Éclats de lumière

 Éclats de lumière   
glissade de janvier
que griffent les branches
de l'étrange équipage
la rousse lune fige
œillade embrasée
l’arrivée de nos rêves.

Double hérésie de la contemplation
bras levés
en limite du déclin
s'effacent les marbrures
du matin le malin
aux sourcils enrhumés d'étoupe.

Fors l'espoir
les brasiers se repaissent
des coulures de l'esprit
aux rives surpeuplées.

A grand train
les cris montent des ravines
sous la voûte piétinée
aux semelles d'argent
des journaliers d’antan.

D'étranges fenêtres
aux vitres éclatées
élargissent le sourire
de l'Ange mon frère.

Couchés sous le dais
en retrouvange nouvelle
les hommes aux semblables étoiles
rassemblent les nuages
épanchant leurs liqueurs
comme on panse
de laine et d'aiguilles
dents serrées
les vagues
dentelles des mers éternelles.


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matāua ua teu i luga o le tioata

   Le la   
u'u lelei
i mauga so'o
fa'ailoa mai lenei manulele matagofie
i laugutu o le ua alofa.

Matāua i luga o le tioata
le puao o le vaituloto
siitia le aso
alofa misionare
mo le litania o mea fiafia.

Auai
ma lulu ma le matagi uma
taamilomilo o le malamalama
uiga o le upumoni
agai i luga o le soprano.

o lou siufofoga
e ufitia i le manino o le kiona
sikuea sikuea
i le faatausiusiuga o le vaomatua
tatou o faatasi.


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( ata tusi ma lana solo na saunia e René Barbier )