٹی کے برتن کی کینڈیاں
اس سے بھی زیادہ خوبصورتی کے لیے
بس سادہ تحریر
اور یہ سب خدا کے حضور
اس پر اتفاق ہوا۔.      
 
Moi j'aime les buissons ardents   
Et puis les corons autour des haut-fourneaux   
Aussi quant à Micheville   
Les rails s'entrechoquent   
Cela me conte la mine et l'usine   
Et leur musculeuse ardeur   
A écrire en lettres pourpres   
La sueur et la souffrance.      
 
تمہاری ہینڈ رائٹنگ میری نہیں ہے۔
میں میلے کے آخر میں گوبر گنتا ہوں۔
آہنی جیلوں کے درمیان تنہا
چھوٹے شاعر شہزادے کو لانے کے لیے
نسوانی چالاکی کے پیٹی کوٹ کے پیچھے
اس سے بچنا چاہیے۔
زمین کی کشش کے متبادل کے طور پر
مزید حقیقت کی طرف.   
    
میں ٹیلے کی سیڑھیاں چڑھ گیا۔
پھر catacombs پر اترا۔
مضبوط الکوحل چکھنے کے لیے
ہفتے کا آٹھواں دن
بہروں کی طرح ٹائپ کرنا
ٹن کے ڈرم پر
چمڑے اور سیسہ کے بیچ میں
سائے میں میرے دوستوں کا.      
 
الفاظ
بچوں کے رونے
معدہ
جذبات سے بھری بکری کی کھال
چہرہ
freckles کے ساتھ چھلنی
لاتعلقی کے ساتھ
میں نے اعلیٰ زندگی کو نظر انداز کیا۔.
 
ہاپ اسکاچ نے راستہ بنایا ہے۔
مقامی سڑکوں پر
Esméralda m'appelle
Par le chas de l'aiguille
Pour que j'aille siffloter
Un air de la Renaissance
Sous les étoiles
Du berger de mon cœur.
 
 
1032

صبح کی کریم

صبح کی کریم
بڑھتے ہوئے دن کا
بلیک برڈز کو ان کی آوازوں کے اوپری حصے میں
روشنی کا اعلان
تمام ٹرلز پیش کیے گئے ہیں۔
زندہ لوگوں کی برادری کو.     
 
رات چلی جاتی ہے   
Par petites touches de brume   
De ci là   
Les arbres se soulèvent   
Leurs feuilles printanières   
Frissonnantes au vent coulis.      
 
Défilent les raides barres de fer   
Sur l'horizon noir   
Où vont les ombres   
A portée de cette ascension   
Vers le ciel des retrouvailles   
Nous faisant pèlerins des mariages à venir.      
 
Mêlons-nous   
De chair et d'esprit   
تجدید کے وقت
جو ہمارے آباء و اجداد تھے۔
مہم جوئی کرنے والے
حقیقی امن کے منحنی خطوط پر.      
 
چلو چہل قدمی کرتے ہیں
تقدیر کی توجہ کے مہربان مخلوق
پھول مخلوق
دھوپ کے گھونٹ
امرت کے قطرے جمع کرنا
ان زمینوں کے پیش نظر جہاں اگائی جائے۔.      
 
 
1031

Parler de soi

Parler de soi   
Parler de son travail   
Est cadre absolu   
Devant l'amoncellement des connaissances.      
 
Désir de silence   
Immédiateté avec le monde   
Rend la rencontre farouche   
Même devant le miroir.      
 
Distance fatale   
A commenter la parole   
De l'autre à demeure du passé   
La raison est discrétion.      
 
L'arasement des montagnes   
Crée plaines de l'ennui   
Sous le joug brouillé de l'instinct   
A même l'air inhalé.      
 
Remontée de la souffrance   
De l'enfance le plus possible   
Aller droit à ce que compte   
De lacunaire cette rencontre.      
 
Le texte repris   
Sans que change le sens   
Dégrade le probable du travail   
Dans l'incertain du détour.      
 
