Ozi niile sitere na Gael Gerard

la grâce de la fortitude

  C’est faire preuve de courage que daffronter la peur lorsqu’elle se glisse en nous, dans notre corps, nos émotions, nos pensées et notre cœur .

Nous pouvons nous en remettre pour cela à notreintuition la plus fine, celle qui s’ouvre à ce qui s’advient lorsque nous rencontrons des épreuves . Il est bon en particulier de la suivre quand vient le moment de faire des choix au quotidien .

Les éléments de cette intuition proviennent d’un niveau de conscience qui se situe bien au-delà de la logique et de la raison raisonnante . Aussi faut-il parfois beaucoup d’allant et de détermination pour suivre ces conseils qui nous semblent parfois aller à l’encontre du sens commun et peuvent même paraître stupides .

Na ebe ahụ, en ces circontances singulières et ô combien exceptionnelles, lorsqu’il y a un contact fort entre notre être global et un fait environnemental exceptionnel ou une émotion puissante, nous ne devons pas laisser passer cette chance de grandir à soi, en utilisant nos forces mystiques que sont la foi et la grâce tout autant que nos capacités philosophiques et psychologiques .

C’est ainsi que nous pouvons demander à lagrâce de la fortitude de nous apporter le déclenchement et la constance nécessaire pour accomplir notre tâche au milieu du chaos et de l’incertitude .

Nous savons comme il est facile de se laisser séduire par la peur et difficile de s’en extraire lorsqu’elle prend d’assaut nos pensées et nous incite à nos rétracter sur nous-même, autour de montages illusoires et de fausses sécurités .

Cette peur est ce serpent qui se glisse entre les pierres du mur de notre château intérieur . C’est ainsi que le décrit Thérèse d’Avila, qui pour se garder de la peur, implorait le Très Haut afin de se garder alerte de corps et vigilante d’esprit pour s’envelopper du pouvoir de la grâce comme mesure protectrice de son château personnel .

Que cette grâce nous maintienne les pieds sur terre, bien centré dans l’intimité de nos pensées nourries tout autant par le discernement et la légèreté de l’ouverture à ce qui est, que par la relation aux autres . Puisse la peur ne jamais prendre possession de mon corps, de mon cœur, de mes pensées et de mon âme afin que mes actions soient justes ” .

181

L’arbre de Gergovie

 Devant la montagne
 au plus près
 marque déposée de l’œil du cyclope
 soleil en apesanteur
 sous les nuées de janvier.

 Il fût un temps
 de promenades en chemins creux
 au hasard des mirabelliers 
 maraude des souvenirs
 virevoltant comme feuilles mortes  .

 Ensuite vint le lourd passage des charrois
 à déterrer les dalles  gallo-romaines
 à déceler les regards 
 par dessus la haie ;
 échange des fleurs d'églantier.

 Ainsi se vident
 les outres du vent
 sur le plateau des vacations
 à nourrir le foyer d'une amitié
 qu'un vol d'oies sauvages
 ne saurait dérober  .


 180 

L’homme qui marche

 Il marche…  au détour du chemin …  sous un ciel chargé …  sa haute silhouette orbée de lumière …  lui le vivant d’entre les arbres d’un calme hivernal .

 Le connaîtrai-je …  celui qui vint à ma rencontre …  alors que sans attente je sollicitai silence et solitude .

La sente …  un écrin de munificence …  la douceur de ce qui s’advient …  une main que l’on tend …  et puis l’oiseau se pose …  une plume d’amour .

Finalement nous nous sommes dit bonjour et sans se retourner nous sommes éloignés …  lui allant d’où je venais et moi allant d’où il venait .

Se croisent les vies …  par un matin frais…  avant que l’autre se révèle …  pour s’émerveiller d’une collusion à notre mère la Terre . Le charme des pas répétés en concrétions cristallines nettes et sonores complète la particule première …  je suis une identité, un visage, une personne …  je suis le pétale de la fleur et l’abeille qui me visite est là où je vais …  jusqu’à l’expir .

179

la cabane de beaumont

      En hiver dedans il faisait si doux …  la joie farandole des rires et des bousculades sonnait l’allongement infini du temps de l’enfance .

