زمرہ آرکائیوز: سال 2014

Toutes celles et ceux qui s’avancent

 وہ سب   
جو آگے آئیں
جنگل سے باہر آ رہا ہے
چیزوں کے کنارے پر کہا .

À celles et ceux
متضاد خیالات کی طرف سے عذاب
ماضی کے ٹکڑے
جسے ہم بھول نہیں سکتے .

ان لوگوں کے لئے
جو آستین کے اثر سے
خود کو کھڑکیوں پر دکھائیں۔
بے نام لوگوں کے ہجوم کو ہرانا .

یہ میرے ساتھ ہوا۔
میرا سامان اکٹھا کرنا
جانے سے پہلے
وقت کو متحرک کرنے کے لیے .

یہ میرے ساتھ ہوا۔
ایک درخت کے سائے تلے
چاند کی طرف سے پھینک دیا
نیاپن کی سردی سے ڈرنا .

میں شنکھ میں پھونک سکتا تھا۔
اور اب میری خواہشات کو نہیں روکتا
ایک ہیل کے ساتھ شامل ہوں
پھولوں کے میدانوں کا مزاج .

پھر واپس آنا۔
ان کی طرف
روایتی مہم جوئی
بھیڑ میں شامل ہوں
سب سے اوپر دل
بار کوڈ کے خیالات
روزانہ کے سفر کا .


208

le désir de fusion mystique suit le désordre

   Comme le disait Hérodote au deuxième siècle avant notre ère : ” … En vérité, aux tout premiers temps, naquit Chaos, l’Abîme-Béant, et ensuite Gaïa, la Terre, … et Eros “.

La Mystique est fille du Chaos .

Le Désordre, c’est le refus de l’illusion et de l’apparence, et c’est là qu’éclate la différence entre le mystique et le profane .

Il faut être fort pour refuser le confort de l’illusion et remiser lemoidans les oubliettes du dérisoire . Il faut être fort pour persévérer en solitude et en silence, dans le labyrinthe obscur des années des années qui passent, porté par la seule confiance en soi .

Mais quelle est la motivation de celui ou celle qui renonce à la facilité des apparences ?  Il est, ou elle est, habité par une soif d’absolu .

Mais d’où lui vient cette soifmystique” ?  D’où vient cet élément, cet évènement, d’où germera cette incroyable et improbable démarche surgissant du fond du fond de soi-même ?

On parlera deprédestination”, d’ “insight”, degrâce”, dehasard”, d’ “occasion”, derencontre”, dedéclencheurdu fait d’une situation extrême, exceptionnelle ou traumatisante . Mais cela ne suffit pas car si la graine semée par une main extérieure est nécessaire, il faut aussi un terreau fertile pour recueillir la graine à l’intérieur de soi .

Seront-ce des hommes et des femmes porteurs de ce trésor, porteurs de ces prédispositions, de ces dons, de ces hasards et de ces éducations qui seront favorisés ? La question reste posée et le restera . Il n’y a pas de réponse toute faite, car il n’y aura pas de réponse pour qui ne se pose pas la question . Cela commence par l’art du questionnement, ou plutôt par l’art de l’étonnement, et même de l’émerveillement, car qui ne s’étonne de rien ne saura questionner quoi que ce soit .

Y aurait-il des moments favorables à cette rencontre ? L’histoire, l’anthropologie, la sociologie, la psychologie, la psychanalyse nous donnent des pistes ; ce sont durant les périodes les plus troublées, les plus chaotiques, les plus incertaines, que la Mystique connaît ses meilleurs moments .

Mais ce processus d’éclosion de la Mystique ne dure qu’un laps de temps . Passé le temps du désordre, passé ce temps de l’ignorance ; il se peut que nous allions vers une certaineinconnaissance”, c’est-à-dire vers une autre ignorance où deux étapes nous attendent, à la fois disjointes et complémentaires : la prise en compte de l’origine des choses émergeant de l’illusionà prendre sans mépris – , et l’atteinte d’un autre niveau de conscience, de lâcher prise, de transdisciplinarité, de maturité, d’ouverture hors normes établies .

Certains, benoîtement, suivront les conseils de la bienséance environnementale, tandis que d’autres, assidûment, emprunteront le sentier abrupt, se livrant totalement et sans procédés spéciaux à cettefollequête, afin deregarder وغیرہvoir .

