À cinq minutes près À maintes reprises J’ai menti Les yeux ouverts L’intellect opérationnel À percevoir le phénomène Par un trou de serrure Petit stratagème Posé là Pour couper court aux certitudes.
Toi La nuit dernière À te dire qu’il reviendra Et que je l’aiderai Sans qu’il y paraisse À accorder ses recherches Au silence des bois Comme à présent Au terme de l’escapade.
Atterrir Pour ne plus revenir Libre de ses mouvements À choisir son chemin Son bref contre le tronc des arbres Fusain taillé À retoucher l’esquisse Frotter, nettoyer, bien faire Pour relocaliser la personne Entre les murs branlants.
J’écris Un cas typique de névrose À s’identifier avec la lumière À force d’élans spasmés Se soulever hors sol Jusqu’à toucher terre Sans espace Aux temps révolus En résonance Avec le parfum de l’expérience.
Où est-elle ? À se dire Qu’il faut se boucher les oreilles Devant cette image Roides et tous pareils Pour élever le texte énigmatique Au commun des mortels Léger et poétique Tel l’étang sous la neige Craquant en sourdine pour de bon.
S’encourager À se laisser distraire Par le chant du pinson Perle arborée Au déboulé d’un face à face Avec son destin vibratoire Étonnamment étalé Suint de printemps En toutes petites lettres Dans la paume de la main.