En hiver …  les rideaux tirés …  les matelas coussins couvertures et carrés de mousse se sont empilés …  gigantesque symposium des créativités physiques et vocales d’une poussée primesautière .

En hiver les mots que l’on lance sont l’hameçon des gerçures du souvenirne reste que le froissement des papiers cadeaux gisant en boule le long des murs .

En hiver il y a des endroits propices aux enjambements du quotidien pour plus de plaisir encore heurter de la voix et du geste l’ordonnancement des adultes .

En hiver le soupe est chaude …  elle brûle la langue et nous fait souffler sur le contenu de la cuiller …  se lève alors les lentes marées propices au bien manger et dormir …  le soir quand le marchand de sable va passer .

En hiver point de salamalecs …  rien que des yeux rieurs que les couplets de la chanson évacuent dans la pause champêtre d’un refrain connu par tous .

En hiver on met le bonnet et les mitaines pour mieux voir l’arrivée du couchant …  en catimini …  quand les guirlandes de lumière paraissent lucioles aux prémices d’un matin lointain .

Les enfants savent eux que l’hiver est doux à qui sait aimeret qu’à bien s’amuser et se respecter les uns les autres l’on tisse la trame des jours à venirmanière d’engranger selon la tradition les ingrédients nécessaires à la fabrication du pain de demain .

178

Sylvain Gérard.œuvre 2 – nwoke ahụ na windo ya

 

 Ihu nwa okorobịa agwụla   
 si n'agụmakwụkwọ ya pụta   
 enweela ike ijide ya   
 imbroglio na-efe efe   
 nchịkọta ihe ọmụma.      
  
 Na n'ezie ọ maara ụwa   
 nwa okorob͕uru ihu   
 enweghị anya, na-enweghị aka, sans jambes mais bouche ferme   
 Ọ na-ejide ihe karịrị ya   
 ya onye nche nke n'èzí   
 na miri emi   
 ọ bu mkpọkọta nkpọkọta   
 ya onye nnata nke turpitudes na ihe ùgwù   
 n'okpuru imi na ajị agba ndị ochie   
 il est le plus habile 
 ịlụ ọgụ ikpe   
 ya nwere ọgụgụ isi nwere akara aka zigzagging   
 rola nkume   
 ruo n'isi iyi   
 ikpe mara ya nke ohi   
 ọ na-enye ndụ ya site n'ahụhụ ya na-enweghị atụ   
 ihe eji   
 ndị na-eme nrọ, ndị na-ede uri, ndị omimi,   
 emela ka ihie égbè eluigwe nke eluigwe   
 ka ebibie afọ ya otu abalị   
 être foudroyé par son ombre chaude. 
     
  
 Ịdị jụụ na ịṅụbiga mmanya ókè   
 ihe nkpuchi dina n'ihu anyị   
 ọgaranya na-egosipụta akụkọ ifo   
 un masque d'accueil des reconstructions   
 ebe a ga-anakọta iberibe anụ ahụ gbasasịrị.      
  
 Nwanne nwunye   
 ọ bụ ezie na m ga-atụfu mkpanaka eze   
 Ajụrụ m ajụjụ wee malite ndụ n'ezie   
 celle de la loi des bulles   
 na ọ bụ naanị ndị shaman na-erute, ndị na-agụ uri, ndị amụma,   
 "cordiers" et "gbakọrọ agbakọ"   
 - (ndị na-akwado echiche superstring na loop quantum gravity)    
 ndị niile na-eso ụzọ lacunar nke mmiri ewepụrụ.      
  
 Ọ dịghị ihe efu ka ukwuu   
 que le chant des nuages  
 windo mepere emepe   
 anyị bụ nnụnụ nke ngwaa   
 anyị bụ ndị na-akpali ike nke ofufe.      
  
 177 

Sylvain Gerard. arụ ọrụ 2 – nwoke ahụ na windo ya

    Ihu nwa okorobịa agwụla   
 si n'agụmakwụkwọ ya pụta   
 enweela ike ijide ya   
 imbroglio na-efe efe   
 nchịkọta ihe ọmụma  .    
  