A cause de ce que l'on vit   
Deviennent dures   
Les éclaircies d'un ressenti    
A laisser de côté.      
 
Il est bien en place   
Le poème et garde l'esprit   
De la recherche sur le mur   
Du reflet des lamentations.      
 
J'attends   
Dans un état de disponibilité certaine   
L'encanaillement des pignoles douces   
Sur le feu de la grâce.      
 
Du doute perle l'inespéré   
Et sais l'effacement de notre condition   
Devant l'immensité de l'ignorance   
Contre l'immédiateté.      
 
 
1029


Voyage en poésie

Ce qui se passe   
Pour que la poésie   
Soit si difficile à lire.      
 
Que ma main   
Soit celle d'un mendiant   
A la porte des églises.       
 
Échapper à la vie   
Est nécessaire au présent   
Du cœur des douleurs.      
 
Fixer son regard   
Sur les choses quotidiennes   
De l'écran ma princesse.      
 
Défragmenter les cimes   
A guetter le chamois   
Par les fenêtres de brume.      
 
A l'adolescence   
Ces moments de charge   
Dans la plénitude de la vérité.      
 
Avec exactitude   
L'effort de sens opère   
Dans la marmite des traductions.      
 
Après coup   
Suivre les traces crêpe la main   
Comme brûlures en destin.      
 
Frapper monnaie   
Sur l'émotion de l'écho   
Montre chemin de traverse.       
 
Là est notre état   
De rencontrer l'autre journée   
En gardant fraîcheur de l'instant.      
 
Promesse des autres   
Au sortir d'une guerre   
D'être des frères.      
 
Hors cendres de la nuit   
Pointer du doigt   
Toute lumière répandue à souhait.      
 
Sources des sources   
Sous le babil du chevreau   
Etre ce regard réticulé.      
 
Recueillir ces fragments   
Quand parler juste   
Impose sacrifice.        
 
Mélancolie   
A l'intérieur de la valise   
Convoque le tendre voyageur.      
 
 
1028

Tu étais là

Près de la barrière   
J'ai frissonné   
Et tu étais là   
Et je ne disais rien.      
 
Tu étais bien là   
Et pourtant tu semblais ne pas me voir   
Si tant qu'un pas de plus   
M'aurait précipité dans ta nuit.      
 
Je n'avais pas osé leur apprendre   
Aux heureux de ce monde   
Qu'il est des bonheurs bien supérieurs   
Plus vastes et plus raffinés.      
 
Que mon esprit crée   
Bien plus que la matière ne désire   
Et que mon âme    
Se couche dès légèreté requise.      
 
Saisir par les chevilles   
Le corps de mon amour   
Apporte à mes oreilles   
Le murmure de son plaisir.      
 
S'il te vient la vision   
Garde la sur ton sein   
Au plus profond de ta folie   
Que le sage ne peut atteindre.      
 
Le diable je le sens en moi   
Qu'il est doux d'être son obligé   
Quand s'échappe par la fenêtre   
La rose ébouriffée.      
 
Entre dans mes yeux   
Et me vois   
En provenance   
De ce que nous aurions pu être.      
 
Lourds d'ennuis et de chagrins   
Je butte contre les mottes du destin   
Heureux alors celui qui s'élance   
D'une aile vigoureuse vers un ciel d'airain.      
 
Cette terre aux émotions si belles   
Je ne sais l'expliquer   
Sans la porter pleines poignées   
A mes lèvres asséchées.      
 
Plus je me regarde   
Plus je retrouve l'enfance   
A jamais insufflée   
Par cet élan recommençant.      
 
Je prends, je malaxe   
A hue et à dia    
Le bien et le mal au court bouillon   
D'un temps compté.      
 
میں تم سے پیار کرتا ہوں, tu m'aimes   
Et ce cri est sublime   
Tant il est absurde   
Dans le silence des sentiments.      
 
Les tenailles se fermeront   
Sur les entrailles des paroles figées   
Alors nous plongerons dans la ténèbre   
D'un été si court d'avoir été.      
 
( détail d'une œuvre de Frédérique Lemarchand )
 
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