Alors il y aura juste à se laisser conduire jusqu’au Mystère au-delà de tout nom en refusant d’y associer la formule affirmative de cet Ultime , en refusant d’y associer la clé ultime de toute problématique .

Ainsi allons-nous, de connaissances en sentiments vrais, vers ce que nous sommes . Nous, bien petites choses dans un monde si grand, mais aussi figures hologrammiques de ce grand Tout . Nous , lesResponsables”, lesMendiants”, lesaccroches Cœur” de la réponse fondamentale .

206

Contempler la fleur sans la cueillir

 L'instant présent , le présent est une offrande, un présent .
Apprendre à oser et à savoir recevoir .
Voir sans plus regarder .
Entendre sans plus écouter .
Sentir sans plus renifler .
Goûter sans plus ruminer .
Ressentir sans plus toucher .
Comprendre sans plus réfléchir .
Connaître sans plus savoir .
Manier la pelle sans épuiser la mer .
Vivre totalement le présent .
Vivre totalement dans le présent .
Il ne s'agit pas d'insouciance .
Il ne s'agit pas non plus de prévoir l'avenir .
Il ne s'agit pas d'accumuler des protections contre toutes ces peurs qu'on invente .
Il s'agit de développer dans chaque présent des forces et des ressources
qui permettront de faire face à ce qui adviendra .
Il s'agit d'enrichir le présent .
Il s'agit de laisser surgir la confiance ,
Il s'agit de contempler la fleur sans la cueillir .
Il s'agit d'entrer en résonance avec ce dont on se méfie .
La résonance exige la paix .
Et plus encore la paix du cœur et de l'âme .
Toute résonance est impossible sans le tumulte intérieur .
Commencer par rendre le mental disponible pour le réel ,
et bannir la question : " Que puis-je prendre ? "
pour la remplacer par : " Que m'ait-il offert ? "


205

crier sur la lande

 Crier :
"Va la querre à l'aille" à "Champagne" ,
ce chien que nul n'avait éduqué
à rabattre les vaches
là où elles devaient brouter .

Il pleuvait .

Immobile ,
assis sur une pierre plate ,
enveloppé dans la pèlerine de caoutchouc ,
à chaque goutte de pluie frappant la capuche ,
répondaient de fines coulures d'eau .
Je ressentais le mystère d'être " بننا " ;
ce que plus tard je nommerai
" le cœur du temps qui passe " .

Dans l'abri sans toit ,
paré de grosses pierres gris bleues ,
j'étais le vent ,
qui par rafales ,
griffait mon visage .

J'entrouvrais et fermais les yeux ;
pour découvrir le plein et le délié
dans le mi-clos de mon corps .

Je léchais l'humide autour de mes lèvres .

Les mains à l'abri ,
j'étais tout ce qui m'entourait ,
sans que je ne le touche .

Je savais que Grand'père viendrait me chercher
pour rentrer les vaches .

Et pourtant je ne l'attendais pas .

Je regardais ailleurs .

Je n'avais pas d'heure .

J'apprenais à ne pas vouloir que cela arrive .

Et que Grand'père surgisse !
C’était bon .


204

Songe oblique

 Pierres dernières ,
 papillons de l'enfance ,
 les branches effeuillées du frêne
 ne lèveront plus la poussière du chemin .

 La coccinelle sera libérée de la boîte aux ampoules   
 pour au pointu de l'herbe
 prendre son envol ,
 ses ailes noires sous la chitine rouge à points noirs
 bruissant contre ma joue .

 Au bout du bâton ,
 lever la bouse sèche
 et découvrir vers et insectes
 dans leur travail de décomposition
 avec pour roi ,
 le coléoptère noir .

 Retourner la pierre ,
 c'est voir le sombre enclos
 de la pression de l'en-dedans ,
 c'est se rencontrer en solitude
 avec l’œil du cœur .

 Il est des pierres ,
 sur la pâture ,
 posées au gré du temps .
 Il est de ma liberté
 de les placer où bon me semble ,
 mais juste sur le passage des cavaliers.    


