La vie aime les candides

     Elle s’insinue dans nos lacunes telle une plante vivace qui prend racine dans la moindre fente .

Elle comble celui qui va la chercher car l’on y devient riche que de ce que l’on perd et l’on y trouve que ce que le Coeur sait dejà .

Et puis les choses ne se perçoivent qu’à la faveur d’un contre-jour, d’une fracture, ici et maintenant. Les mots n’émergent que sur une page blanche. La musique n’éclate que par le silence entre les notes .

La faille .

Ce qui se creuse et dont on a pas touché le fond .

Une lune en plein jour .

Cet espace vide, ce champ matriciel, n’est-il pas celui de ma patience ? Celui où mon amour conjoint au détachement ?

056

Tuu se Tali

E le fa'asalalauina lau tuatusi imeli. Fa'ailogaina fanua mana'omia *

O lenei 'upega tafaʻilagi faʻaaogaina Akismet e faʻaitiitia ai le spam. A'oa'o pe fa'afefea ona fa'agaioiina au fa'amatalaga.