 Na n'ezie ọ maara ụwa   
 nwa okorob͕uru ihu   
 enweghị anya, na-enweghị aka, enweghị ụkwụ mana ọnụ na-emeghe   
 Ọ na-ejide ihe karịrị ya   
 ya onye nche nke n'èzí   
 na miri emi   
 ọ bu mkpọkọta nkpọkọta   
 ya onye nnata nke turpitudes na ihe ùgwù   
 n'okpuru imi na ajị agba ndị ochie   
 ọ bu onye kacha mara ihe n'etiti madu   
 ịlụ ọgụ ikpe   
 ya nwere ọgụgụ isi nwere akara aka zigzagging   
 rola nkume   
 ruo n'isi iyi   
 ikpe mara ya nke ohi   
 ọ na-enye ndụ ya site n'ahụhụ ya na-enweghị atụ   
 ihe eji   
 ndị na-eme nrọ, ndị na-ede uri, ndị omimi,   
 emela ka ihie égbè eluigwe nke eluigwe   
 ka ebibie afọ ya otu abalị   
 ihe ọ na-ahụ ga-eju ya anya  .      
 Ịdị jụụ na ịṅụbiga mmanya ókè   
 ihe nkpuchi dina n'ihu anyị   
 ọgaranya na-egosipụta akụkọ ifo   
 ihe nkpuchi nnabata nke nwughari   
 ebe a ga-anakọta iberibe anụ ahụ gbasasịrị  .      
 Nwanne nwunye   
 ọ bụ ezie na m ga-atụfu mkpanaka eze   
 Ajụrụ m ajụjụ wee malite ndụ n'ezie   
 nke iwu afụ   
 na ọ bụ naanị ndị shaman na-erute, ndị na-agụ uri, ndị amụma,   
 "cordiers" et "gbakọrọ agbakọ"   
 - (ndị na-akwado echiche superstring na loop quantum gravity)    
 ndị niile na-eso ụzọ lacunar nke mmiri ewepụrụ.  
     
 Ọ dịghị ihe efu ka ukwuu   
 karịa ịkpọku ọkụ   
 windo mepere emepe   
 anyị bụ nnụnụ nke ngwaa   
 anyị bụ ndị na-akpali ike nke ofufe  .

     
 177 

Sylvain Gérard. arụ ọrụ 1 – ụzọ mgbapụ

 Cette remontée du centre de la terre
 A belle allure vers le commencement 
du monde
 Cette perspective où s'essouffle 
le père invectivé 
 La brûlure des anciennes alliances 
que l'on découvre à demi-mortes le matin
 La plainte des animaux égarés en 
d'étranges contrées enfin créées
 Cette fuite vers des aubes promises
 Cet élan brisé contre la vitre des immobilités
 Cet éclair rouge sang du couteau 
contre le ventre
 Ce suçon de paix donné à la va-vite 
le temps de l'éructation
 Ce court-circuit des émotions vraies 
na ịmụmụ ọnụ ọchị na-emechi n'etiti planks anọ.
 Ils sont partis
 Ils ont fuit
 Le courage à deux mains repliées sous 
la chape des convenances
 Ne les arrêtent que la fatigue et 
le soir qui tombe
 Errant de ruine en ruine
 Dans un chariot de bric et 
de broc assumé
 Le rétameur s'est éloigné dans 
un nuage de poussière
 Et la route fût longue et par trop inhospitalière
 Père et mère confondus à la craie 
graphés sur la carriole
 Leurs noms écorchés à demi effacés
 En vaines contorsions l'outil de 
braise fume en se mêlant à l'eau
 Je bave et m'extrais hors de cette 
chape carencée
 Pour la parole habile
Bilie n'okporo ụzọ salvos
 nke nghọta na vertigo.

 Okpomọkụ nke ọchịchọ siri ike 
sous la toile
 Éclair blanc au zénith
 La coquille éclate
 Le jaune se fait soleil rayonnant
 De cet éclat consacré au profond 
des origines
 De cet imbroglio d'os et 
d'organes disjoints
 Je pus grandir entre fiente et 
humidité
 Poussé sur le devant de la scène
 A noyer par l'alcool
 Ces myriades d'étoiles alors 
entrevues
 Si puissantes si fascinantes 
si monstrueuses
 Dialoguant avec ce corps douloureux
 nkpuru obim chim .
 M gbara ụgbọala ahụ 
jusqu'à son terme
 Vers les plaines légères de pluie 
fine de vent soyeux de douce lumière 
 Ce ne furent que grâce et beauté
 Entre les barreaux de ma cellule 
à ciel ouvert
 Entre les rayons de mes roues 
ces interstices à mon déplacement si particulier
 Mon chapeau de lutin vissé sur la tête
 A dire et à redire des "a hụrụ m gị n'anya"
 Ụkwụ dị nro ụmụnne m na 
sœurs en création 
 Mon unique raison
 Ma déraison ultime.