 203 

la nuit parfois

 A la retombée d'un songe
sans que la cloche sonne
je m'éveille
et rejoins l'homme d'albâtre
à la longue langue ailée
isolant l'un de l'autre
le vieillard de la connaissance
du vieillard de la sagesse .

Des miradors ,
les cristaux de glace
figent la nuit des égarés
ڈالو ,
formes révélées
organiser la danse des ombres
le long des lisières de l'oubli .

Puis vint
le sifflement appuyé
d'un météorite se consumant
en sa chute lente
ڈالو permettre
au clapet de la nuit des solitudes
de libérer le jour d'être soi .


202

la dynamique de l’âme

       L’âme, une fois nommée, une fois reconnue, n’existe pas hors de ce que son observateur en fait .

Il n’y a pas d’âme en soi , mais à un certain niveau de conscience nous pouvons en saisir des effets par notre intention de l’appréhender, par notre vigilance à porter notre regard au-delà du visible et par notre intuition qu’il y a encore bien des choses à découvrir dans notre monde et que l’insistance de notre intelligence à vouloir rendre clair l’inconnu si proche et pourtant si difficilement exprimable n’est qu’un palier sur notre chemin de quête de l’absolu .

L’âme n’est pas une croyance ni ne saurait se réduire à une inférence ; c’est une pratique qui nous convoque à être de ce monde, dans ce monde, par l’ouverture et l’acceptation à ce qui est .

L’âme est mouvement, elle possède une capacité de mobilité qui évolue dans le temps avec l’histoire, le nombre et l’intensité des métamorphoses, des épreuves réussies et des obstacles franchis .

Notre chemin de vie, cet éveil à la conscience, ce grandir de l’Etre qui nous animeje propose de le scinder en trois étapes, chacune ayant son nombre de degrés de liberté, de dimensions de l’espace parcouru propre à chacun de nous, selon un mode adapté au travail qui nous semble exigé par une instance extérieure et suprême que nous pouvons appeler l’océan primordial, Dieu, l’être suprême, le vide créateur, le grand Mystère ou autre .

La première étape est celle de la réalisation concrète et extérieure de l’être avec la mise en place des bases à partir desquelles le reste de la construction pourra s’élever . Cette période nécessairement d’expérimentation ne peut se mettre en oeuvre que sur le mode intellectuel linéaire de la dualité . Le mouvement consiste en une succession de rapprochements et d’éloignements des deux termes de cette dualité . Les éléments perçus, ressentis et analysés deviennent des arguments qui se précipitent l’un vers l’autre jusqu’au moment ou leur degré d’agressivité, de connaissance et d’estime réciproque est suffisant pour substituer à la rencontre éprouvante un contact de fusion d’où va émaner un troisième termel’esprit . Cette étape n’évoluera pas lorsque les deux termes en conflit, perdant leur spécificité par le méli-mélo de leur altercation, altèreront leurs forces jusqu’à un arrêt signifiant la perte d’une perspective de sens, la mort en quelque sorte . La joute se pratique jusqu’à ce que chaque combattant connaisse toutes les finesses de cet art et toutes les subtilités de l’adversaire . L’exploration de l’espace est linéaire ; l’âme, à ce stade ne connaît rien de ce qui existe de part et d’autre de l’unique voie sur laquelle le véhicule qui la transporte est contraint de circuler .

La deuxième étape est celle de l’être dont la structure passe de deux à trois composantes . Le plan d’investigation de la connaissance va alors être parcouru selon un mouvement circulaire . A partir d’une zone centrale, au coeur de laquelle se trouve le point d’immobilité qui contemple. L’âme décrit un cercle à une vitesse convenue . پھر , lorsque ce cercle voisin de la zone centrale a été reconnu en détail, la découverte s’étend de proche en proche à des circonférences de plus en plus éloignées du centre . A ce stade, c’est une connaissance intérieure qui est acquise, celle d’être le chercheur découvreur des lois qui gèrent l’infiniment petit et l’infiniment grand . De circonférences en circonférences de plus en plus éloignées du centre l’être est désireux de conclure . Le but semble si proche . Et c’est là qu’un retournement peut s’effectuer . L’être dans sa tri-unité expérimentée et confondue va pouvoir alors pouvoir tirer un grand trait sur tout cet acquit qui n’est que construction occasionnelle . Il va pouvoir mourir à son oeuvre pour revivre tel le phoenix sur des niveaux propices à sa destinée .

