Mirlliton
Sarebu déwa
Ka cangkang indung
Kaluar tina liang
Miladiou.
Crushed gran
Cai dormant
Lagu cinta anu sanés
Rubah ngurilingan beuheung
Miladiou.
Ngaitkeun
Harepan
Tina asmara diajar
Naon anu bakal urang nyarios ngeunaan pikiran
Miladiou.
Naek
Kuda pikiran
Kumpul
Sapertos kertas
Miladiou.
Komunitas kruity
Nyamar, katirisan, Marson
Sajak saeutik
Kana rasa swastragore
Miladiou.
Pequenauder
Creamy
Pesenan awal
Dina tonggong surat dina seuneu.
Miladiou.
Ngugulkeun
Gambar anu diaktipkeun
Kadatangan ku klaster
Tina tulisan anu ngaku
Miladiou.
Kaluar tina oblivion
Cloisy tina glottis
Bakal gaduh set
Sareng tumbak akut
Miladiou.
1365
Aranjeunna angkat
Saatos janten anyaman
Sajak hirup kuring
Mouse beurit
Dina tiiseun peuting.
Ninggalkeun sababaraha traces
Ayat ngagurilap
Caket bushes
Kecap-kecap anu ngegel
Nyepet dina panah anu maot.
Sareng ngamangpaatkeun éta
Loop
Laci kabuka
Kembang garing
Buang konci ka netles.
Sareng upami kecap ngaganggu tulisan
Éta ngéléhkeun kendang
Dina runtuh tina ex-kunjungan
Jauh tina daptar anu dilakukeun
Dina piring liat epiphany.
Gizi wadir
Pesawat formulir epistem
Di gaping
Tinta jaws
Tina hirup sareng paéh.
Grarrow nyangka
Tungtungna kuring nyauran éta
Sateuacan nyandak
Jangjang
Bubuk Eley.
Pikeun ngaluncurkeun lantai
Lereng sareng memarang
Di palanggaran sakola ngalawan témbok recess
Ngungkabkeun anak anu bosen
Teu jauh ti surga.
Sateuacan nyerat
Lapar
Teras naros
Anu ngagancangkeun
Panon digedékeun ka Azure Bakar.
Ketok
Kantong faktor
Tulisan dicét sareng diidinan
Komposer
Parantos.
Sareng janten ruang
Dina Kavan
Kaluar tina lebak
Nalika buah crête crête dina crete
Partikel anime.
Sareng ti mil é mil
Milans ngapung
Tanpa salajengna
Saha anu bakal cimata
Alesan dibagi.
Ngali
Janten
Di Antrian India
Dersimér naluri
Numpak jiwa anak urang.
1364
Éta saé
Pendak deui
Saatos kasalahan sadinten
Kedah ngatur
Rapat atlit
Dina kaulinan konsumsi Olimpiade.
Kasabaran
Buku dibuka ka halaman katuhu
Éta tiiseun
Henteu caket tina tanda pertanyaan
Kelir caang
Diarahkeun urang henteu terang dimana.
Kuring moal nyarios yén kuring gagal
Tibatan lahan jauh
Kuring empit
Tirade lapak tulisan
Kuring, Ngijinkeun mentega
Isuk tttinades.
Abdi trickbled di treblinka
Dugi ka cahya kecap
Ngajukeun tatu horor
Ngadamel seuri pondok
Poaching waktos
Dina katingal gélo.
Beurat Beurat sareng Dumbbells
Kuring dieusi ku ayana anu santai
Kami sareng adat telepon
Péngkolan kana sirop organ
Nalika peuting
Hujan pondok pondok di bumi.
Tina tulisan tilu kali euweuh
Kuring ngurilingan snowfield
Tina Moai Des Galápagos
Enigma ka gelar pangiriman terakhir
Ku pangaruh anu disababkeun ku dua kecap
" Babak Benevolence ".
1363
Allégorèse du chemin de détachement
À suivre
À dessein
Par de petits soubresauts
D'effacement de ce qui est.
Ombre première
Donnée éternelle
Donnée de la vie psychique
À couronner avec modération
D'un peu de laque sur la tonsure.