176

n'akụkụ igbe ájá

 N'ime igbe ájá nke ilo
enwere umu-ab͕ọghọ nāmaghi nwoke n'ebe nile
na mpụta na oghere
e nwere ụzarị ọkụ na akpụ nke onyinyo
maka umu-ntakiri gburugburu
aka ha na-afụkwa ájá nke ndị mmụọ ozi
na-esi ísì ụtọ .

N'ime igbe ájá nke ilo
enwere onyonyo nke Epinal
n'elu blond isi
nke mere na nnụnụ na-efe efe
na-ejide ya
maka mbinye aka ole na ole gara n'ihu kpachie azure
ma daa n'elu pediment nke ụlọ
farandole na agba egwu .

N'ime igbe ájá nke ilo
ọla-edo di n'okpuru ájá
na mgbọrọgwụ osisi n'ọñụ
sink na galore
ọtụtụ puku ntụpọ agba
n'iru umu obodo
na-amụ anya
site n'iti-nkpu nke onye nākwaga .

N'ime igbe ájá nke ilo
e nwere oche oche rọba
oge mebiri emebi
karịa ọdọ mmiri nke mmiri ozuzo
etinyere na tebụl ọcha
mirror
site n'amaokwu mara mma
site na ilo ruo na ịsa ahụ
ụmụ irighiri mmiri na nku agwakọta
nso nwa na-egwu egwu .


175

L’homme “bia”

Nwoke ahụ bụ ihe dum na-apụghị ịkewaa. Site na ntinye nke ahụ, na-eburu n'uche na psyche jikọtara na ike nke oghere nke nsụhọ na a anya ime mmụọ, nwoke bu otu. Ọhụụ atọ a nke mmadụ mejupụtara site : ahu-CO-, agụba-AM-, uche-ES- bụ dị mkpa iji bụrụ akụkụ nke ụzọ uto nke ịbụ, maka nwoke “bia” .

Le corps n’est pas le tombeau de l’âme comme le pensait Platon, mana ngwa egwu nke mmụọ nsọ. Na ụzọ anyị, être spirituel ce n’est pas échapper au corps mais s’ouvrir dans son corps à l’action de l’Esprit. Le corps traduit, d’une manière palpable et physique ce qui est autre, kedu ihe bụ metaphysical, ce qui est impalpable et invisible . Le corps nous met en contact avec la réalité et nous permet un premier déchiffrage de l’univers qui nous entoure. Site na ya, anyị nwere ike ịhụ, ntinye, imetụ aka, inwe mmetụta, nụrụ ụtọ. Par nos sens nous accueillons des informations tangibles, informations qui peuvent nous faire accéder à des plans subtils .

Ndị Juu nwere otu ụzọ n'ebe ụmụ mmadụ nọ. Ils le considèrent comme un tout : la oche (buru amụma) pénétrée par le souffle (efu) où la chair est moins la chair-viande que l’Homme tout entier dans sa dimension cosmique et la “efu” la vitalité de la chair, kedu ihe na-eme ya. N'ofe ahụ, la chair ne se saisit jamais séparée du souffle. La chair sans le souffle n’est plus chair mais cadavre .

Nke Akwụkwọ Nsọ na-ewebatakwa echiche nke“Mmiri ozuzo” WHO na-eme ka Mọ nke Chineke ruo eru, ume ume. Nke a “Mmiri ozuzo” na-akpali ihe e kere eke emechabeghị nke anyị ga-abụ akụkụ nke ike nke mmezu, nke uto nke ịbụ. Nke “Mmiri ozuzo” ekwe ka guzosie ike njikọ nke akụkụ abụọ mejupụtara nke mmadụ, “buru amụma” et“efu” . Ọ na-enye ha ike .