Dans le troisième stade le mouvement linéaire s’ajoutant au parcours circulaire, la spirale de la réalisation se met en place, vis sans fin d’une ascension , tentative pour réduire la distance avec l’absolu, marche vers un devenir jamais achevé dont la promesse est fruit, épanouissement suprême, perfection, retour aux origines, retour à soi . Plan par plan, niveau après niveau , l’âme va tenter de se situer sur cette troisième dimension jusqu’à consommation des cycles, jusqu’à notre dernier souffle . Quant à ce qui est au bout du chemin nul ne le sait et le saura ; et c’est bien ainsi . Il pourrait s’agir d’un stade où les âmes auraient nécessairement purifié une grande part de la matière pour que l’accès à l’axe du retour les hausse au-dessus du plan terrestre .

Parfois, au creux de nos profondes nuits, un orbe numineux apparaît ; signe que certaines âmes devenues visibles à l’ensemble de l’humanité soient les repères et phares permettant de dissiper les doutes et de stimuler notre effort à être . Quel que soit soit le point atteint dans l’un des trois stades, la chute est possible tant l’équilibre réalisé est fragile . Un rien le menace . Il est d’autant plus vulnérable qu’il se croit assuré . Capable de résister aux plus effroyables tempêtes il peut aussi être renversé par la moindre brise .Rejoindresadestinée, rejoindreladestinée ;  serait-ce la direction montrée par la dynamique de l’âme ?

201

L’âme, cette clé

Les hommes sont faits d’une substance inouïe . A la fois chair, intelligence et esprit, ils sont tous pareils et donc possèdent tous les mêmes pouvoirs et possibilités essentielles . Leur grandeur est manifestée par tous . Toute personne peut devenir grande . Chaque constituant du Mystère, de ce que nous ne pouvons pas comprendre actuellement, de ce qui nous dépasse, est un constituant de l’homme .

L’âme, cette capacité que nous avons d’agir et de gouverner corps et esprit, doit pallier aux limites et erreurs de l’homme en quête de la Connaissance . Tâche superbe, parce que relevant du grandir de l’être, mais néanmoins tâche dont les étapes, en contre partie, peuvent secréter l’euphorie, l’intempérance, l’orgueil, l’aveuglement, le désir de puissance, طاقت, toutes réactions émotionnelles et égocentriques recouvrant du voile trouble de l’ignorance la moindre avancée de la science lorsque celle-ci n’est pas associée à une réflexion ontologique sur le devenir de la nature humaine . Pour éviter cette déshérence il existe une solution : que l’âme soit connectée à l’Esprit Universel .

L’Esprit Universel ne saurait être une entité provenant du fond de l’univers ou un concept métaphysique issu d’une théorie religieuse ; elle est le lieu originaire et imaginaire à la fois des sources desquelles relèvent nos découvertes . L’Esprit Universel est vibrant de substances intelligentes à partir desquelles les choses viennent . Il est là, dans et à travers toutes choses, et l’homme se doit d’entrer en contact avec lui et même de s’unir à lui afin quela Connaissance advienne . Et pour celà, pour parcourir le chemin vers la Connaissance, il y a l’âme .

L’âme n’est pas un organe mais anime et exerce tous les organes . L’âme n’est pas une fonction comme l’intellect qui mémorise, calcule et compare . L’âme n’est pas une faculté mais une lumière à laquelle nous avons accès . Elle n’est pas la volonté ou l’intention mais plutôt cette volonté à être volonté et intention . Elle est une immensité non possédée qui ne peut pas être possédée . Elle est mienne et non mienne à la fois . J’en suis et je demeure en son centre tout en l’expérimentant . Elle est le gant et le gant retourné de la prise en main de notre destin .

L’âme est cette aspiration à se pourvoir en compréhension dès que laquestionse pose, la question de notre naissance sur terre, de ce que nous avons à y faire et de notre finitude .

L’âme est cette petite voix située au fond de notre poitrine, cette voix du coeur, cette intuition, ce soutien, cette force qui nous anime et nous fait vouloir vivre mieux que là où nous en sommes .