L'éclosion spontanée d'un symbole
Aux contenus mystérieux
Rend les forces et apparitions lumineuses
Pareilles aux anges
Couvant de leurs ailes la levée d'une paupière.
S'asseoir sur la montagne
Exhorter à crier et parler
De manière à ouvrir l'expérience mystique
Cette vigilance appliquée à soi-même
la face recouverte de blanc céruse.
Frotter et découvrir de nouvelles images
Arroge à la phrase poétique
Absurdité et plasticité
Dans cette progression à faire émerger
Ce qui ne l'a plus été.
À mi-vert de l'Univers
Au déploiement d'un plancher aux mille rainures
La tâche sur le mur
Étincelle surgie au contact
Du rien-à-voir et de la distraction.
1362
Le monde des rêves
Montait vers ses origines
Ourdi d'un fripé lumineux
Là où les esprits enseignent.
Acquérir le pouvoir, élargir sa conscience
La fleur au revers de la veste
Cela fleurait bon la vente au camion
D'une sortie d'autoroute.
Figure emblématique des forêts profondes
Dardée de répliques tectoniques
Elle gambillait quelques techniques de transe
En vu de répandre le subtil sur la terre acide.
Et le verbe de cesser d'être audible
Parce que le message était faux
Et qu'éclairait le givre
En lisière sous la brume.
De grâce élevés
Les mots vides se mirent à danser
Gorge blanche et chevelure déliée
Dans l'inopiné de la douceur d'un rai de lumière.
À frotter leurs sabots
Ferrures contre le rocher sonore
Elles entonnèrent chant de sorcière
À quand reviennent les vertes années.
Pour plus de nuages encore
Échevelés en bord de ravine
Nous eûmes le cerveau vidé de sa vigilance
Tension d'amour tension de sang.
L'âme relevée d'un noir chagrin
Le barde aux boucles rousses
Se remit à mugir
Et les pierres de se fendre.
Elle était belle
Cette montée en alpage
Où le front obscurci par les orages traversés
Le guerrier tomba à genoux.
Pour plus d'un cœur
Donné à l'oracle
Nous fîmes trace dans la neige
Vers l'horizon aux blafardes couleurs.
Un vent violent arracha la tête des sapins
D'une franche cognée
Sans que les chants ne s'effacent
Dans la clairière disposée au sabbat.
Aboutir à l'échange
Des souvenirs la digne compagnie
À vous aimer toute la vie
Toi le vieillard aux yeux lavés de tendresse.
1361
Ce matin un colibri
S'est perché sur un coin de la Bible
À moins que ce soit du Coran.
Chercheur de je ne sais quoi
Il a écarté les mousses et les algues
Pour voir le fond du bassin.
Puis il est parti
Sans un bruit
Et je me suis couché sur la paille.
Cette paille
Du moins ce dont il restait
Du ridicule de mes démonstrations.
Ni marche ni vol
Pour l'idéologue
Que les chemins condamnent.
Les écorces
Corsent l'addition
De l'écarté en suspicions.
Puis il fit nuit
Silence et glace
Enveloppèrent le grand commencement.
En bord de fenêtre
Le colibri pas effarouché du tout
M'effleura de sa plénitude légère.
Le connaître
M'encaver en lui
Mais à quel prix ?
Le mériter
L'empenailler de mon soutien
Jusqu'à me blesser le cœur avec son bec.
Revenir sur ses pas
Laisser la courtilière des forêts
Remonter le temps.
Retrouver la petite fille aux yeux tristes
Assise sous l'arbre
À compter les châtaignes dans son tablier.
1360
Grand Chat est passé au jardin
En visite
Avec sa puissance d'être
Queue verticale
Yeux dans les yeux
Se frottant le flanc allègrement
Contre nous.
Point de bonheur, point de nostalgie
L'automne arrivait
Et il était là
Sur le fauteuil en bois
Étendu
Prenant pose royale
Dans le soleil déclinant.
Et nous,
Statuant d'une aussi noble visite
Avons pris posture close
Pour qu'il se retrouve
Cet être dynamique, ce messager des opéras
Après deux années de mise àdisposition
Pour assurer la cohésion sociale.
