À cinq minutes près

À cinq minutes près
À maintes reprises
J’ai menti
Les yeux ouverts
L’intellect opérationnel
À percevoir le phénomène
Par un trou de serrure
Petit stratagème
Posé là
Pour couper court aux certitudes.

Toi
La nuit dernière
À te dire qu’il reviendra
Et que je l’aiderai
Sans qu’il y paraisse
À accorder ses recherches
Au silence des bois
Comme à présent
Au terme de l’escapade.

Atterrir
Pour ne plus revenir
Libre de ses mouvements
À choisir son chemin
Son bref contre le tronc des arbres
Fusain taillé
À retoucher l’esquisse
Frotter, nettoyer, bien faire
Pour relocaliser la personne
Entre les murs branlants.

J’écris
Un cas typique de névrose
À s’identifier avec la lumière
À force d’élans spasmés
Se soulever hors sol
Jusqu’à toucher terre
Sans espace
Aux temps révolus
En résonance
Avec le parfum de l’expérience.

Où est-elle ?
À se dire
Qu’il faut se boucher les oreilles
Devant cette image
Roides et tous pareils
Pour élever le texte énigmatique
Au commun des mortels
Léger et poétique
Tel l’étang sous la neige
Craquant en sourdine pour de bon.

S’encourager
À se laisser distraire
Par le chant du pinson
Perle arborée
Au déboulé d’un face à face
Avec son destin vibratoire
Étonnamment étalé
Suint de printemps
En toutes petites lettres
Dans la paume de la main.


1616

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