L’âme, pour atteindre son plein fonctionnement, doit faire le ménage de ce qui la conditionne à nos instincts et aux us et coutumes de notre nature terrestre . L’homme doit se disposer à un travail de méditation et de réflexion à propos de ce qui nous sépare de ce mieux auquel nous aspirons . L’homme doit s’élever à d’autres niveaux de conscience et abandonner certaines actions en cours qui ne sont pas en accord avec ses projets les plus élevés .

Cette lumière intérieure doit être entrevue, vue, nommée, protégée, et mise en état de marche pour, constitutive de notre âme, être l’énergie de notre destin d’homme-en-chemin .

C’est alors qu’un travail de rassemblement, de réappropriation de ces composantscorps, mystère, âme, esprit, connaissance, lumière, énergie -, nous engage à nous situer à un autre stade de compréhension, à un autre niveau de réalité . Il s’agit de rassembler ces éléments en un renversement de perspective où la chaîne dialectique qui lie les composantes les unes aux autres passerait la main, pour envisager uneformeintégratrice, un espace holistique rassembleur, une sorte de viatique actif, de rappel à l’ordre, qui ne représenterait pas le souvenir d’une personne remarquable ayant vécue sagement, mais l’invitation à être grand, pour soi, pour la forme dont nous serions le dépositaire .

Cette forme, appelons-là forme-vie, nous accompagnera en permanence, à vue . Cette forme-vie c’est nous et bien plus que nous parce qu’englobante de ce qui nous entoure . Elle sera le garant, la foi, en nos propres perceptions, ressentis, intuitions, remontées de mémoire, analyses, actions .

Il n’est alors plus temps de se porter vers l’arrière, de ré-fléchir, mais d’être éminemment sincère dans sa pensée, de se reconnaître comme une personnalité puissante qui reçoit des connaissances par l’aspiration de ce qui est là à portée d’âme, et sait tout ce qu’elle a besoin de savoir . L’homme animé par son âme devenueâme suprêmeva vers son intégration, vers son unité .

Le courant de sa vie auquel il se soumet convoque l’homme à une vigilance impliquée .

L’accès à son âme suprême, وغیرہ, s’il en était ainsi la chute serait terrible, car dans l’ordre de la connaissance sensible la montée suivie d’une épreuve provoque un passage par les bas-fonds . Et il n’y aura pas de passe-droit . Nous avons en nous deux instances intérieures qui nous tirent, l’une vers le haut, روشنی کو, et une vers le bas et les ténèbres .

Les progrès de l’âme ne se font pas par gradation mais par une ascension de l’ordre de la métamorphosede l’oeuf au ver, du ver au papillon . لی principe de discontinuité montre ici sa fécondité . A chaque bond de croissance l’homme se développe là où il est, là où il passe et œuvre . آدمی, son esprit, ses capacités, ses connaissancesdont nous rappelons la forme unitaire, déchire les écorces du visible et du fini, ڈالو, sortant dans l’éternité inspirer et expirer son air, l’air primordial . Il abandonne sa tunique de peau aux portes de l’universalité .

L’âme propose la simple élévation de l’être comme légèreté spécifique, non dans une vertu particulière mais pour toutes les vertus . Elle est au-delà des détails que notre intelligence conçoit . Elle produit, par delà des atermoiements qui la figentces morts-à-soi – , une liberté, une attitude d’action et de détermination dans la poursuite de nos buts, ainsi que de la gratitude pour les épreuves surmontées .

Bienvenue à l’âme de tous les instants, en début et en fin de journée, au commencement et en fin de vie, dans le déplié de la rencontre avec l’environnement que celui-ci soit une personne, une situation, une perception sensorielle, signe ostentatoire majeur de cette forme-vie que l’âme suprême convie au festin de la Vie .

L’âme …  Je suis à mi-chemin de l’ange qui est mon soi et de ma forme triple . Uni à cette claire lumière, cette lumière est tout ce que je perçois . Puisse l’énergie du soi divin m’inspirer et la lumière de l’âme me diriger . Puissé-je être conduit par cette énergie spirituelle qui est mon soi de l’irréel vers le réel, de l’obscurité vers la lumière, de la mortalité vers l’immortalité . Qu’il en soit ainsi et puissions nous être aidé à faire notre tâche . “

200