Ayant crainte d'être ignorés
Nous n'avons pas pris de suite la posture ouverte
D'accession à l'expérience mystique
Fondée sur l'amour et ses sommets humains
Pour liberté intérieure émergée
Engager l'élan créateur
Par un échange à cœur brûlé.
De cette rencontre entre corps
Avons accueilli l'esprit
Sans les mirages de la représentation
Sans fleurir les abords
Ni les opinions carénées par le temps
En nous libérant un choix
Pouvant nous entraîner dans l'impasse de la tristesse.
Impact positif
Où la joie passive se transforme en joie active
Avec en amont le tissage de la pièce maîtresse
De bonne saison
Avec en aval la passion intense
De rassembler brindilles et rondins de bois
Pour le grand Feu où brûler les atermoiements.
Noël, Noël, Grand Chat est revenu !
Et repartit
Le mistigri d'automne.
1359
La vie se succède à la vie
Et sa langue est la mort individuelle.
De chaque secret l'ombre est la résultante
Une ombre qui permet d'espérer.
Et si je me trouve d'un côté
Pour atteindre la vérité
C'est de l'autre côté
Que l'étincelle surgira.
À la mort d'une personne
L'âme claire gagne le ciel
Et son âme sensible réintégre la terre.
À terre les fruits consument les saisons
Parturientes régulières d'un recours insensé.
Loin du rivage
À la mer à la voile
Nous tenons fine tempête
La puissance des eaux
À la merci des tentations
Qui fondent le caractère.
Et le ciel de s'enhardir
Au lever du jour
D'une parure jaune et rouge
Lever une dernière étoile
Dans sa paume sphérique.
Pour plus loin
Quand l'orage éclaté
Barque fracassée
Sur la côte rugueuse
En basse continue
Éparpiller les conditions de la beauté
Attachement et arrachement.
C'est alors que des lanternes vacillantes
En bord de mer dans la nuit noire
Se conjuguant avec le ressac
Révèleront la présence
Des suppliciés du destin
En marche vers le haut fait d'Être.
Venant de l'Univers
Sommes dans l'honnêteté d'admettre
Que relevant de la sophistication stupéfiante
De ce qui apparaît
La voie du souffle divin
Dialogue avec le mystère de toute chose
Vers le joui-sens
Corps et esprit convoqués au grand bal de l'histoire de l'humanité.
( Peinture de GJCG )
1358
Tirer la chevillette
Et danser jusqu'à plus soif
Cré la brèche
Par laquelle s'évader.
La découverte de ce nouvel espace
Permet de cartographier
Ces lieux où notre imaginaire
Rend chaotiques nos possibilités.
Que faut-il briser pour exister ?
N'y aurait-il pas approche prudente
Pour glisser hors du champ aux outrages
Et changer de perspective.
Les racines poussent bien dans le béton
Et plus d'un artiste aurait déployé
Son projet même
Vers un trajet spatial sans retour.
Au bout du bout
Il y a cette bibliothèque
Vrai joyau des Aztèques
Aux crânes translucides.
La caresse effectuée
N'est pas à broder sur le trousseau
Aspirations sensuelles dérivantes
Avant de trop s'ouvrir.
Sortir du cadre des serrures
Tirer la chevillette
Se faire la malle
Hors du monde normal.
Et d'être ramener à soi
Aux ouvrages primordiaux
Sans évocation de la provenance
Aux instances familières et sensibles.
1357
Je n'échapperai pas
À cette croix
Moi le corps
L'aléatoire de mon apparence.
Nourris d'enveloppes légères
Invisibles, immortelles
Les rêves excitent le désir d'utopie
Dans le couvige ensoleillé.
Mes paupières baissées sont vues
Dans l'embrasement de l'aube
Où le repliement sur soi
Saccage les échanges.
Visage à même de rétablir le fil ténu
De la vie minuscule
À l'épuisement parodié
Par l'écho des battements du cœur.
Ma place est là
Et il est demandé à ma peau de répondre
Moi l'emmaillotée
En quête de la certitude d'être.
Un peu de folie fera le reste
Pour repriser les trous de l'enfance
À l'œuf des origines
Le fil et l'aiguille de l'opportunité.
Le regard, la voix et le silence
Feront du berceau
Le retour à l'intensité
De quelque chose qui se produit.
( Peinture de Frédérique Lemarchand )
1356