Les Grecs ont perçu que la distinction entre l’esprit et l’âme s’avère essentielle. Platon pensait qu’en son intériorité l’âme prend conscience d’un quelque chose d’autre, elle est au-delà des considératins bassement matérielles, nke ọchịchọ ya ịgafe elu . Cette dimension de l’âme, ọ kpọrọ ya “ọnụ”. Nke “ọnụ” est apparenté à un organe de vision. Ọ bụ ya nwere ike ime, au sein de la psyché de poser un regard sur les éléments de la psyché .

A na-akpọkwa akụkụ elu nke mkpụrụ obi ma ọ bụ ebe dị mma nke agụba, nke“ọnụ” na-egosipụta onwe ya obi miri emi dị ka ikike ịgbachi nkịtị, nke akọ na uche na mkpebi siri ike. Ikike maka ịgbachi nkịtị n'ime ma ọ bụ “Hesychia” nnwale na ntughari uche na ekpere, ọ na-akọwa ọnọdụ kwụsiri ike nke ịbụ. Ike nke akọ na uche, okwu na okwu na-enye mmadụ ohere ịmata nke mmegharị ime ya na inwe ike ịkpọ aha ha dị ka ọnọdụ, ha mmetụta uche, mmetụta, agụụ mmekọahụ. ikike ime mkpebi na mkpebi siri ike bụ nnwere onwe a nke mmadụ ga-edebanye aha na nọgide n'ime dynamism na-enweghị ndọpụ uche site na arịrịọ sitere n'ụwa ma ọ bụ ikwe ka echiche parasitic dugharịa onwe ya .

Ọ bụ mgbe ahụ ka Mmụọ Nsọ, nke “pneuma”, Okwu Grik nke putara ume nke si n'aka Chineke bia na-eme ka ihe di ike. Il éclaire toute chose. Nous sommes alors des êtres en devenir d’être réellement des êtres vivants . Ọ dị anyị n'aka ịghara ịgbaghara ebumnuche, ghara imechi anyị, imeghari onwe anyi dika njirimara onwe anyi siri di, d’accéder à notre propre désir, à notre propre manière d’être car la parole de chacun d’entre nous est essentielle pour l’ensemble .

Ọ bụ site na nke a obibia nkenwoke ahụ “bia” ka anyị nwee ike ịga n'ihu kwupụta n'ime ime udo, ntọala nke ndụ mmekọrịta niile obi dị jụụ .

174

nyctalope na ikwiikwii abalị na egwu egwu

  Nyctalope na Noctambule ọnụ ji aka na-aga ije aka n'okpuru ọka na-agafe .

Akwụsịla na enweghị usoro ha nwere mgbagwoju anya ya na brine nke ajọ ifufe na-achọghị wụsara ụbọchị gara aga n'okporo ụzọ ime mgbaasị .

Nwere ike na-akụkụ mgbe ụbọchị ga-abịa, otu na ọtụtụ osisi, nke-ọzọ site n'akpọrọ amara Chukwu, ha manyere ndị gbara ha gburugburu ka ha si na nchekwa ha pụta, na ike nke foogu gbawara, meghee egbugbere ọnụ nke anyanwụ chafouin .

A gull kwara ákwá ka ọ na-awụpụ isi ụlọ ọrụ ahụ schooner . Ígwé ojii n'iji nwayọọ na-eche n'echiche kpaliri n'ime ekeghị nke ọnọdụ .

Na-adịghị enye nsogbu na humanistic echiche Nyctalope na Noctambule kpaliri enweghị ezi uche ka ọ bụrụ naanị ndị na-eme ihe nkiri ọrụ pụrụ iche, na-arụsi ọrụ ike na ịse laser iji gbanwee obere ihe oyiyi na-egosipụta site na nwata na sprays nke shards mara mma .

Sarabandes, ụda ọnụ ụzọ na-ama jijiji, nro cattail ọnya, na-akpa nkata belching si akpịrị na ihe mgbu ; ihe niile dị njikere ịnabata karịa tupu oyi nke abalị .

Otu a ka Nyctalope na Noctambule si ekwu okwu n'akụkụ oke osimiri iji gbalite ụbụrụ ụbụrụ, mgbe spotting na ụgbọ elu nke oké osimiri, ndị ozi mara ihe nke ndị mbibi ole na ole hapụrụ, nke okwu na-agba mgba ụbọchị adịghị agwụ agwụ .

173